De la poste de la rue Dupin à la bibliothèque Nationale de France.

François Mitterrand a laissé à Paris,l'empreinte de son passage,durant 14 ans,(deux mandats!)à la Présidence de la République.C'est la seule fois(excepté 6 mois pour Pierre Mendès-France , un an pour Léon Blum et le Front populaire)où la gauche et les socialistes ont été au pouvoir.Que les aigris et insatisfaits se taisent.nous attendons celui qui fera mieux!

Le président Mitterrand nous a laissé,notamment, l'abolition de la peine de mort,5 semaines de congés payés,la retraite à 60 ans,les radios libres,et de grands travaux:la pyramide du Louvre,le Louvre lui même rendu à la culture,le musée d'Orsay(initié parGiscard),la tête de la défense,l'opéra Bastille,la très grande Bibliothèque....C'est dans ce nouveau quartier et sur ce site que je ne connaissais jusque là qu'à la télévision,et sur l'esplanade de la Bibliothèque Nationale de France et au MK2 que je me suis rendu ce week-end,en famille.Dans le hall,entre le cinéma et le Café Bibliothèque,j'ai trouvé à la librairie un petit livre préfacé par Mazarine Pingeot:"Le bureau de poste de la rue Dupin",recueil d'entretiens entre Marguerite Duras et François Mitterrand.

L'action se déroule dans et près de la rue St Benoit,où dans  les années 60 et 70, je déjeunais parfois à "La grosse horloge",restaurant favori de FM et des conventionnels.Là je l'ai aperçu  attablé avec Jacques Attali, Louis Mermaz .C'est  dans ce quartier ,à la Poste de la Rue Dupin,dans cette rue St Benoit que s'est joué son destin,le 1er juin 1944.

Mitterrand-Morland,chef de réseau de résistance avait rendez vous au 5 de la rue Dupin,dans l'appartement de la soeur de Robert, au-dessus de la Poste où ont été arrêtés Robert Anselme,mari de Marguerite Duras et quelques autres, par la gestapo,prévenue par un traitre.

Le futur président  ne fut sauvé que par sa prudence:Il donna un coup de fil du bureau de poste avant de monter.La gestapo était là.Une voix féminine lui dit:"vous faites erreur monsieur"et il s'en fut,rue St Benoit avertir les autres du danger.

A la Libération,le jeune ministre est chargé par de Gaulle d'aller visiter les camps de prisonniers.C'est là ,à Dachau,qu'il retrouvera le mari de Marguerite Duras que georges Beauchamp,son ami fidèle,compagnon de M.C ma collègue et amie,(que j'aurais bien plus tard le plaisir de cotoyer et d'apprécier),ira le récupérer et le ramènera moribond mais vivant à Paris.



15/06/2006
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