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Lucie Castets à Matignon ? Ce que révèle vraiment sa gestion des finances de Paris

Economie. La dérive des comptes de la capitale sous l'ère Hidalgo ne plaide pas en faveur de Lucie Castets, directrice financière de la ville, proposée par le NFP pour le poste de Premier ministre.

Par Muriel Breiman L'EXPRESS
Publié le
 
 
 

 

 

 

Lucie Castets à Paris, le 24 juillet 2024

Candidate du NFP au poste de Premier ministre, Lucie Castets est actuellement directrice financière de la Ville de Paris.

afp.com/JOEL SAGET

 

Abroger la réforme des retraites, engager une "grande réforme fiscale", améliorer le pouvoir d’achat, restaurer les services publics… Dans la liste des priorités de Lucie Castets, une grande absente : la réduction de la dette française. La candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre, dont le nom est sorti du chapeau de la coalition de gauche mardi soir, occupe pourtant, depuis octobre 2023, le poste de directrice des finances et des achats de la Ville de Paris. Elle était précédemment conseillère au cabinet d’Anne Hidalgo, en charge du budget et des finances. "Son profil est excellent, elle est passée par le Trésor, une administration d’élite", veut croire Michel Bouvier, directeur de la Revue française de finances publiques, qui se désespère qu’un responsable politique s’attaque enfin aux plus de 3 000 milliards d’euros de dette accumulée par la France.

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Les comptes de la Ville de Paris n’incitent toutefois pas à l’optimisme. Dans l’opposition, on s’inquiète depuis des années de la gestion financière de la capitale. "Lucie Castets à Matignon ? Ce serait une très mauvaise nouvelle pour les Français, synonyme de hausse massive des impôts et de dérive de la dette, assène David Alphand, membre LR de la commission en charge des finances. En tant que conseillère de la maire de Paris, elle n’a pas été que l’exécutante des décisions politiques prises par les élus. Elle est l’une des architectes de l’effondrement des finances de la ville depuis 2020". Plus que doublée en dix ans, la dette de la capitale dépassait 8 milliards d’euros fin 2023. Les détracteurs de la majorité y ajoutent les loyers capitalisés, portant le fardeau

 

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Médias Citoyens
 
LUCIE CASTETS, LA CANDIDATE FANTOCHE DES GAUCHES RADICALES
 
- La candidate du Nouveau Front Populaire coche toutes les cases de l’activisme cher à Jean Luc Mélenchon et à son parti Insoumis. Cette proche de Thomas Portes, député LFI parmi les plus véhéments (multiples saillies antisémites, propos incitant à la violence contre un ministre, dénonciations calomnieuses...), appartient à la frange la plus radicale des « représentants de la société civile » mise en avant par la coalition de gauche...
 
GESTION CALAMITEUSE DES FINANCES PUBLIQUES
 
L’énarque de 37 ans travaille depuis 2020 à la gestion des finances parisiennes. Elle a rejoint le cabinet d’Anne Hidalgo avec la responsabilité du budget, de la finance verte et des sociétés d'économie mixte. La dette de la ville, sous sa gouvernance, a dérivé dans des proportions inédites. Elle a pratiquement doublé en une décennie et dépasse désormais les 10 milliards d’euros. On peut également associer à cette gestion calamiteuse la hausse historique des taxes foncières de la capitale, en augmentation de 62% en 2023 (un record absolu pour une grande ville française).
 
NOS SERVICES PUBLICS, UNE OFFICINE D’INFLUENCE
 
En sus de ses fonctions à la mairie de Paris, l’énarque militante est également porte-parole du collectif « Nos services publics », une officine d'influence plusieurs fois épinglée par Médias Citoyens pour ses biais méthodologiques et le parti-pris de ses publications. Ce collectif lié aux gauches radicales renvoie l’image la plus dégradée possible des différents services publics français (hôpital public, éducation nationale, transports, justice et Sécurité) dans le but d’accabler les gouvernants et de proposer des alternatives anti-libérales, anticapitalistes. Ce militantisme flagrant n’a pourtant pas empêché la rédaction du 08 heures de France Inter (édition la plus militante de la station rouge), de relayer sans la moindre vérification les conclusions très orientées et en partie erronées de ladite l’officine.
 
FRANCE TÉLÉVISIONS ET LA MAIRIE DE PARIS
 
Chacun connait les accointances entre la direction de France Télévisions et la mairie de Paris. Parmi les nombreuses ramifications entre les 2 entités, on peut notamment citer le fameux Arnaud NGatcha, à la fois adjoint d’Anne Hidalgo en charge de l'Europe, des relations internationales et de la francophonie et directeur des opérations spéciales à la direction des antennes et des programmes de France Télévisions. Outre ce fascinant don d’ubiquité, le directeur des programmes de France Télévisions aime à s’entourer d’activistes qui mélangent subtilement la production d’émissions et les engagements politiques (en faveur des gauches radicales bien évidemment). On pense par exemple à Hugo Clément dont la société de production a même été choisie pour produire l’émission quotidienne sur les J.O. animée par sa comparse Léa Salamé.
 
LES MÉDIAS PUBLICS MOBILISÉS POUR LA CANDIDATE DU NFP
 
Bref, on ne sera guère surpris de l’accueil enthousiaste réservé par les rédactions de France 2 à la candidate du Nouveau Front Populaire. L’interview du chef de l’État par le présentateur Thomas Sotto (par ailleurs accusé de tyrannie d’équipes au sein de Télématin) et la directrice des sports de Radio France a d’ailleurs été un modèle du genre en termes d’influence militante. La pression hargneuse exercée par les 2 journalistes, une heure seulement après l’officialisation du choix de la candidate par le NFP, traduisait les ambitions de cette gauche médiatico-politique en quasi-transe face à son possible retour aux affaires. Le service après-vente a ensuite été assuré par les rédactions de France Inter et France Info, multipliant les formules valorisantes à l'endroit de la toute nouvelle candidate tout en fustigeant, à demi-mot, le refus du président de la République de ne pas la nommer sur le champ.
 
 
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25/07/2024
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