2980-« pas question » de gouverner avec LFI, lance le Président Macron 2 posts

 

 

 
DIRECT

Législatives : « pas question » de gouverner avec LFI, lance Macron en Conseil des ministres

« Se désister aujourd'hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI », a martelé, selon plusieurs participants, le chef de l'Etat lors du dernier Conseil des ministres du gouvernement.

Le chef de l'Etat reste ferme en des désistements du camp présidentiel en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage au Rassemblement national.
Le chef de l'Etat reste ferme en des désistements du camp présidentiel en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage au Rassemblement national. (Aurelien Morissard/Ap/SIPA)

Par Les Echos

Publié le 3 juil. 2024 à 06:57Mis à jour le 3 juil. 2024 à 19:23

Dernière ligne droite pour la campagne des législatives anticipées. Alors qu'il ne reste que trois jours avant la clôture de la campagne officielle, vendredi à minuit, le paysage électoral s'est simplifié.

Il y avait plus de 4.000 candidats avant le premier tour, ils seront encore un peu plus de 1.100 dimanche. Surtout, le nombre des triangulaires s'est fortement réduit par le jeu de désistements : selon un décompte effectué par « Les Echos », 215 candidats se sont désistés sur plus de 300 triangulaires possibles à l'issue du premier tour.

Les infos à retenir :

> « Pas question » de gouverner avec LFI, lance Macron en Conseil des ministres

> Il « peut arriver » qu'il y ait « des brebis galeuses » au RN, reconnaît Bardella

> Pas de débat d'entre deux tours mais une soirée spéciale sur BFMTV

> Le fil des événements ce mercredi :

 
 

19h23 - Avant le second tour, les hypothèses de coalition sont dans tous les esprits

Après les très nombreux désistements pour empêcher le Rassemblement national de décrocher une majorité absolue, le camp Macron comme le bloc de gauche multiplient, non sans divisions, les conjectures autour de coalitions diverses et variées. Avec une inconnue de taille : l'impact sur le choix des électeurs ce dimanche.

 

19h07 - Un candidat RN, « pas facho » car il n'a « pas écrasé » un « curé de couleur », présente ses excuses

Jean-Yves Le Boulanger, candidat RN dans la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor (Lannion-Paimpol), qui se défendait d'être « facho » car il n'avait « pas écrasé » un « curé de couleur », a présenté aujourd'hui ses « sincères excuses ».

« Je tiens à présenter mes sincères excuses à la suite des propos que j'ai tenus [sur la radio Bretagne 5, NDLR] : ils sont extrêmement maladroits et déplacés », a indiqué le candidat dans un communiqué de presse transmis par la secrétaire départementale du Rassemblement national.

18h49 - Pour le futur gouvernement, le défi du projet de loi de finances 2025

Le futur gouvernement, quel qu'il soit, aura à peine deux mois pour boucler un projet de loi de finances pour 2025 dans les temps impartis par la loi. Le timing paraît très serré aux yeux des spécialistes. La Constitution dispose de quelques outils quasiment pas utilisés sous la Ve République pour gérer ces situations extrêmes, au risque d'inquiéter les marchés financiers.

18h17 - En ballottage défavorable en Isère, Olivier Véran veut miser sur son ancrage local

Pour Olivier Véran, le second tour de dimanche prochain s'annonce difficile. Il devra faire face à un candidat LFI, qui l'a distancé de près de 7 points au premier tour. L'ancien ministre de la Santé, qui avait exprimé son désaccord sur la dissolution de l'Assemblée au chef de l'Etat, a décidé pour cette campagne de prendre ses distances avec la majorité présidentielle : sur les affiches du député sortant, aucune mention d'Emmanuel Macron ou de Gabriel Attal, ni de l'étiquette « Ensemble ».

 
 

18h02 - Des responsables musulmans refusent de servir d'« exutoire » face à l'extrême droite

Plusieurs représentants du culte musulman et de la société civile ont alerté aujourd'hui contre le projet de l'extrême droite qui selon eux fait du musulman « un exutoire » et « un bouc émissaire ». Lors d'une conférence de presse, ces personnalités ont lancé un « appel républicain » pour une « mobilisation de tous » au second tour des élections législatives, et pour « défendre les valeurs républicaines dans les urnes, face à l'extrême droite incarnée notamment par le Rassemblement national ».

« Ces dernières années, d'une manière aussi évidente que pernicieuse, le projet et le langage du Rassemblement national se sont bâtis sur l'invention d'une peur et d'un antagoniste : le musulman », a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz. Mais « nos concitoyens musulmans ne peuvent pas servir d'exutoire aux problèmes de notre société, dont les causes se trouvent ailleurs », a-t-il ajouté.

17h51 - Quelles sont les circonscriptions sans front républicain ?

Après une vague de 220 désistements, il reste onze circonscriptions en situation de triangulaire où l'extrême droite est arrivée en tête au premier tour. Ce sont quasi exclusivement des candidats de la droite et du centre qui n'ont pas souhaité s'effacer devant la gauche.

 

17h32 - INTERVIEW : Pour Bernard Sananès, « le front républicain et le front anti-système » pourraient s'opposer au second tour

Le niveau de participation et les reports de voix dans les circonscriptions où des désistements ont eu lieu seront cruciaux lors du second tour des législatives anticipées ce dimanche, insiste Bernard Sananès, le président d'Elabe, dans un entretien aux « Echos ». Le front républicain, affaibli et fissuré en 2022, devrait retrouver de la vigueur. Mais le front anti-système également.

 

16h51 - La plateforme de vote en ligne pour les Français de l'étranger prise d'assaut

Comme lors du premier tour, la semaine dernière, la plateforme de vote en ligne pour les Français de l'étranger, ouverte depuis ce midi, est prise d'assaut. Sur le réseau social X, le ministre de l'Industrie Roland Lescure a indiqué que « la plateforme de vote est actuellement saturée ».

 

Egalement candidat dans la 1re circonscription des Français de l'étranger qui couvre l'Amérique du Nord, le ministre a invité les électeurs à se reconnecter « un peu plus tard ». Lors du premier tour, plus de 410.000 Français de l'étranger avaient voté en ligne, un record selon le ministère de l'Intérieur.

16h18 - Gabriel Attal, Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann sur France 2 mais pas pour un débat

Gabriel Attal, Jordan Bardella, Raphaël Glucksmann et David Lisnard participeront à une émission politique sur France 2 demain soir, avant le second tour des législatives, mais pas sous la forme d'un débat, a annoncé la chaîne aujourd'hui.

Les invités seront interrogés en direct par Caroline Roux, sans partager le plateau. Ils répondront également aux questions d'experts et journalistes politiques, ainsi qu'aux « questions des Français » posées sur le site et les réseaux sociaux de France Télévisions.

15h34 - L'ONU s'alarme de la montée de l'extrême droite en Europe

L'Europe doit faire preuve de vigilance devant la montée de l'extrême droite et la banalisation des discours qui déshumanisent les exilés et les demandeurs d'asile, a déclaré aujourd'hui à la presse le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk.

« Il faut rester en alerte parce que l'histoire nous l'enseigne, en Europe notamment, que la diffamation de l'autre, que le dénigrement de l'autre, sont des présages de ce qui vient », a-t-il dit à la presse. « C'est une alarme qu'il faut sonner. »

15h01 - Tout ce qu'il faut savoir avant le second tour, ce dimanche

Après le succès inédit du RN au premier tour, les désistements de candidats pour faire barrage à l'extrême droite rebattent les cartes du deuxième tour, ce 7 juillet. La composition de la future Assemblée nationale et la constitution d'un nouveau gouvernement s'annoncent incertains.

 

14h44 - Il « peut arriver » qu'il y ait « des brebis galeuses » au RN, reconnaît Jordan Bardella

Des « brebis galeuses » investies aux législatives par le Rassemblement national, « il peut arriver qu'il y en ait », a reconnu aujourd'hui Jordan Bardella, assurant qu'il n'avait « pas la main qui tremble », alors que le cas de plusieurs candidats sulfureux ont été épinglés durant la campagne.

La candidate RN Ludivine Daoudi, dans le Calvados, a ainsi été priée de se retirer hier après qu'une photo d'elle arborant une casquette de sous-officier de la Luftwaffe avec une croix gammée a émergé de son compte Facebook. Autre candidate controversée, Annie Bell, septuagénaire candidate en Mayenne, qui avait été condamnée pour une prise d'otage à main armée en 1995. Ou Joseph Martin, suspendu dans le Morbihan après une accusation d'antisémitisme, puis finalement réinvesti avant le premier tour par une commission qui devait statuer sur son cas.

14h37 - INTERVIEW : Comment la France a plongé dans cette crise sans précédent

L'arrivée de l'extrême droite aux portes du pouvoir en temps de paix est une première dans l'histoire contemporaine de la France. Grand spécialiste de cette période, l'historien Michel Winock replace cet événement dans son contexte et nous éclaire sur ses causes les plus profondes.

 

14h26 - Assistants d'eurodéputés du FN : Jean-Marie Le Pen n'apparaît pas « en état » d'être jugé

L'état de santé dégradé de Jean-Marie Le Pen, 96 ans, est incompatible avec sa présence au procès dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national (RN), a indiqué aujourd'hui le tribunal judiciaire de Paris. Toutes les parties ont convenu que le cofondateur du parti d'extrême droite n'était pas « en état » d'assister à ce procès mais la décision sera formalisée à l'ouverture de l'audience, le 30 septembre.

13h45 - Darmanin ne votera « jamais pour le RN, ni pour LFI »

Le ministre de l'Intérieur, qui affrontera au 2e tour un candidat RN, après le désistement d'une candidate membre du parti anti-spéciste REV, associé à LFI, « réaffirme sa position de combat contre les extrêmes quels qu'ils soient », selon son entourage. Selon la même source, le ministre de l'Intérieur ne « souhait(e) aucun accord avec l'extrême gauche, qui est anti-police, ni avec l'extrême droite ».

13h34 - Il n'est « pas question » de « gouverner demain avec LFI », lance Macron en Conseil des ministres

Emmanuel Macron a martelé en Conseil des ministres qu'il n'était « pas question » de « gouverner » avec La France insoumise (LFI) au lendemain des législatives, malgré les désistements du camp présidentiel en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage au Rassemblement national.

« Se désister aujourd'hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI », a déclaré le chef de l'Etat, selon plusieurs participants. « Il n'en est pas question », a-t-il ajouté. Lors du compte-rendu du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement n'a pas cité ces mots mais a affirmé que « combattre le RN aujourd'hui, ce n'est pas se rallier à LFI demain » et qu'il ne fallait « pas faire de la LFI l'alpha et l'oméga de la gauche en France ».

13h29 - Le Premier ministre espagnol salue les désistements face à l'extrême droite

« J'espère pour le bien de la France, et aussi pour le bien de l'Europe, que l'accord entre partis politiques survenu hier et surtout la mobilisation de la France progressiste et républicaine va freiner l'extrême droite, comme nous l'avons fait en Espagne il y a un an », a déclaré le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez.

Il a salué mercredi les désistements de candidats au second tour des législatives en France pour faire barrage à l'extrême droite, face à laquelle seules « les couleurs démocratiques » doivent exister. « Face à l'extrême droite, il ne doit pas y avoir de couleur, à part les couleurs démocratiques », a-t-il encore estimé dans un discours prononcé à l'occasion du lancement d'un centre de réflexion progressiste.

12h28 - En Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes affichent leur unité avant le second tour

A l'approche du second tour des élections législatives anticipées, le FLNKS et les représentants des mouvements nationalistes calédoniens se sont réunis aujourd'hui pour afficher leur unité devant la presse autour des candidats indépendantistes Union calédonienne.

L'objectif était de montrer un camp rassemblé uni alors que le Front indépendantiste est traversé par des divergences qui avaient conduit au report du dernier Congrès du FLNKS, prévu le 15 juin, et empêché la désignation de candidatures sous la bannière FLNKS dans les deux circonscriptions de l'archipel. Cette unité vise à « positionner deux indépendantistes à l'Assemblée nationale », comme l'a rappelé Laurie Humuni, suppléante d'Omayra Naisseline, candidate dans la première circonscription.

12h20 - Le vote en ligne pour le second tour est ouvert pour les Français de l'étranger

Depuis ce midi, les Français de l'étranger peuvent voter en ligne pour le second tour des élections législatives. La plateforme sera ouverte jusqu'à demain 18 heures. Lors du premier tour, 410.000 Français résidant hors de France avaient voté en ligne - un record, selon le ministère de l'Intérieur.

 

12h03 - Prisca Thévenot tacle le rap « No Pasaran »

Interrogée sur le morceau de rap « No Pasaran » interprétée par un collectif de rappeur, la porte-parole du gouvernement n'a pas cautionné cette initiative. « On n'a pas besoin d'être grossier, vulgaire, de pointer du doigt des femmes parce que femmes, pour combattre les idées du Rassemblement national », a-t-elle souligné.

11h45 - Nominations en Conseil des ministres : « rien de nouveau et d'inédit », selon la porte-parole du gouvernement

Alors que Marine Le Pen a créé la polémique mardi en affirmant que le président de la République préparait un « coup d'Etat administratif » avec des nominations à des postes clés, dont la police et la gendarmerie nationale, Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement a souligné qu'il n'y avait « rien de nouveau et d'inédit ». A la sortie du Conseil des ministres, Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement, a confirmé qu'une dizaine de nominations ont été actées pendant cette dernière réunion du gouvernement de Gabriel Attal.

« Elle a une très mauvaise connaissance de ce qui se passe en conseil des ministres, on le savait, elle a très peu de connaissances sur le rapport du chef de l'Etat avec les armées, elle connaît aussi très peu les personnalités avec lesquelles elle siégera demain, chaque jour arrive une monstruosité sur ses candidats », attaque la porte-parole du gouvernement. Elle appelle à « ne pas faire de Marine Le Pen l'alpha et l'oméga de la politique en France ».

11h25 - Qui fera quoi en cas de cohabitation ?

La Constitution délimite en partie les prérogatives du président de la République et du Premier ministre en période de cohabitation politique. Les trois cohabitations de la Ve République ont également fait ancrer des usages.

 

11h05 - Marine Le Pen dénonce « l'image de plus en plus grotesque » que donne la classe politique

Su X (ex-Twitter), Marine Le Pen fustige les récentes prises de position de plusieurs figures politiques françaises : « Edouard Philippe appelle à voter communiste. Jean-Luc Mélenchon appelle à voter Gérald Darmanin. Et Christian Estrosi annonce qu'à la tête du groupe majoritaire, à l'Assemblée, je vais faire un coup d'Etat. La classe politique donne d'elle-même une image de plus en plus grotesque », fustige-t-elle.

10h59 - Un trimestre de croissance perdu, selon la CPME

Interrogé sur BFM BUsiness, le président de la CPME François Asselin assure que l' « on a perdu déjà un trimestre de croissance » du fait des incertitudes consécutives à la dissolution. En matière économique, explique-t-il, il y a « toujours l'homme invisible qui s'appelle la confiance, et elle s'appuie sur la stabilité, sur la lisibilité ». Et d'ajouter que « dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode « pause » […] avant d'appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher ».

10h37 - Pour Sandrine Rousseau, une coalition avec des macronistes et la droite serait « une erreur »

« Moi, je ne suis pas prête à changer notre programme. Moi, j'ai été élue avec l'étiquette Nouveau Front populaire […] j'ai un mandat et je respecterai les électrices et électeurs », souligne sur France 2, la députée écologiste réélue au premier tour. « Nous ferions une erreur », « cela n'a pas de sens ». Une prise de position qui contraste avec celle, tenue la veille par la cheffe de file d'EELV, Marine Tondelier, qui a dit ne pas avoir fermé la porte à un gouvernement de coalition rassemblant la gauche mais aussi « certains à droite et au centre ».

10h14 - Une vingtaine de candidats RN refusent ou annulent des débats sur France Bleu

Selon France Bleu, plusieurs candidats qualifiés du Rassemblement national ont refusé de participer aux débats organisés par différentes stations locales. Certains de ces candidats ont même annulé après avoir pourtant donné leur accord. Selon le comptage de France Bleu, au moins 23 candidats RN sont concernés. Certains mettent en avant un manque de temps, d'autres obligations ou n'ont simplement pas répondu.

9h55 - Tout comme Edouard Philippe, Christian Estrosi pourrait voter pour un candidat du PC

« Je reconnais, dans le parti communiste, des républicains. M. Roussel a, pour moi, un discours qui s'inscrit dans l'arc républicain […] ça n'a rien à voir avec LFI […] même si je ne partage pas du tout les idées qui sont les siennes », a expliqué sur Sud Radio le vice-président d'Horizon.

9h40 - La justice saisie à propos racistes du député RN de l'Yonne

Selon l'AFP, le procureur de la République a été saisi ce matin après des propos jugés « racistes » du député RN sortant de l'Yonne, Daniel Grenon, qui a estimé que les Maghrébins « n'ont pas leur place dans les hauts lieux ». C'est le premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de l'Yonne, Mani Cambefort, qui a fait la démarche.

Daniel Grenon rejette les accusations portées contre lui. Selon lui, ses propos, dans « L'Yonne républicaine » ont été tronqués. Mais le quotidien les maintient, sur la foi des enregistrements du débat.

9h15 - Emmanuel Macron pensait à la dissolution depuis deux mois, selon son père

Dans un entretien exclusif accordé au « Dauphiné Libéré », Jean-Michel Macron, le père du Président explique que la décision de son fils « de dissoudre n'est pas venue du résultat des élections européennes ». Et d'affirmer : « il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt. Il estimait en effet que l'Assemblée nationale était devenue ingouvernable ».

Inquiet de l'arrivée au pouvoir du RN, Jean-Michel Macron semble ne pas croire pas à une démission de son fils même s'il n'en a pas parlé avec lui. « J'espère simplement qu'après la fin de son mandat en 2027, il fera autre chose que de la politique », explique-t-il.

8h55 - Pourquoi organisations patronales peinent à parler d'une même voix avant les élections législatives

Professeur émérite en sociologie politique à l'ENS, Michel Offerlé, spécialiste du monde patronal, et auteur de « Patron » (qui vient de paraître aux éditions Anamosa), analyse la tentation du vote RN chez les petits patrons.

8h43 - Attal rejette toute alliance avec LFI

Au micro de France Inter, le Premier ministre, Gabriel Attal réaffirme qu'« il n'y aura jamais d'alliance entre nous et la France insoumise » mais appelle à faire barrage à l'extrême droite, même avec un bulletin LFI. « Tout me sépare de la France insoumise, mais elle n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue : en revanche, l'extrême droite est en situation de gouverner le pays », explique-t-il Et de rappeler que « le premier enjeu pour moi de ce second tour, c'est de tout faire pour que l'extrême droite ne dispose pas d'une majorité absolue. Beaucoup de Français se mobiliseront pour cela ».

Interrogé sur les candidats qui se sont maintenus dans des triangulaires, le Premier ministre réaffirme aussi qu'il n'exclura aucun de ces candidats. « Ces candidats considèrent que leur maintien limite le risque d'une victoire de l'extrême droite », justifie-t-il.

8h28 - Eric Ciotti souhaite exclure Xavier Bertrand de LR

Intervenant sur France2, dans l'émission Télématin, le président de LR Eric Ciotti annonce qu'il va lancer une procédure d'exclusion contre Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France. « Je suis le président de LR, c'est moi qui ai le pouvoir disciplinaire », rappelle-t-il en reprochant à Xavier Bertrand d'appeler à faire barrage contre l'extrême droite quitte à soutenir des candidats de gauche au second tour.

Une affirmation qui a fait immédiatement réagir l'intéressé sur BFMTV/RMC. « Il est au RN Eric Ciotti, je crois que c'est clair pour tout le monde […] Alors de quoi il se mêle ? Pourquoi il la ramène encore ? Aujourd'hui, il est en service commandé pour Marine Le Pen, pour essayer de créer le trouble, mais ça ne crée aucun trouble ».

8h15 - Les fonctionnaires et le RN

A quelques jours du second tour des législatives, nombre d'entre eux appréhendent une victoire de l'extrême droite. Leur latitude sera limitée.

 

8h05 - Xavier Bertrand souhaite à nouveau la constitution d'un « gouvernement provisoire » après les législatives

Sur France Inter, le président de la région des Hauts-de-France estime que ce gouvernement, constitué après les législatives, qui rassemblera à l'Assemblée les « hommes et les femmes de bonne volonté » qui « sont capables de s'ouvrir sur un projet concret » Quant à savoir qui le composera, il en exclut LFI et le RN et demande que « Macron s'en mêle le moins possible ».

7h45 - Il y a des députés de LFI avec « lesquels il n'est pas question de travailler », affirme Yaël Braun-Pivet

« Je plaide pour une grande coalition des démocrates, des républicains, de ceux qui partagent les mêmes valeurs » , explique sur RTL Yaël Braun-Pivet. Interrogée si cette coalition pouvait intégrer des députés LFI, l'ancienne présidente de l'Assemblée a expliqué que cette coalition pouvait s'étendre « dans le bloc de gauche, avec les socialistes, les écologistes, les communistes de l'Assemblée nationale […] avec lesquels je partage des valeurs et une même vision de l'intérêt général ». Par contre si dans LFI « il y a de très bons parlementaires qui partagent ces mêmes valeurs […] il y en a d'autres avec lesquels il n'est pas question de travailler. »

7h38 - Edouard Philippe réaffirme son voeu d'une coalition sans LFI

« Je le disais avant le premier tour », rappelle l'ancien Premier ministre sur TF1 avant d'ajouter qu'« il ne peut pas y avoir de discussion sur une coalition avec LFI ». Et d'ajouter : « J'ai vu dans les deux dernières années le parti de Jean-Luc Mélenchon s'accommoder de propos antisémites, organiser la brutalisation de la vie politique. »

7h25 - Interview : Le RN prend-il vraiment en compte la question de l'urgence climatique ?

Directrice de recherche au CEA, coprésidente d'un groupe de travail du GIEC de 2015 à 2023, la paléoclimatologue estime, dans une interview aux « Echos », que sur le climat et l'environnement, le programme du RN est incohérent avec sa promesse de protéger les Français. En outre, il conduirait à réduire la souveraineté du pays, insiste-t-elle.

 

7h05 - Les Français de l'étranger invités à voter à partir de midi

Sur X (ex-Twitter) et sur son site internet, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères rappelle que les Français de l'étranger pourront voter par Internet dès aujourd'hui. Ils peuvent voter à partir de midi (heure française) et ont jusqu'au jeudi 4 juillet, 18 heures (heure de Paris) pour exprimer leur voix.

6h55 - Les législatives françaises ne déchaînent pas les passions des parieurs

Les drames, trahisons et rebondissements de la politique française rivalisent difficilement avec l'euro de football sur les sites de paris en ligne. Dans la grande place financière de la City de Londres, les législatives amusent plus qu'elles ne déchaînent les passions. Le Royaume-Uni tiendra ses propres élections le 4 juillet, trois jours avant un deuxième tour serré en France.

 

6h37 - Gabriel Attal dans l'Oise

Après le Conseil des ministres, Gabriel Attal poursuivra ses déplacements de campagne. Il ira à Senlis (Oise) soutenir Eric Woerth, ex-LR réélu sous la bannière Renaissance en 2022, en ballottage défavorable face au candidat du RN.

6h35 - Un ultime Conseil des ministres

Emmanuel Macron réunit à 10 heures le Conseil des ministres. Le dernier du gouvernent dirigé par Gabriel Attal. Mercredi dernier, le précédent a été « crépusculaire », aux dires d'un participant. Les nominations relevant de la compétence du Conseil des ministres, traditionnellement annoncées chaque semaine, seront particulièrement scrutées aujourd'hui.

Marine Le Pen a dénoncé hier un « coup d'Etat administratif » du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation à des postes sensibles notamment dans la police et la gendarmerie nationales. En réponse, l'Elysée a balayé ces accusations et appelé la députée du Pas-de-Calais au « sang froid » et à la « mesure ».

6h25 - Au « Figaro », la rédaction demande à clarifier le positionnement politique

Près d'une centaine de membres de la rédaction du quotidien de droite ont écrit hier à leur direction pour lui demander si le journal soutient désormais le Rassemblement national (RN). « 'Le Figaro' se définit-il encore comme un journal libéral, conservateur, pro-européen et opposé à l'extrême droite ? », demandent ces journalistes, dans un texte transmis à l'AFP.

La question fait suite à l'éditorial du directeur des rédactions Alexis Brézet publié lundi matin, au lendemain du premier tour des élections législatives. Prenant acte de la large défaite de la majorité présidentielle sortante et de LR, cet éditorial laisse poindre une préférence pour le RN, présidé par Jordan Bardella, face à la gauche et au Nouveau Front populaire, en particulier le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

6h11 - France Moreau, candidate LFI en Maine-et-Loire, retirera finalement ses bulletins

La confusion, de mise dans le Maine-et-Loire, n'est plus. France Moreau, candidate du Nouveau Front populaire dans la 5e circonscription du Maine-et-Loire, a annoncé sur X qu'elle retirera ses bulletins de vote et ses professions de foi pour le second tour. Le candidat RN Gilles Bourdouleix avait dans un premier temps annoncé qu'il se retirait mais a finalement déposé sa candidature en dernière minute, ouvrant ainsi la perspective d'une triangulaire.

6h05 - Pas de débat d'entre deux tours mais une soirée spéciale sur BFMTV

Devant l'impossibilité de monter un débat entre les représentants majeurs des trois blocs en présence pour le second tour des législatives, BFMTV proposera une soirée spéciale au cours de laquelle se succéderont à l'antenne Gabriel Attal, Jordan Bardella, et Marine Tondelier. Ils auront chacun une heure pour convaincre et leur ordre de passage à l'antenne n'est pas encore connu.

6h00 - Jordan Bardella affirme que le RN aura « une majorité absolue » à l'Assemblée nationale

« La politique est une affaire de vagues, et celle qui nous porte est puissante. Il faut conjurer le spectre d'une majorité relative parce qu'on ne peut pas prendre le risque d'arrêter la France pendant trois ans, alors que le monde continue d'avancer », explique Jordan Bardella au « Figaro ».

Les Echos

 

 



03/07/2024
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 374 autres membres

blog search directory
Recommander ce blog | Contact | Signaler un contenu | Confidentialité | RSS | Créez votre blog | Espace de gestion