"Réaffirmons clairement ce que nous voulons faire et engageons-nous à ce que ce soit notre première réforme du second quinquennat d'Emmanuel Macron", a ajouté M. Ferrand, alors que certains membres du gouvernement, comme le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, poussent pour remettre la réforme sur les rails sans attendre 2022. "On ne réforme pas pour se donner une image. Trois Français sur quatre estiment que la relance économique est la priorité du moment. Ils ont raison", a souligné M. Ferrand.
Castex, "une évidence"
Le président de l'Assemblée a par ailleurs qualifié d'"évidence" que le Premier ministre Jean Castex, "qui fait bien son travail, reste à Matignon". "Est-ce que tous les ministres sont en phase avec leurs écosystèmes respectifs? C'est au Premier ministre d'en juger avec le président", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la vaccination, M. Ferrand a estimé qu'elle devenait "un impératif absolu", surtout "chez les soignants et les professionnels travaillant en Ehpad". "La stratégie du passager clandestin qui consiste à attendre que les autres reçoivent leur injection est incompréhensible", a affirmé M. Ferrand selon qui "cette attitude est en train de remettre en cause la gratuité des tests de dépistage" et "menace les plus fragiles, les finances publiques, la reprise économique (...) et notre vie sociale".
(avec AFP)