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La Commission européenne   connaîtra-t-elle son nouveau chef demain?

 

L'Allemande Ursula von der Leyen .(Reuters)

L'Allemande Ursula von der Leyen doit,  pour succéder à Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission, obtenir   demain la majorité absolue au Parlement européen. "Il lui faut 374 voix.   Si chacun prend ses responsabilités, elle peut approcher les 400",   calculait pour le JDD un officiel français. Ce qui laisse peu de marge…

=> Le   PPE de droite (182 élus) devrait être loyal à cette proche d'Angela Merkel.

=> Les   sociaux-démocrates (154 élus) font de la résistance. Ce sont eux qui peuvent   faire basculer le vote.

=> Le   groupe centriste (108 élus), dont fait partie LREM, n’a pas encore fait   connaître sa position mais pourrait apporter son soutien s'il récupère une   vice-présidence à la Commission.

L'hypothèse   d'un report du vote n'est pas exclue, si au dernier moment ses   chances d'être élue se réduisent. 

LE JDD/Le journal de demain

 

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Un Français à la tête de la Commission européenne ?          

        Par  Jean Quatremer, correspondant à Bruxelles     LIBERATION                             
L'actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles le 11 avril.L'actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.Photo Aris Oikonomou. AFP        

La France, qui n'occupe plus de poste de direction au sein de l'Union européenne, dispose de trois candidats de droite modérée qui pourraient réunir une majorité au Conseil européen et au Parlement lors des prochaines élections : Michel Barnier, Bruno Le Maire et Christine Lagarde.      

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Bien malin celui qui connaît déjà le nom du prochain président de la Commission. A cinq semaines des élections européennes, la seule chose qui semble à peu près acquise est que le système des «spitzenkandidaten» (la tête de la liste arrivée en première position décroche la timbale), celui qui a permis au social-chrétien Jean-Claude Juncker de s’emparer du poste en 2014, est mal en point. Le choix reviendra sans doute, comme par le passé, au Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement de juin, le nouveau Parlement se contentant de l’approuver (ou pas).

Il faut dire que les conservateurs du PPE (parti populaire européen), qui sont certains d’arriver en tête, «ont placé la barre très bas en désignant Manfred Weber comme tête de liste», ricane un membre du gouvernement français, «ce qui ouvre le jeu». De fait, personne n’imagine que ce personnage falot, ne parlant pas un traître mot de français, qui n’a jamais été ni Premier ministre (un minimum depuis 1995) ni ministre, dont le seul titre de gloire est d’avoir dirigé le groupe PPE du Parlement, puisse se hisser à ce poste surdimensionné pour lui. D’autant que ce membre de la CSU, la branche bavaroise très droitière de la CDU allemande, n’est pas précisément un candidat de compromis acceptable par le centre et la gauche.

Carte à jouer

Sans compter que dans le prochain Parlement, il faudra réunir plus que le PPE et les socialistes pour former une majorité, les deux groupes les plus attachés au système des spitzenkandidaten. Il faudra aussi convaincre les libéraux et sans doute les Verts. Or Weber passe mal partout, y compris au sein de son groupe politique : ainsi LR en France ne le soutient que du bout des lèvres, mais c’est aussi le cas de plusieurs autres délégations nationales. Les socialistes, qui avaient une carte à jouer, n’ont guère été mieux inspirés en désignant Timmermans, l’actuel vice-président de la Commission. Même s’il a été plusieurs fois ministre aux Pays-Bas, il n’a aucune chance d’être soutenu par son gouvernement. En outre, après des débuts en fanfare, il s’est fait totalement marginaliser par Martin Selmayr, le chef de cabinet de Juncker puis secrétaire général de la Commission. Si l’on ajoute à cet état des lieux le fait que plusieurs groupes politiques dont les libéraux n’ont pas désigné de tête de liste, cela ouvre le jeu pour des personnalités extérieures au jeu des spitzenkandidaten.

Vaste paquet

Michel Barnier, le négociateur du Brexit, est sans doute celui qui réunit le plus de suffrages : en France, par exemple, il peut compter sur le soutien de la liste Renaissance, des Républicains, sa famille d’origine, voire d’une partie de la gauche. Mais il est toujours occupé par le Brexit, une œuvre inachevée qui ternit son bilan. D’autres noms pourraient s’imposer, comme celui de Christine Lagarde, l’actuelle patronne du FMI, qui a les faveurs de la chancelière allemande. Des surprises ne sont pas à exclure, exactement comme le fut celle de Jacques Delors en 1984 que personne n’avait vu venir. On peut penser par exemple à Bruno Le Maire, l’actuel ministre des Finances, lui aussi LR d’origine, qui parle parfaitement allemand, un sacré avantage dans l’Union actuelle, et vient opportunément de publier un petit manifeste le Nouvel Empire, l’Europe au XXIe siècle. L’avantage de ces trois candidats potentiels est qu’ils sont de droite modérée et donc susceptibles de réunir une majorité au Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi qu’au Parlement européen. Ils sont certes tous Français, mais on cherche sur la scène européenne des personnalités intéressées par le job et possédant une envergure suffisante.

Mais cette nomination fera partie d’un vaste paquet, ce qui accroît les chances d’un candidat hexagonal puisque la France n’occupe plus aucun poste de direction. Il faudra en effet désigner le président du Parlement, du Conseil européen et de la BCE ainsi que le ministre des Affaires étrangères de l’UE. La France n’entend pas cette fois laisser l’Allemagne à la manœuvre, comme elle l’a fait en 2014, François Hollande s’étant désintéressé de l’affaire…

Jean Quatremer  correspondant à Bruxelles
 
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Georges Pompidou, lotois d’adoption

Il y a 50 ans, le 15 juin 1969 Georges Pompidou était élu Président de la République. Alors qu’il n’était encore que Premier Ministre, il avait prononcé un discours à Cahors dans les locaux du Crédit Agricole le 16 avril 1968 dans lequel il abordait les problèmes de l’agriculture dans la construction de l’Europe, les besoins de formation… politique. On reconnait notamment parmi l’assistance Maurice Faure, Bernard Pons….Quercy.Net

 

 

 
       


18/06/2019
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