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ÉDITORIAL
Une vache salers
en porte-bonheur

 

Ovalie.jpg

 

OVALIE

 

 

Avec ses cornes en forme de lyre et sa belle robe acajou,

Ovalie est la mascotte du 59e Salon de l’agriculture qui
ouvre ses portes aujourd’hui à Paris. La jolie vache salers
sera-t-elle le porte-bonheur des agriculteurs français autant
que des Bleus du rugby en cette année de Coupe du
monde en France ? Il fait le souhaiter, car les contraintes pesant
sur les élevages et les cultures n’ont jamais tant donné à
ses producteurs le sentiment de devoir travailler avec un boulet
au pied.
L’agriculture est une des mamelles du pays mais la « ferme
France » ne va pas très fort. Des prix de l’énergie qui tapent, de
l’eau qui manque, des réglementations qui s’empilent, des
jeunes qui hésitent à prendre la relève, les marchés chamboulés
par la guerre en Ukraine : n’en jetons plus, la cour est
pleine et les cortèges de tracteurs qui ont sillonné nos villes ces dernières
semaines ont fait passer le message anxieux de la profession.
Le malaise vient, par exemple, de l’augmentation des importations
de viande de boeuf, de porc et de fruits et légumes au détriment
des produits tricolores moins compétitifs. Et ce, au moment
où la « souveraineté alimentaire » est le nouveau mantra
des pouvoirs publics. Certes, la France reste une puissance verte
de premier plan. Mais les slogans et la vitrine flatteuse du salon de
la porte de Versailles ne doivent pas nous illusionner sur son déclin
relatif et la fatigue de ses forces vives.
Il est important d’en faire le constat pour ne pas laisser dépérir
notre agriculture. Caprices du climat, yo-yo des prix, attaques
parasitaires, épizooties, inflation de normes : la
somme des aléas que doivent gérer les exploitants est souvent
mal appréciée des citadins. Ceux-ci oscillent fréquemment
entre deux tentations : dénonciation de l’agriculteur
« pollueur » ou célébration du modèle fantasmé de la petite
exploitation familiale parée de toutes les vertus.
Montrer l’agriculture telle qu’elle est fait tout l’intérêt du
salon. Derrière les charmes bien réels des concours agricoles
et des produits du terroir, on découvre les évolutions techniques,
entrepreneuriales, génétiques, numériques d’une profession
très diversifiée, où le salariat domine et qui n’a jamais
autant eu besoin de têtes et de bras pour relever les défis.
Celui consistant à produire en France, en panachant intelligemment
le bio et le conventionnel tout en respectant l’environnement
et en s’adaptant au changement climatique est à
la fois redoutable et exaltant. Le relever est vital pour notre
pays. Et tant pis si les deux filles de la vache mascotte du salon
parisien ont été baptisées « Utopie » et « Utopia ».

 

                       Christophe Lucet édito Sud-Ouest

 

Emmanuel M.jpg

 

 

À Cahors, visite surprise de François Hollande et Julie Gayet au musée Henri-Martin


  • François Hollande et Julie Gayet entourée de l'équipe du restaurant le Palais.
    François Hollande et Julie Gayet entourée de l'équipe du restaurant le Palais. DDM Manon Adoue
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l'essentielL'ancien chef d'Etat et son épouse étaient de passage ce samedi à Cahors. Ils ont visite le musée Henri-Martin inauguré il y a quasiment un an, en présence de Jean-Marc Vayssouze. 

Ce qu'il y a de bien avec les visites imprévues c'est qu'elles ont le charme que le protocole n'autorise pas. Ce samedi matin, François Hollande, l'ancien président de la République et sa compagne l'actrice Julie Gayet étaient de visite au musée Henri-Martin à Cahors. " Ce n'était pas vraiment prévu, ils m'ont téléphoné vendredi", glisse Jean-Marc Vayssouze, le maire de Cahors qui a joué, de bon cœur, le guide touristique. " On a eu l'idée de s'arrêter en revenant de Toulouse, sur la route de la Corrèze, il s'agit d'une petite visite amicale ", reconnaît François Hollande que nous avons pu rencontrer après la pause déjeuner au restaurant le Palais à Cahors. Visiblement encore enchanté de sa visite : " C'est un lieu exceptionnel qui réunit des œuvres d'art prestigieuses et une architecture impressionnante".

Il reprend : " C'est une collection magnifique, même à Toulouse, ils n'ont pas ces tableaux. Les réunir ici, dans un même lieu, c'est un pari fou ". Henri-Martin, l'ex président originaire de la Corrèze connaissait déjà bien. Mais cette fois-ci, il a l'impression de le " redécouvrir sous un autre angle". Son coup de cœur ? " Le tableau impressionnant qui représente le monument aux morts de Cahors". Il a aussi été ému par le " Paris, place de la Concorde". Julie Gayet a été particulièrement sensible " à la collection sur Gambetta, " ce fervent défenseur de la liberté de la presse pourtant caricaturé et attaqué par les médias". À leur sortie du musée, Julie Gayet a également salué " la beauté du cinéma le Grand Palais".

C'est ainsi que ce midi, le couple est arrivé à l'improviste, avec le maire de Cahors, le metteur en scène de Julie Gayet et le service d'ordre, au restaurant le Palais. " Une dame du musée avait appelé pour réserver sans en dire plus sur les personnalités. Mais les consignes étaient précises : une table de quatre et une table de trois. À 13h30, à notre grande surprise, on a donc vu le petit groupe passer la porte du restaurant, aisément et à l'improviste ", raconte Catherine Teissedre, la co-gérante du restaurant. Sans hésiter, elle ouvre la 4ème salle de l'établissement, celle des grands jours. 

 

Les restaurateurs cadurciens ont déjà reçu Nicolas Sarkozy et... Valérie Trierweiler

François Hollande aurait pu prendre la salade Henri-Martin, à la carte du bistrot cadurcien pour être raccord avec sa visite. Il a préféré un poisson arrosé d'un bon Malbec du domaine de Mercuès, les ailes de Mercuès. " Julie Gayet a pris la chiffonnade d'Aubras et s'est régalée. Je l'ai trouvée très spontanée et naturelle", confie encore la co-gérante. Ironie du sort : Catherine et Jean-Michel Teissedre ont travaillé pendant des années à Paris en étant très proche du Palais de l'Elysée alors que François Hollande y était alors aux commandes. " C'est la première fois que l'on rencontre le couple, pourtant, à Paris, quand on avait notre restaurant Le comptoir Boétie, dans le 14ème arrondissement, son bureau était tout près de chez nous".

 

Le destin voulait que la rencontre ait finalement lieu à Cahors. " À Paris, on a déjà reçu Nicolas Sarkozy et plusieurs députés à manger", ajoute le gérant. Autre ironie du sort, plus cocasse celle-ci : Valérie Trierweiler, l'ancienne compagne de François Hollande avait aussi ses habitudes dans le restaurant des Teissedre où elle venait commander une bouteille, au moins une fois par an, avec un sceau et de la glace pour l'anniversaire de sa fille. François Hollande et Julie Gayet, le couple du gotha politique chez Jean-Michel et Catherine Teissedre, le couple de restaurateurs lotois, on a quand même envie de croire que c'était écrit. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



28/02/2023
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