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Viols, le Hamas en accusation

 

 

La plupart des femmes violentées, violées et mutilées
lors des attaques du Hamas en Israël le 7 octobre ne
sont plus là pour en parler. Mais les 1 500 dépositions
recueillies par les enquêteurs israéliens auprès des rescapées
et des témoins sont assez accablantes pour que le
doute ne soit pas permis sur l’usage du viol comme arme de
guerre par les terroristes palestiniens.


Cette pratique, hélas vieille comme le monde, a pris en
l’espèce l’aspect de viols en réunion, de tortures et de mutilations
sexuelles. Ces actes barbares sont-ils le fait d’une
bande incontrôlée de soudards psychopathes ou bien une
opération orchestrée par les chefs du Hamas pour humilier
et déshumaniser l’adversaire ?La communauté internationale
est, en tout cas deux mois après les faits, en train de prendre
conscience de l’étendue du drame.


Pourquoi les Nations unies, dûment alertées par les Israéliens,
ont-elles lanterné de longues semaines avant de dénoncer
ces actes intolérables ? L’ONU se retranche derrière la
nécessité de documenter et prouver ces exactions, ce qui
peut à la rigueur s’entendre. Mais on comprend moins pourquoi,
fin novembre, des organisations féministes qui défilaient
dans certaines capitales, dont Paris, pour dénoncer les violences
faites aux femmes, ont écarté la présence de manifestantes
israéliennes.


Faut-il en déduire que tous les abus sexuels envers les
femmes ne se valent pas ? Cette sous-estimation alimente
en Israël le chagrin et la colère. Sans illusions sur la haine
que leur vouent des extrémistes arabes qui ne rêvent que de
les rejeter à la mer, les Israéliens ont l’impression de payer
pour l’idée répandue qu’ils seraient, dans tous les cas de
figure, les agresseurs et les spoliateurs des Palestiniens.


L’ancrage de ce stéréotype a peut-être quelques raisons
objectives. Mais comment pourrait-il excuser ce « deux
poids, deux mesures », assez répandu dans les opinions occidentales,
lorsqu’il est question, dans le conflit du Proche-
Orient, des violences envers les civils et particulièrement
envers les femmes, et cette répugnance à qualifier l’horreur
puis en désigner les auteurs ?


Une raison pour laquelle la trêve à Gaza n’a pas été reconduite,
prolongeant le calvaire des civils dans l’enclave palestinienne,
serait le refus du Hamas de libérer d’autres otages,
parmi lesquels des femmes qui pourraient témoigner de ce
qu’elles ont subi le 7 octobre et ensuite. L’organisation terroriste
a beau nier en bloc, les témoignages concordants tombent
en avalanche. Et il faudra bien que le Hamas réponde
de ses actes devant le monde et devant les femmes.

 

                Christophe Lucet éditorial Sud-Ouest

 



08/12/2023
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