L'obsessionalimentaire rend elle fou?

Mathieu Granel (FB)

 Les interdits alimentaires ont toujours participé à faire les religions : judaïsme, christianisme, islam. Ils ont toujours procédé de croyances, d'une vision du monde idéologique. L'antispécisme (véganisme, végétarisme...) n'est pas une maladie, c'est une religion ! Appuyé de la science de notre époque pas nécessairement objective, étant toujours soumise à l'idéologie dominante, à une épistémè (ensemble des connaissances d'une époque et de ses présupposés.) Au temps de Galilée elle croyait que la Terre était plate soumise à la doctrine chrétienne, aujourd'hui elle interprète de façon erronée des études aveuglée par un sentiment religieux écologiste obsédé par une entreprise éminemment religieuse qu'est la purification, non plus de son âme, mais de son corps.
Autrefois l'on confessait son péché de paresse et de gourmandise dans le confessionnal au prêtre, aujourd'hui nous les confessons dans le cabinet médical à nos prêtres contemporains, les médecins (ceux qui disent le Bien et le Mal), les nouveaux référents à consulter pour son salut, passant, là aussi comportement éminemment religieux, par la condamnation de la jouissance qui ramène au corps, donc au présent, donc aux cycles, donc au temps qui passe, donc à notre mortalité. Et la religion d'être toujours un souhait vain d'immortalité ou de longévité en l'occurrence, la première n'étant que la seconde sous forme d'éternité.
Nous rions aujourd'hui de la pensée d'une Terre plate, nous rirons peut-être dans quelques années ou siècles de nos peurs hygiénistes et climatiques contemporaines. Cela lorsque religion verte et capitalisme vert auront terminé leur cycle, comme le capitalisme chrétien et la religion chrétienne ont fini un jour le leur avant de permettre la religion libérale et le capitalisme du même nom. Ainsi va l'histoire humaine : elle s'écrit de fil religieux en aiguille capitaliste, l'une venant toujours soutenir l'autre et vice-versa. C'est de cette façon que la vie se perpétue et que l'espèce humaine se conserve, la religion étant à échelle humaine ce que le grégarisme est aux animaux non-humains, instinct de conservation de l'espèce, elle sert à souder les communautés qui semblent toujours avoir besoin d'une mystique collective. Hélas, les athées de devoir faire avec...

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Chaunu Show

16 février, 12:19 ·

Paru dans Ouest France : réforme ferroviaire SNCF Édouard Philippe

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Justice : alerte à la pollution politique

par Jean-Michel Helvig, La REP

De quel droit un ministre se permet-il de condamner le système de défense développé par l’avocat de Jonathann Daval.

Pour un buzz assuré, que ne feraient-ils pas ! Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes, s’est emparé de l’affaire Alexia Daval, cette jeune femme tuée par son mari, et Laurent Wauquiez de celle concernant Gérald Darmanin, le secrétaire d’Etat au Budget accusé de viol par une plaignante, en s’appuyant l’une et l’autre sur la mobilisation en cours contre les violences faites aux femmes. Ce serait tout à fait recevable si ça ne conduisait pour l’une à une intrusion inacceptable (au regard de la séparation des pouvoirs) dans l’administration de la justice et, pour l’autre, à une opération cousue de gros câbles pour régler un compte politique avec un transfuge de LR poursuivi par une plaignante aux antécédents sulfureux.

De quel droit un membre du gouvernement se permet-il de condamner le système de défense développé par l’avocat de Jonathann Daval, passé aux aveux dans le meurtre de sa femme, celui-là consistant à suggérer que, dans la vie du couple, « l’un des conjoints était violent mais ce n’est pas celui auquel on pense ». Et alors ?

C’est un droit absolu de tout accusé d’être défendu, selon les moyens dont il conviendra avec son avocat. Mais pour Marlène Schiappa, « à chaque fois qu’une femme est victime de violences sexistes ou sexuelles et ici d’un féminicide, on trouve des raisons qui justifieraient le fait que cette femme ait été victime ». Une sortie bien dans l’air du temps, où l’on passe d’un déni trop longtemps ancré dans la société de l’ampleur des violences faites aux femmes, à des témoignages individuels rangés dans une loi générale ne supportant plus aucune discussion ou réserve sur le risque de propagation d’un nouvel ordre moral, fût-il pavé de bonnes intentions.

Dire qu’il existe aussi des violences de femmes sur les hommes dans les couples n’est pas une forme de négationnisme à l’égard de la réalité, même si elles sont bien plus rares (17 % des cas mortels). Ce sera à l’instruction d’établir si Jonathann Daval était ce « dominé » vis-à-vis de son épouse qui a basculé dans le meurtre lors de « la crise de trop », selon son défenseur. Pas à Mme Schiappa.

Quant à Laurent Wauquiez réclamant la tête de Gérald Darmanin alors qu’il fait l’objet d’une simple enquête préliminaire du parquet - ouverte du fait d’une plainte -, au prétexte que François Bayrou et Richard Ferrand avaient démissionné sans avoir été mis en examen, il amalgame des affaires judiciaires de nature différente. Et il piétine allègrement cette présomption d’innocence qu’il a pourtant si véhémentement défendue dans le passé en faveur de certains de ses amis politiques. En tout cas, il aura surtout montré que tout président de LR qu’il est, il ne fait pas l’unanimité dans son parti, au moins sur ce sujet où plusieurs dirigeants ont récusé toute démagogie.

La République des Pyrénées

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Stade cadurcien rugby Il y a 50 ans

Holgado.