2985- Dernier article sur les Législatives (19h35 ce vendredi) 2 posts

RN entre 170 à 210 sieges
Lfi et affiliés 155 à 185
Ensemble 120 à 150
L R 50 à 65
Voilà le dernier Rolling. Ifop Fiducial

 

 

 

 
 -Au 18-20h sur LCI un nouveau sondage Fiducial Ifop donne Majorité relative (maxi 210) au RN
-Le NFP sur ses talons (fourchette haute)
-Le 3ème blog centriste fourchette haute (gagnant 60 sièges) sur ses talons
le LR gagnerait lui aussi des sièges de même que les Divers gauche
Tout dépendra donc des reports dimanche
Marco
 
 
DIRECT LES ECHOS

Si les dernières projections en sièges des instituts de sondage ne donnent qu'une majorité relative au parti d'extrême droite, arrivé en tête au premier tour, le député européen a mis en garde ce vendredi contre cette hypothèse.

Raphaël Glucksmann était invité hier soir sur France 2.
Raphaël Glucksmann était invité hier soir sur France 2. (Bertrand Guay-pool/SIPA)

Par Les Echos

Publié le 5 juil. 2024 à 06:56Mis à jour le 5 juil. 2024 à 19:03
 

Dernières heures de campagne avant le second tour des élections législatives anticipées qui aura lieu dimanche. La campagne prend officiellement fin à minuit ce vendredi. Ces dernières heures seront mises à profit par les candidats pour multiplier les prises de parole.

 

Si le Rassemblement national est toujours en position de devenir la première force de l'Assemblée nationale, les sondages publiés ces dernières 24 heures, dont celui réalisé par OpinionWay pour Vae Solis et « Les Echos » , montrent que Jordan Bardella n'obtiendra sans doute pas la majorité absolue dans l'Hémicycle.

Les infos à retenir :

La campagne des législatives prend officiellement fin à minuit aujourd'hui

> Près de 380 élus locaux appellent à faire barrage au RN

> Interdiction d'une manifestation d'antifascistes prévue dimanche devant l'Assemblée

> Le fil des événements ce vendredi

19h02 - Lula alerte sur l'extrême droite et salue les propos de Kylian Mbappé

Le président brésilien de gauche Lula a souligné l'importance de « garantir la démocratie » face à l'extrême droite qui espère remporter dimanche les législatives en France, et salué l'appel de la star du foot Kylian Mbappé.

« Vous avez vu la déclaration de Mbappé ? Il a appelé le peuple français à ne pas permettre que les fascistes, les nazis et l'extrême droite gouvernent la France, car il sait quels sont les problèmes quand les extrémistes sont au pouvoir », a-t-il déclaré hier soir sur le réseau social X.

18h54 - « Gouvernement technique » : les enseignements d'un ancien Premier ministre italien

De passage aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, aujourd'hui, l'ancien Premier ministre italien Mario Monti a raconté son expérience de gouvernement dit de « techniciens » entre novembre 2011 et 2013. Selon lui, le régime présidentiel la rend difficile à transposer en France, dans l'hypothèse où il n'y aurait pas de majorité à l'Assemblée dimanche.

18h20 - L'Elysée créé une zone protégée autour de ses locaux

Un arrêté daté du 3 juillet, publié hier dans le Journal officiel, créé une zone protégée autour de l'Elysée. Cette zone comprend « les locaux occupés par la présidence de la République » et « constituant la « Maison Elysée », répartis sur trois niveaux et situés au 88, rue du Faubourg-Saint-Honoré ». Le texte précise qu'un « filtrage approprié et un contrôle permanent aux accès extérieurs » sont mis en place autour de ce périmètre.

17h52 - Le conseil scientifique du CNRS rappelle son attachement aux principes « de solidarité, de tolérance et d'hospitalité »

Dans un communiqué publié aujourd'hui, deux jours avant le second tour des législatives, le conseil scientifique du CNRS a rappelé « son attachement aux principes à vocation universelle de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, de solidarité, de tolérance et d'hospitalité ». Le texte, signé par le président du conseil scientifique Olivier Coutard, a été adopté à l'unanimité.

 

Le conseil scientifique affirme aussi défendre « les missions de service public et la liberté académique ». « Face au repli sur soi, à la peur de l'autre, à l'inquiétude devant les transformations brutales du monde, l'accès aux connaissances scientifiques saura privilégier le partage d'idées et d'expériences au sein d'une société forte de sa capacité à décrypter, interpréter, éclairer, critiquer, construire des communs indispensables à une société démocratique », complète-t-il.

 

16h40 - Marine Le Pen fustige les « leçons de morale » de Kylian Mbappé

La leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a critiqué aujourd'hui les « leçons de morale » du capitaine de l'équipe de France de football Kylian Mbappé, qui avait appelé la veille à « voter pour le bon côté » au second tour des législatives.

« Les Français en ont marre de se faire donner des leçons de morale, de se faire donner des consignes de vote », a déclaré la cheffe de file de l'extrême droite française à la chaîne américaine CNN international, qui a diffusé un extrait de cet entretien sur les réseaux sociaux.

16h31 - « Majorité absolue absolument pas écartée » pour le RN, avertit Raphaël Glucksmann

« La majorité absolue du Rassemblement national n'est absolument pas écartée », a estimé aujourd'hui Raphaël Glucksmann, mettant en garde contre « la petite musique qui s'installe » sur la probabilité que le parti d'extrême droite rate cet objectif.

« Je vois partout des projections, des discussions », sur les hypothèses politiques en cas d'absence de majorité absolue, a déclaré le fondateur de Place publique, en déplacement à Marseille pour soutenir Pascaline Lécorché, candidate Nouveau Front Populaire issue de son mouvement, opposée au deuxième tour dimanche à une candidate d'extrême droite dans une circonscription de la deuxième ville de France.

14h10 -Yann Algan explique comment la colère a guidé le vote en faveur du RN

L'économiste, doyen associé des programmes pré-expérience à HEC, qui vient de publier avec Thomas Renault une étude intitulée « La France sous nos tweets », explique comment la colère a guidé le vote en faveur du Rassemblement national (RN), et dans une moindre mesure, celui des électeurs proches de la gauche radicale. Face à une France fragmentée, « l'éducation doit être la mère des batailles », estime-t-il.

 

12h19 - L'Allemagne doit être « un pôle de stabilité » pour l'Europe, affirme Olaf Scholz

L'Allemagne doit être un « pôle de stabilité » pour l'Europe qui traverse des temps difficiles, a affirmé aujourd'hui le chancelier Olaf Scholz, après avoir évité une grave crise gouvernementale grâce à un accord de coalition sur le budget 2025.

Réaffirmant son inquiétude sur l'issue du deuxième tour des législatives en France, le chancelier allemand a déclaré : « Nous ne devons pas nous détourner du monde en ce moment et nous ne devons pas nous occuper [que] de nous-mêmes. »

11h45 - Gabriel Attal affirme que le gouvernement actuel assurera la continuité de l'Etat

Gabriel Attal a garanti, lors d'un dernier déplacement de campagne à Paris, que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'Etat « aussi longtemps que nécessaire » à l'issue des élections législatives dimanche, sans se prononcer sur son sort personnel.

Interrogé pour savoir si son gouvernement pourrait rester quelques jours ou semaines pour la continuité de l'Etat, le Premier ministre a répondu : « Evidemment, aussi longtemps que ce sera nécessaire, notre gouvernement le fera, bien sûr ». « On a un gouvernement qui est à pied d'oeuvre, qui est mobilisé dans tous les secteurs, dans tous les domaines ». Quant à son départ éventuel de Matignon, Gabriel Attal a dit qu'il prenait « les choses étape par étape ».

« Je ne veux pas dès aujourd'hui donner l'impression que j'enjambe le deuxième tour des élections, parce que ça voudrait dire quelque part que je méprise un peu le vote des Français. J'ai trop de respect pour le vote des Français », a-t-il ajouté.

11h05 - François Bayrou rejette la création d'un parti unique au centre

Le patron des Modem rejette la possibilité de créer un parti unique avec Renaissance et Horizons à l'Assemblée nationale. « Je n'ai jamais pensé que faire un parti unique était la solution », a-t-il expliqué sur France 2. Il prône « des manières nouvelles et plus rassembleuses » pour « dessiner ensemble le destin du pays ».

 

Après le second tour, François Bayrou appelle par ailleurs à la création d'un « gouvernement d'entente républicaine » qui n'inclurait pas les « extrêmes », à savoir, selon lui, le RN et LFI. « Il ne faut pas laisser le pays ingouvernable et ingouverné », prévient-il.

 

10h45 - En Corrèze, Claude Chirac soutient le candidat LR et tacle Hollande

« Il n'est pas compréhensible que le président Hollande ait choisi d'inscrire le Nouveau Front populaire en bas de son affiche électorale. Pour moi, il n'est pas compréhensible qu'il ait fait programme commun avec LFI, un parti qui sur des sujets fondamentaux a commis l'irréparable », explique la fille de Jacques Chirac sur France Bleu Limousin.

Rappelant « le combat contre les extrémismes » de son père, cette dernière annonce soutenir, dans la 1re circonscription, le LR Francis Dubois, qui ne s'est pas associé à Eric Ciotti. « Dans un temps où la perte des repères et la confusion est générale, il est très important de tenir droit dans ses convictions et d'offrir un vrai choix aux Corréziens », explique-t-elle.

10h22 - « Pas question de se ranger derrière les ex-Macron », affirme Xavier Bertrand

Le président LR de la région Hauts-de-France estime qu'après le second tour, il ne sera « pas question de faire comme avant ». « Il n'est pas question de se ranger derrière les ex-Macron pour appliquer la même politique qu'hier. Il faut un changement complet de politique », a-t-il prévenu sur franceinfo.

 

10h08 - 2,17 millions de téléspectateurs pour l'émission politique de France 2

L'émission politique de France 2 avant le deuxième tour des législatives, qui a successivement reçu Jordan Bardella, Raphaël Glucksmann et Gabriel Attal hier soir, a attiré 2,17 millions de téléspectateurs en moyenne, selon les chiffres de Médiamétrie.

Sur cette tranche horaire, de 20h0 à 22h00, l'émission politique « L'événement » arrive troisième des audiences, derrière les séries « HPI » sur TF1 (2,7 millions de téléspectateurs) et « Tandem » sur France 3 (2,5 millions).

10h06 - « Ni RN, ni LFI », prônent quatre représentants des institutions juives

Les principaux représentants des institutions juives de France, les présidents du Crif, du Consistoire central, du fonds social juif unifié et le Grand Rabbin de France appellent à ne choisir « ni le RN », « ni LFI » au second tour des législatives.

Pour le second tour des élections législatives dimanche, « nous faisons le choix des valeurs universelles et humanistes qui sont au coeur du judaïsme, comme de notre pacte républicain. En conscience, nous estimons que cela ne peut se faire aujourd'hui ni avec le RN ni avec LFI », écrivent ces représentants dans un communiqué restant fidèles à une position déjà exprimée cette semaine par le Crif.

 

Le texte est signé des présidents du Conseil représentatif des institutions juives de France Yonathan Arfi, du Consistoire central Elie Korchia, du fonds social juif unifié Ariel Goldmann et du Grand Rabbin de France Haïm Korsia.

 

9h31 - Olivier Faure dénonce l'agression de trois militants NFP

Le premier secrétaire du Parti socialiste a mis en lumière une information de l'association « Stop homophobie » selon laquelle trois jeunes militants du Nouveau Front populaire ont été victimes d'une agression homophobe à La Chapelle-Heulin.

« La simple perspective de victoire du RN a libéré la parole et les actes racistes et homo et transphobes […] Chacun est prévenu », écrit-il sur X.

9h23 - Baisse de la TVA sur l'énergie : Clémentine Autain dénonce le « mensonge de l'extrême droite »

La députée LFI a évoqué, sur France Inter, un « mensonge assez terrifiant », alors que Jean-Philippe Tanguy, en face d'elle, détaillait la proposition du RN de réduire la TVA à 5,5 % sur les prix de l'énergie. Ouvriers et employés « ne verront pas leur situation s'améliorer », avec une accession au pouvoir de Jordan Bardella. « Le programme du RN a été chiffré et on voit qu'il serait favorable aux 10 % les plus riches », explique-t-elle.

 

9h17 - Marine Tondelier veut que les membres de la gauche « arrêtent de se taper dessus »

La chef des Verts réagissait aux propos de François Ruffin, qui a qualifié hier Jean-Luc Mélenchon de « boulet » : « c'est pas très compliqué de se concentrer une semaine et d'arrêter de se taper dessus, surtout au sein du même camp », a-t-elle expliqué sur Franceinfo. Le Nouveau Front Populaire aura besoin de François Ruffin, « quel que soit le groupe où il siège », rappelle-t-elle, tandis que ce dernier a besoin des électeurs LFI pour gagner sa circonscription « où il est en danger ».

8h36 - Une cinquantaine d'agressions contre des candidats ou militants, selon Gérald Darmanin

Sur BFMTV, le ministre de l'Intérieur affirme que pas moins de 51 agressions physiques « parfois extrêmement graves » contre des militants ou candidats ont été recensées pendant la campagne électorale. « Je ne compte même pas les agressions verbales », ajoute le candidat aux législatives dans le Nord. Dans ces agressions « parfois extrêmement graves », une trentaine d'interpellations ont déjà eu lieu, avec des « profils extrêmement variés », précise encore le ministre.

 

« Il y a eu des agressions de tous les côtés » lors de cette campagne des élections législatives, indique encore le ministre « Des candidats RN ont été violemment agressés, des candidats de gauche et une ministre Prisca Thevenot », dont l'équipe a été prise à partie. « Je pense malheureusement que c'est très partagé », explique le ministre de l'Intérieur.

8h20 - Marine Le Pen martèle que le RN peut avoir la majorité absolue

« Je pense que nous avons des chances sérieuses d'avoir la majorité absolue à l'Assemblée nationale », réaffirme Le Pen sur Europe 1/CNEWS. Et cela « malgré les désistements » explique-t-elle en insistant sur le fait que « ce n'est pas le jeu démocratique ». Et de brandir une nouvelle fois la menace d'un « bourbier » si le RN n'est pas majoritaire. « Aucune loi ne sera votée, […] pendant un an, le pays sera à l'arrêt, au pire moment pour lui », alerte-t-elle en faisant allusion au fait que le président de la République devra attendre un an avant une nouvelle dissolution..

8h15 - Les circonscriptions à surveiller

De François Ruffin à Olivier Marleix, en passant par Elisabeth Borne, plusieurs têtes d'affiche des élections anticipées sont menacées d'éviction dimanche. « Les Echos » ont sélectionné 20 circonscriptions à surveiller.

 

7h55 - Pour le porte-parole du RN, il y a un « hold-up démocratique »

S'exprimant sur TF1, Laurent Jacobelli estime que la multiplication des désistements en cas de triangulaire pour faire barrage au RN, mais aussi les projets de coalition - de LR à la gauche - après le second tour., constituent un « hold-up démocratique ». Il faut arrêter de « mépriser la voix des Français », ajoute-t-il en assurant que pour avoir la majorité absolue, le RN pourrait aussi faire un gouvernement « d'union nationale » avec des personnes pouvant venir de la gauche.

7h45 - Pour Raphaël Glucksmann, dimanche « il ne s'agit plus d'un vote de coeur mais d'un vote de raison »

Invité sur RTL, Raphaël Glucksmann, député européen Place Publique, réaffirme qu'il voterait pour n'importe quel bulletin dans l'urne tant que c'est contre l'extrême droite. Mais reconnaît que c'est « un choix difficile » pour les électeurs Mais il estime que le vote de dimanche s'apparente au référendum : « Voulons-nous confier la France à la famille Le Pen ? ». Et d'ajouter qu'« il ne s'agit plus d'un vote de coeur mais d'un vote de raison » et que « nous sommes dans l'urgence. »

« Le 7 juillet, on a une élection qui est fondamentale pour l'avenir de notre nation, qui va dessiner le visage de notre pays pour les décennies qui viennent », affirme-t-il aussi.

7h35 - L'institut Montaigne très critique vis-à-vis des programmes économiques des partis

L'institut d'analyse publie ce vendredi son calcul du coût de chacun des programmes proposés au choix des Français en se posant la question de savoir s'ils sont compatibles avec un désendettement des finances publiques de l'Hexagone. La réponse est non, selon l'Institut Montaigne qui estime que tous les programmes creuseraient la dette. Le plus mauvais élève serait le NFP avec un coût supplémentaire de 179 milliards d'euros. Le meilleur programme serait celui d'Ensemble avec 20,6 milliards en plus. Quant au programme du RN, ce sont 71 milliards de plus qui s'ajouteraient aux dépenses publiques.

7h15 - Pourquoi les questions économiques ont été absentes de l'entre-deux tour

Les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence s'ouvrent ce vendredi sans les responsables politiques, mais avec l'espoir d'un débat de fond apaisé après les prises de position souvent virulentes pendant la campagne des législatives.

 

6h40 - Près de 380 élus locaux appellent désormais à voter contre le RN

Lancée jeudi l'association Oxfam et publiée par France Bleu, la tribune des élus appelant à faire un « barrage républicain face à la menace de l'extrême droite » a désormais recueilli 379 signatures, selon le décompte réalisé par « Les Echos ». Ils étaient 261 la veille, en milieu de journée.

Dans cette tribune, les élus parmi lesquels on relève notamment Benoît Payan (maire de Marseille), Johanna Rolland (Nantes) ou bien encore Nicolas Mayer-Rossignol (Rouen), estiment notamment que « le projet du Rassemblement National menacerait le travail de fond » qu'ils mènent dans leurs communes et départements. « À cette heure, le risque d'une extrême droite au pouvoir en France est majeur. Nous pouvons avoir des désaccords politiques mais nous ne transigerons jamais avec les valeurs de la République », affirment-ils.

6h35 - Nadine Morano votera à gauche

L'eurodéputée Les Républicains Nadine Morano votera pour le divers gauche Dominique Potier dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle dimanche car elle refuse de donner sa voix à son rival Louis-Joseph Pecher, accusé d'antisémitisme, a-t-elle expliqué à l'Agence France Presse, confirmant une information du Républicain lorrain.

Socialiste, M. Potier « est un adversaire politique mais il n'est pas antisémite, n'est pas candidat du [Nouveau] Front populaire, ne siège pas à la Nupes [nom de la coalition de gauche aux législatives de 2022] et il a reconnu que le Hamas était une organisation terroriste », a mis en avant l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, marquée à droite. Elle a toutefois précisé qu'elle ne donnait pas de consigne de vote.

6h23 - Bardella veut sortir la France du « blocage », Glucksmann estime que l'incertitude n'est pas forcément le chaos

Parmi les invités d'une émission spéciale sur France 2 destinée selon la chaîne à « répondre aux questions des Français » avant le second tour, Jordan Bardella s'est justifié de poser ses conditions pour devenir Premier ministre. « Comment voulez-vous gouverner avec une majorité relative ? Au bout d'une semaine, mon gouvernement tombe avec une motion de censure votée par tous mes opposants », a-t-il dit. « Je ne veux pas que mon pays soit bloqué, qu'il continue de vivre dans une situation de blocage […] Je suis le seul à pouvoir obtenir une majorité absolue », a poursuivi le président du RN, disant proposer une « alternance respectable » après le « chaos » de l'exécutif actuel.

Dans la même émission, Raphaël Glucksmann tout en admettant qu'il n'y aurait « pas de majorité absolue de gauche » ni de majorité macroniste, a déclaré qu'il serait « catastrophique » que le RN soit massivement représenté à l'Assemblée nationale à l'issue du scrutin. Appelant à faire blocage au RN pour éviter de voir la France « tomber dans l'abîme » et « la démocratie se faire marcher dessus », Raphaël Glucksmann a évoqué un risque de « chaos » tout en minimisant celui-ci. « La France peut devenir une démocratie parlementaire. L'incertitude, ce n'est pas forcément le chaos […] Comme au Parlement européen, […] on essaiera de convaincre » ceux ayant des opinions divergentes, a-t-il dit.

6h00 - Interdiction d'une manifestation d'antifascistes devant l'Assemblée à l'issue du second tour

Le préfet de police a interdit une manifestation d'antifascistes prévue dimanche devant l'Assemblée nationale, selon BFMTV. L'organisation Action Antifasciste Paris-Banlieue avait appelé à un rassemblement dimanche à 20 heures « quelle que soit l'issue » du second tour des législatives.

Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé que 30.0000 policiers et gendarmes allaient être mobilisés « afin que l'ultra-gauche ou l'ultra-droite » ne créent pas de « désordre ». Parmi ces forces de l'ordre, 5.000 seront positionnées à Paris et dans sa banlieue.

 

 

 

 



05/07/2024
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