1361- Ma Revue de presse du nouvel an 96 posts

 

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L'édito du jour   

 Jean-Claude Souléry                                                            
                                    

Il faudra bien, un jour prochain, payer l'addition. En finir, un jour prochain, avec ces samedis de totale liberté où, sous prétexte qu'on porte un gilet jaune, qu'on appartient à la classe des déclassés, à l'ultradroite ou à l'amicale des anars, il serait permis de casser la vitrine du commerçant, puis, au passage, et à condition d'être en surnombre, de rosser les cognes. Il faudra bien, un jour prochain, que cesse ce qu'on pourrait appeler la révolte des ronds-points, ou, disons-le, ce grand bordel des fins de semaine.

 

Pour chaleureux qu'aient été les premiers barrages de ronds-points, sympathiques les premiers Gilets jaunes que nous y avons rencontrés, pour justifiée qu'ait été une bonne part de leurs revendications, celles notamment sur le pouvoir d'achat en berne des classes moyennes et populaires, il y a comme une exaspération qui monte, le début d'un nouveau ras-le-bol, antijaune celui-là. Tout simplement parce que, si le gouvernement connaît l'usure du « dégagisme », il en est de même de ces révoltés forts en gueule qui nous rabâchent à longueur de BFM une même révolte.

Plusieurs raisons expliquent ce qui n'est pas encore un revirement de l'opinion mais pourrait bientôt y ressembler. Au bout de cinq semaines, au fur et à mesure que la mobilisation des Gilets jaunes diminue en quantité, nous assistons à une radicalisation des derniers protestataires, comme si, désormais, l'essentiel était la destruction de tout ce qui représente, concrètement ou symboliquement, notre République. La violence physique qui s'ajoute à la brutalité des slogans nous fait même craindre le pire.  « L'effet de groupe » n'excuse pas tout, et notamment les images de motards de la police cernés par des énergumènes prêts au lynchage. En Russie, aux États-Unis ou au Venezuela, les policiers auraient vraiment tiré. En République française, il est heureux que nos flics aient un peu de sang-froid.

De même, ces énergumènes en jaune entonnant la triste « Quenelle » antisémite de Dieudonné, et braillant, bras tendu, leur fascisme de pochtrons. Un peu plus loin, une vieille dame qui se déclarait juive, s'est vue hurler au visage : « Dégage, la vieille » et même pire…

Ailleurs, un pantin dont la tête représentait Emmanuel Macron a été décapité. Quoiqu'on pense d'un Président – et on peut dénoncer vertement sa politique –, voilà une posture perverse comme si le jaune virait au rouge-brun, comme si la détestation antirépublicaine virait au Ruffin-Marine.

Les quelque 3 milliards d'euros perdus dans le désordre de ces dernières semaines ne sont pas une vue de l'esprit, une figure de style que le grand patronat utiliserait pour effrayer le bourgeois.

C'est une dure réalité pour le petit commerçant, pour l'artisan laborieux, celui qui pendant les semaines de Noël ne demandait rien d'autre que de travailler un peu plus que d'habitude – un luxe de gros capitaliste ?

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Je t’aime, dit le Petit Prince Moi aussi je te veux, dit la rose Ce n’est pas pareil…, répondit le Petit Prince

… vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d’affection, de compagnie… Vouloir, c’est chercher à faire nôtre ce qui ne nous appartient pas, c’est s’approprier ou désirer quelque chose pour nous combler, parce qu’à un moment donné, quelque chose nous manque.

Aimer, c’est désirer le meilleur pour l’autre, même s’il a des aspirations différentes des nôtres.

Aimer, c’est permettre à l’autre d’être heureux, même si son chemin est différent du mien. C’est un sentiment désintéressé qui naît d’un don de soi, c’est se donner entièrement à partir de notre cœur.

Quand on aime, on donne sans rien demander en échange, pour le simple et pur plaisir de donner. Mais il est aussi certain que ce don, ce don de soi, complètement désintéressé, ne se fait que quand on connaît. Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons, parce qu’aimer veut dire se jeter dans le vide, faire confiance à la vie et à l’âme. L’âme ne s’achète, ni se vend. Et connaître, c’est justement tout savoir de toi, de tes joies, de ta paix, mais aussi de tes contrariétés, de tes luttes, de tes erreurs. Parce que l’amour transcende les disputes, la lutte et les erreurs, l’amour, ce n’est pas uniquement pour les moments de joie.

Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu seras toujours là. Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession égoïste, mais juste être là, en compagnie silencieuse.

Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les tempêtes, ni mes hivers.

Aimer, c’est donner à l’autre une place dans mon cœur pour qu’il y reste comme un père, une mère, un fils, un ami, et savoir que dans son cœur à lui, il y a une place pour moi.

Donner de l’amour ne vide pas l’amour, au contraire, il l’augmente. La manière de donner autant d’amour, c’est d’ouvrir son cœur et de se laisser aimer.

J’ai compris, dit la rose Ne cherche pas à comprendre l’amour, "VIS-LE", dit le Petit Prince.

- Texte Influencé par le Petit Prince. Exceptionnelle aquarelle originale d'Antoine de Saint-Exupéry utilisée pour l'illustration du Petit Prince.

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27/12/2018
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