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Le goût de l’effort et le travail acharné, l’autre leçon des JO
Le record de médailles de la délégation tricolore, les louanges dressées par le monde entier pour l’organisation sans failles d’une quinzaine féerique, n’auront pas seulement gonflé à bloc le moral de tout un peuple. Entre la billetterie, les achats et dépenses des touristes étrangers et la consommation de Français ayant retrouvé le goût de l’optimisme, les Jeux olympiques promettent aussi de se traduire par un léger coup de fouet à la croissance : +0,3 point au troisième trimestre selon la Banque de France.
Avant Paris 2024, la magie avait opéré de la même manière et profité dans des proportions similaires à l’économie britannique après Londres 2012. Ça n’est donc pas une surprise. Mais alors que l’Hexagone va devoir retrouver le goût de l’ordinaire avec une rentrée politique à X inconnues et un avenir incertain sur le front de l’économie, ne boudons pas cette cerise sur le gâteau des JO. Mieux, inspirons-nous de ce qui aura été l’ingrédient numéro un de la performance dans les stades : un travail acharné. Aucune médaille ne fut obtenue sans le stakhanovisme des athlètes des années durant. Ces Jeux ont apporté de la joie. Ils furent aussi la quintessence du goût de l’effort.
Ce qui est vrai dans le sport l’est tout autant à l’échelle de la société entière. La France est le pays de l’OCDE où le nombre d’heures travaillées par habitant est l’un des plus faibles. Grâce aux réformes initiées par Emmanuel Macron, l’Hexagone peut espérer rattraper un peu son retard et en tirer les dividendes. Les rayer d’un trait, comme le défend le démagogique programme du Nouveau Front populaire, serait contre-productif, pour ne pas dire suicidaire. Car ce n’est pas en mettant la France sous l’éteignoir, en la cadenassant à grands coups d’impôts, de contraintes et de politiques d’assistanat qu’on libérera les énergies.