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L’insoumis réélu président de la commission des Finances… jusqu’à ce que la gauche arrive à Matignon
Les élections des présidents des commissions de l’Assemblée nationale ont eu lieu ce samedi 20 juillet. Le RN à nouveau pas représenté, razzia d’Ensemble et de ses alliés et la commission des Finances qui reste à gauche. Qui sont les nouveaux présidents de commission et quel équilibre politique cela dessine-t-il ? On vous résume tout.
Après la présidence de l’Assemblée, quatre députés Ensemble pour la République obtiennent la tête d’une commission. Les cartes sont donc à nouveau rebattues après que le NFP a obtenu la majorité au sein du Bureau de l’Assemblée la veille.
Six commissions au moins pour le camp présidentiel
C’est Florent Boudié qui présidera la très importante commission des Lois, Antoine Armand récupère celle des Affaires économiques, pour Sandrine Le Feur ce sera celle du développement durable et Jean-Michel Jacques sera le président de celle de la Défense. Leurs alliés du MoDem, via Jean-Noël Barrot, et Horizons, via Paul Christophe, obtiennent respectivement la commission des Affaires étrangères et celle des Affaires sociales.
Les Finances restent à gauche
La commission la plus prestigieuse, celle des Finances, est néanmoins revenue au NFP. C’est l’insoumis Éric Coquerel qui a été réélu, lui qui présidait cette commission depuis 2022. La commission des Finances est traditionnellement réservée à l’opposition et Éric Coquerel a donc d’ores et déjà annoncé qu’il quitterait ce poste dès lors que le NFP serait appelé à diriger le pays par le président Macron.
Des polémiques
L’élection a également fait polémique puisque le camp présidentiel a participé à un vote qu’il laisse habituellement aux oppositions. La participation du ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, également secrétaire général de Renaissance, a été pointée du doigt.
Ils ont tenté de faire élire la candidate de la Droite Républicaine, Véronique Louwagie.
Cette alliance entre droite traditionnelle et macronistes fait grincer des dents et fait soupçonner une alliance qui aurait commencé par l’élection de Yaël Braun-Pivet, permise grâce aux voix de la droite. Cela a donné lieu à une scène assez cocasse avec Éric Ciotti, allié avec le RN, se félicitant de l’élection d’un député du NFP, qui plus est insoumis, face à une députée qui faisait partie de son groupe parlementaire il y a quelques semaines encore.
Malgré un rapport de force bouleversé au sein de l’hémicycle, la répartition des postes stratégiques n’est finalement pas si différente de celle de la précédente législature
