Une coalition dont l’objectif est de « trouver une nouvelle voie à l’Assemblée nationale,
par le dialogue et le dépassement des clivages habituels ».
Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, et Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti Renaissance, ont adressé, ce mardi 13 août, une lettre à tous les chefs des partis parlementaires, à l'exception de La France insoumise et du Rassemblement national. Dans ce document, révélé par BFMTV, le parti présidentiel propose un « pacte d'action » à l'Assemblée nationale, deux jours après la fin de la trêve olympique.
Les deux hommes invitent donc Laurent Wauquiez (Droite républicaine), André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine), Cyrielle Chatelain (groupe Écologiste et Social), Stéphane Lenormand (groupe Liot) et Boris Vallaud (groupe Socialistes et apparentés) à former une coalition.
« Revenir à l'essentiel »
L'objectif étant de « trouver une nouvelle voie à l'Assemblée nationale, par le dialogue et le dépassement des clivages habituels ». Les élus Renaissance demandent à leurs homologues de « revenir à l'essentiel : le quotidien des Français, les urgences du pays et la préparation de l'avenir ».
Dans leur feuille de route, sept grandes thématiques sont relevées : le rétablissement des comptes publics et le renforcement de la souveraineté économique du pays, la défense des valeurs, de la laïcité et le renouveau des institutions, les services publics avec un accent mis sur l'Éducation et la Santé ainsi que la qualité de vie des Français, à savoir le pouvoir d'achat, le logement et le travail. Et enfin, l'Environnement et la Sécurité. Gabriel Attal admet dans la lettre, consultée par BFMTV, qu'il sera difficile de « s'entendre sur tout ».
« Une volonté d'ouverture »
Stéphane Séjourné, de son côté, a envoyé une lettre aux responsables politiques de chaque parti. Si le texte des deux missives est identique, le ministre des Affaires étrangères démissionnaire a ajouté une priorité de travail concernant « la souveraineté militaire » de la France.
Cette proposition témoigne, selon lui, d'une « volonté d'ouverture du groupe Ensemble pour la République et de l'esprit de responsabilité qui est le nôtre », alors que la nomination d'un nouveau Premier ministre se fait attendre et divise l'échiquier politique
