985- Revue de presse à ma façon 58 posts

 

 

§  Dominique Orliac · Il y a 2 heures

Proposition de Loi autorisant les Recherches sur les cellules souches embryonnaires :

La rapporteure du texte Dominique Orliac se réjouit de la fin de l'examen du texte

La discussion du texte tendant à modifier la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, dont la députée du Lot Dominique Orliac est rapporteure, s'est poursuivie et achevée mercredi 10 et jeudi 11 juillet dans l'hémicycle.

Cette proposition de Loi portée par les Sénateurs et Députés Radicaux de Gauche depuis de longs mois, qui a dû faire face à l'obstruction parlementaire de plusieurs députés UMP le 28 mars dernier, n'ayant alors pas permis d'achever son examen, devrait donc être votée définitivement dans l'hémicycle mardi 16 juillet prochain, à l'occasion d'un vote solennel après les Questions au Gouvernement.

Au sortir de longues heures de débats et de l'examen des près 300 amendements déposés sur l'article unique de ce texte, Dominique Orliac n'a pas caché sa satisfaction de voir cette loi enfin aboutir : « La recherche sur l'embryon fut une des questions des plus âprement discutées lors de l'examen de la loi de bioéthique de juillet 2011. La majorité des instances consultées avant la révision de la loi de 2004, ainsi que les citoyens ayant participé aux états généraux de la bioéthique, s'étaient prononcés en faveur du régime d'une autorisation encadrée. Pourtant, le législateur avait choisi une solution pour le moins ambiguë juridiquement et moralement : une interdiction assortie de dérogations » a rappelé Dominique Orliac, expliquant : « L'affichage d'un interdit symbolique fort recouvrait en vérité une autorisation qui ne disait pas son nom. Il n'empêchait pas dans les faits l'autorisation de protocoles de recherches sur l'embryon par l'Agence de la biomédecine. Il n'était pas à ce titre plus protecteur, et plus moral, qu'un régime d'autorisation encadrée mais il stigmatisait les chercheurs et, assortissant les dérogations de conditions parfois impossibles à remplir, plaçait les équipes de recherches dans une situation d'insécurité juridique qui privait nos concitoyens de la perspective d'avancées thérapeutiques majeures ».

« Cette proposition de loi, véritablement applicable et responsable, mettra fin aux contentieux et permettra enfin à nos chercheurs de travailler dans la sérénité, avec toutefois des conditions très strictes encadrant toute autorisation de recherche. Ce texte ne remet pas en cause la philosophie générale qui a inspiré toutes les lois de bioéthique depuis 1994 et maintient l'équilibre entre le respect de l'embryon et les perspectives offertes par la recherche et de progrès thérapeutiques », a tenu à préciser la rapporteure du texte.

Pour Dominique Orliac : « La recherche sur les cellules souches embryonnaires est riche en promesses et les méthodes alternatives n'ont pas vocation à s'y substituer mais bien à les compléter. Ainsi, sans nier le caractère efficace des méthodes alternatives, ni leur potentialité scientifique et thérapeutique, il aurait été dommageable, pour la recherche et les patients, d'abandonner la recherche sur les cellules souches embryonnaires, riche de promesses d'applications thérapeutiques. La recherche française n'avait que trop attendue ! ». Citant notamment les perspectives thérapeutiques concernant : « la Dégénérescence Maculaire Lié à l'Age (DMLA), les maladies neuro-dégénératives comme la maladie de Parkinson ou d'Alzheimer, les ulcères cutanés qui affectent notamment les malades diabétiques ou les grands brûlés, la dystrophie myotonique de Steinert, la maladie de Huntington, le diabète insulino-dépendant, ou encore les pathologies cardiaques », la députée du Lot a affirmé : « Je me réjouis que nous ayons enfin pu donner à nos chercheurs un cadre juridique adapté et sécurisé. Ceci dans un seul et même objectif : une amélioration des soins et des traitements pour les patients ».

Le 12 juillet 2013



Pour suivre Dominique Orliac sur Twitter :

https://twitter.com/D_Orliac

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§ 

Le Monde

Le Monde · Il y a 3 heures

Des trains de 30 ans d'âge à remplacer avant de fermer Fesselheim


Le Monde


Les causes du déraillement spectaculaire du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui a fait six morts vendredi, se précisaient samedi 13 juillet. Une pièce de métal défaillante dans l'aiguillage de la voie sur laquelle circulait le train accidenté serait à l'origine du déraillement, a annoncé un responsable de la SNCF.
"Cette éclisse", sorte d'agrafe en acier qui relie deux rails dans un aiguillage, "s'est désolidarisée, elle s'est détachée, elle est sortie de son logement", a précisé Pierre Izard, directeur général des infrastructures après les premiers constats de la nuit de la compagnie.

Dans ce contexte, la SNCF a annoncé le contrôle des 5 000 pièces semblables de son réseau. "La désolidarisation de cette éclisse du rail est l'objet même" des enquêtes judiciaire et techniques en cours, a précisé le patron de la SNCF, Guillaume Pepy.

 

 

 

 



03/07/2013
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