1424- Le bistrot de Marco 128 posts

 

 

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La rentrée approche .Les enfants reprennent le chemin de l'école, les collégiens et les lycéens celui de leur établissement scolaire, les étudiants quittent le giron familial. Le travail a repris s'il s'est arrêté pour les actifs. Les retraités veillent sur les petits enfants. Ceux qui n'ont pas d'emploi ont quelques chances supplémentaires avec des créations plus nombreuses….Le bistrot retrouve ses habitués. Bonne rentrée!

MB

  
L’image contient peut-être : océan, ciel, plein air et eau

 

Chantal Bonnemayre à : Capbreton, Aquitaine, France.

 

CAPBRETON hier soir ... instant magique  � Photo sans aucune retouche

                                                

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   Cahors. Entre Bernard Charles et Jacques Chirac. Petites anecdotes croustillantes…

Bernard Charles, ancien député-maire de Cahors, ne cache pas son admiration pour Jacques Chirac, à qui il rend hommage, en glissant quelques petites anecdotes croustillantes...

Lors du sommet Franco-britannique de Cahors, en février 2001, Bernard Charles en grande discussion avec Jacques Chirac, Lionel Jospin et Tony Blair.
Lors du sommet Franco-britannique de Cahors, en février 2001, Bernard Charles en grande discussion avec Jacques Chirac, Lionel Jospin et Tony Blair.

« En décembre 1983, après ma première élection de député, j’étais avec Michel Crépeau, dans le couloir de l’Assemblée nationale. Jacques Chirac arrive avec Jean-Claude Gaudin. Il me dit : « Je tiens à vous féliciter pour votre élection, mais j’ai fait campagne contre vous avec Gaudin et je ne suis pas sûr que notre cavalcade commune dans toute la circonscription ait beaucoup aidé notre candidat, mais c’est bien qu’un Radical arrive à l’Assemblée nationale. »

C’est quand Philippe Seguin était président de l’Assemblée Nationale et moi-même secrétaire de l’Assemblée que j’ai vu davantage Jacques Chirac, car Philippe Seguin m’emmenait régulièrement aux déjeuners à l’Elysée, avec le bureau de l’Assemblée nationale. Chaque fois il disait à Seguin, c’est bien que tu viennes avec un Radical proche de la Corrèze et qui en plus est un opposant raisonnable. Il me prenait à part et me disait : « Vous savez que mon père était Radical ». Je lui répondais : « Je sais que cela vous a marqué ».

J’ai eu la chance d’être invité dans des voyages présidentiels avec lui, au Portugal et au Maroc, notamment. Même si Jacques Chirac était un fauve en politique, il aimait les gens et avait plaisir à aller vers eux, à les rencontrer où qu’il se trouve.

« François Mitterrand aimait la France et  Jacques Chirac aimait les Français »

Ayant connu les deux présidents, je dirai que François Mitterrand aimait la France et que Jacques Chirac aimait les Français.

Il savait s’adapter aux gens avec bienveillance, ce que ne savent plus faire aujourd’hui beaucoup de responsables politiques.

Il adorait les repas, les grandes tablées où il pouvait être lui-même. J’ai le souvenir d’un repas dans un bistrot de Porto avec le président Sampaio (Portugal), où il avait beaucoup apprécié cette soirée loin des cérémonies protocolaires qu’il nous avait fait abandonner.

Un de mes derniers contacts personnels avec Jacques Chirac remonte au sommet Franco-Britannique tenu à Cahors, en 2001. Il m’a téléphoné un soir en me disant : « Le prochain sommet se passera à Cahors, je suis content pour vous, pour votre Ville et pour votre département que j’aime ».

Sous ses apparences d’homme sympathique aimant la vie, il avait une grande culture. Il était capable de me demander : « Charles racontez-nous des blagues de carabins, puis de vouloir ensuite parler de réflexions sur la bioéthique. Un exemple. Lors de la venue à Cahors, le cadeau des truffes, lui a fait dire à Tony Blair : « Tu en as moins besoin que moi ». Celui-ci ne comprenant pas, je lui ai expliqué que depuis longtemps, on disait que la truffe était aphrodisiaque. C’était du « Chirac » pur jus !

Il aimait la vie et aimait être aimé. Il était authentiquement français et suscitait l’affection.

Pour ma part, je l’admirais et j’ai été heureux d’un peu le côtoyer, sans oublier ses grands moments : les discours du Vél d’Hiv et de Johannesburg et son refus de la guerre en Irak. »

Bernard Charles, ancien député-maire de Cahors

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



30/08/2019
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