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trains : Railcoop, l’autre SNCF ?

 

 

 

TRANSPORT Une coopérative du Lot souhaite rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon en 2022

Au mieux, il faudra attendre mi 2022 pour l’entendre mais il faut bien reconnaître que l’annonce,sur les quais de la gare Saint-Jean,
du départ imminent du « train Railcoop à destination de Lyon » devrait trancher radicalement d’avec la litanie des messages concernant
les arrivées et départs de trains Inoui ou TER.
Cette annonce ne pourra être audible un jour que si la première coopérative ferroviaire de France, Railcoop, basée à Figeac (Lot) va au
bout d’un projet imaginé en février 2019. « L’idée est née de l’ouverture totale à la concurrence du transport ferroviaire en décembre 2020,
dans la tête de gens issus des secteurs de l’énergie, des gens du ferroviaire, dont des anciens de la SNCF », explique Alexandra Debaisieux,
directrice générale de la Société coopérative d’intérêt collectif. 690 000 voyageurs par an Des « têtes » qui ont rencontré SNCF Réseau, puis le ministère et qui en sont revenues convaincues de la faisabilité d’une exploitation rentable de la ligne Bordeaux Lyon.
« Nous avons réalisé une première étude de marché qui nous a permis de préparer un business plan », poursuit la DG. Un modèle économique qui a été validé par la suite par le cabinet Systra, filiale de la SNCF leader de l’ingénierie et du conseil ferroviaire, qui estime qu’à partir de 650 000 voyageurs transportés la ligne peut être rentable.
Cela tombe bien puisque le projet de Railcoop vise à en transporter au moins 690 000 entre les deux métropoles. « Cette prévision
de trafic a également été validée par le cabinet lyonnais Copomo », ajoute Alexandra Debaisieux, tout en précisant que ce cabinet de conseil
en mobilité est dirigé par Quentin Neurohr, également sociétaire de la coopérative ferroviaire. 1,5 million d’euros à lever.
Le projet de faire vivre un marché ferroviaire province-province en train classique, à prix abordable, ne semble donc pas prêt de dérailler,
mais il n’est pas encore bien aiguillé. « Il nous faut désormais devenir légalement opérateur ferroviaire.Pour cela, il nous faut atteindre
un capital social de 1,5 million d’euros via le sociétariat afin de pouvoir déposer le dossier de certification de sécurité et d’obtenir la
licence ferroviaire », détaille la directrice générale.
Une étape qui a nécessité l’embauche – il arrive en septembre prochain –,d’un expert issu des rangs d’un acteur étranger de transport ferroviaire.
Ce spécialiste devrait permettre à Railcoop, initiative accompagnée par la région Occitanie, le territoire de Grand Figeac, l’association Les
Scoop Occitanie et le Collectif pour une transition citoyenne, de décrocher, d’ici avril 2021, le statut sans lequel rien n’est possible.
Trois liaisons par jour en… 6 h 47
En attendant, Railcoop rencontre les constructeurs de rames, comme Alstom et négocie avec le gouvernement pour financer les
garanties nécessaires à la location de matériel. « Nous sommes intéressés par des rames de type Regiolis. Avec un temps de trajet évalué à
6 h 47, la ligne qui partira trois fois par jour des deux villes (matin, fin d’après-midi et train de nuit) et desservira Bordeaux, Libourne, Périgueux, Limoges, Saint-Sulpice-Laurière, Guéret, Montluçon, Gannat, Saint-Germain-des-Fossés, Roanne et Lyon, n’entrera pas en concurrence avec les liaisons aériennes entre les deux métropoles. L’étude Systra montre que les voyageurs qui seront intéressés par ce train
où l’enjeu de vitesse est clairement secondaire, veulent en finir avec le trajet en voiture et en bus.
Mais avant de transporter des passagers, c’est d’abord en remplissant des rames de fret que la compagnie va se faire la main. « Dès la
mi-2021, nous souhaitons faire une offre de service fret sur une ligne Figeac-Toulouse », affirme Alexandra Debaisieux qui ajoute : « Une fois
que nous aurons fait nos preuves,valider notre modèle sur notre ligne étendard, la Bordeaux-Lyon,nous ouvrirons d’autres lignes en
train classique pour mieux connecter les  territoires. » Ambitieuse, Railcoop envisage même de réexploiter des lignes abandonnées.

Pascal Rabiller   Sud-Ouest

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La crise sanitaire est venue freiner les avancées notoires réalisées par Chef de l'Etat E. Macron tant pour la France que pour l'Europe.

«La politique exige des traditions, des réseaux, des présences, du passé. Aujourd'hui, en effet le président n'a pas de parti. » Alain Minc

           
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Julien Denormandie à l’écoute de l’agriculture lotoise

 

Le ministre a fait le tour des dossiers avec les représentants du monde agricole.

 

Ce vendredi 24 juillet, Julien Denormandie, ministre de l’agriculture et de l’alimentation s’est déplacé dans le Lot, sur invitation d’Huguette Tiegna, députée. Il a tout d’abord échangé avec le bureau de la Chambre d’agriculture du Lot, puis, accompagné du maire de Floirac et des élus, il s’est rendu au GAEC Goudoubert père et fils, éleveurs ovins. La visite s’est terminée à Creysse où il a rencontré les responsables de la station expérimentale nucicole Perrical-Nord dont la création a pour objectif d’optimiser les coûts de production et la rentabilité dans un marché mondial à forte concurrence sur les prix mais aussi, améliorer sur le territoire français, la culture du noyer, sous l’égide de la Commission Technique de l’AOPn Noix.

 

Cette visite a représenté une importante opportunité d’évoquer les enjeux du territoire : la situation de l’abattoir de Gramat, l’inquiétude des éleveurs quant au label Agneau fermier du Quercy, les retenus d’eau, la filière chanvre, l’installation des jeunes, les projets alimentaires de territoire et l’agrotourisme. La crise sanitaire du Covid-19 a fortement impacté certaines filières agricoles dépendantes notamment du tourisme, l’évènementiel et de la restauration hors domicile (fromages AOP/IGP, des viandes comme le veau, le chevreau, les volailles de spécialités comme le canard à rôtir ou encore la viticulture ou la brasserie, etc…). En effet, de nombreuses exploitations ont accumulé des stocks de produits non vendus, à la suite du confinement.

 

Le ministre a pris hier, un décret sur l’allongement exceptionnel de la durée d’écoulement des stocks afin de mettre à disposition des Français, des produits locaux et de qualité à un juste prix. Il a évoqué la nécessité de régler la problématique des retenues d’eau au regard du réchauffement climatique. Le Lot est l’un des départements les plus menacés par la pénurie d’eau et pourrait être un territoire « expérimentateur ». Des propositions seront faites prochainement. Il a souligné le rôle majeur du président de la République Emmanuel Macron dans la négociation du budget de la PAC, qui permet de garantir et stabiliser le revenu des agriculteurs.

 

« La simplification des circuits de distribution des produits ainsi que l’augmentation de la durée de leur écoulement permet aux filières agricoles de s’adapter à une situation post-crise inédite. C’est une évidence pour le milieu rural, aujourd’hui conscient de ses responsabilités et de la nécessité de créer de nouvelles filières, plus directes et plus en prise avec le consommateur final. Au plus fort de la crise sanitaire planétaire, nous avons touché du doigt les limites de la mondialisation, et perçu la nécessité d’un renouveau de l’agriculture, un renouveau raisonné, diversifié et surtout reterritorialisé. Et au détour de cette prise de conscience, nous avons aujourd’hui l’opportunité de nous porter au chevet de notre production rurale, notamment de la noix, et d’apprendre à protéger ceux qui la servent, et qui nous nourrissent » a souligné Huguette Tiegna, députée du Lot, qui a appelé de ses vœux, la relance de la filière chanvre dans le Lot et la création d’un statut d’auto-agriculteur, qui consacrera légalement ceux qui s’essaient à la production agricole, notamment les jeunes. Ce statut intermédiaire les protégerait et offrirait la possibilité d’un investissement financier moindre et d’un glissement progressif vers une production élargie.

 

 

                                                  

Julien Denormandie à l’écoute de l’agriculture lotoise

 

 

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Pascale Sudret (voir ,ci dessous, le commentaire de La Mémoire)

 obsèques ce mercredi 5 aout à 10h en l'église Saint Barthélémy à Cahors

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



11/06/2020
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