2355- Bon! on arrête les conneries ? 14 posts
ANALYSE - Climat hystérique, surenchères militantes, détestation de l’État, désinformations multiples, polémiques incessantes, manipulations de l’opinion… Quelque chose ne tourne plus très rond dans une partie des rédactions françaises.
La séquence « cartons rouges et sifflets au Stade de France » illustre parfaitement ce phénomène. Initiée par la CGT 93 puis relayée avec zèle par de nombreux médias (BFM TV, France Info, France 2, RMC Info, Le Monde, L’équipe…), elle s’est soldée par un fiasco inversement proportionnel au tapage imposé durant des jours.
Une nouvelle fois, le projet de déstabilisation politico-médiatique n’a pas obtenu le résultat escompté.
Pour ce qui concerne le mouvement des casseroles, tout comme celui des blocages qui l’a précédé, son hyper médiatisation donne la fausse impression d’une tendance massive tandis qu’il s’agit le plus souvent de quelques dizaines de syndicalistes de-ci de-là. À chaque fois, le même procédé journalistique, donner l’illusion du nombre, multiplier les duplex et micro trottoirs, inciter implicitement les français à la mobilisation.
Incontestablement, un certain nombre de rédactions - notamment de services publics -fonctionnent désormais « en roue libre » et ne font même plus semblant de respecter les règles de la profession, les équilibres éditoriaux ou le procédé contradictoire ; dans une sorte de désinhibition où toutes les forfaitures pourraient s’accomplir sans jamais avoir à s’en excuser et encore moins craindre de sanctions.
Ainsi, plutôt que de se remettre en question, le microcosme médiatique poursuit sa croisade avec toujours plus de véhémence, d’outrance. Et ce n’est pas l’encéphalogramme plat de l’Arcom, organisme en état de mort cérébrale, qui permettra de répondre au sentiment d’impunité éprouvé par ces journalistes peu scrupuleux.
Il n’empêche, les conséquences de ces manipulations médiatiques sur une population déjà ébranlée par les crises peuvent être considérables voire mener le pays au pire. Mais de cela, les rédactions concernées se moquent comme de leur premier cours de déontologie.
Via #mediascitoyens