892- Un tsunami financier menace la planète 18 posts

Crise de l'euro : et si c'était infiniment plus grave que prévu ? 

 Un frère Sarkozy, dans les fonds de pension (Médéric) un autre dans les consortiums bancaires (Carlyle) un autre à la présidence C'est cela les intérêts de classes dans les grandes familles d'aristocrates!

un article du Télégraph, le très sérieux quotidien britannique, qui annonce la nouvelle : le Foreign Office a envoyé  cette semaine un message aux ambassades du Royaume-Uni basées dans la zone euro dans le but de les préparer à un effondrement de la monnaie unique et aux émeutes qui pourraient suivre.

Ø      Effondrement bancaire
Le quotidien explique que plusieurs ministres britanniques pensent que  "l'éclatement de l'euro, une idée presque impensable  il y a quelques mois, est désormais de plus en plus plausible."

Il poursuit : "Les diplomates se préparent à aider les ressortissants Britanniques expatriés à faire face à un effondrement bancaire et à des émeutes liées à la crise de la dette".
Un avis partagé par Olivier Delamarche, le gérant de Platinum Gestion interrogé sur BFM, qui craque à la fin de la vidéo  en avouant que "la zone euro va éclater, ça ne peut pas durer". Une opinion que corrobore l'économiste Jacques Attali, qui s'interrogeait vendredi dernier sur 20 Minutes : "Est-ce que l'euro existera toujours à Noël ? Il y a plus d'une chance sur deux pour que la monnaie unique  ne soit plus là ou du moins qu'elle soit en train de se défaire."

Problème de liquidité de la France ?

De plus en plus de signaux d'alarmes indiquent en effet un problème. L'association de défense des droits des militaires (Adefdromil) alerte que depuis deux mois, les militaires, gendarmes, crs n'étaient pas remboursés de leurs primes de déplacement, frais et prime.
L'AFP nous apprend aussi que les bourses des étudiants n'ont pas été versées en temps et en heure, pour des raisons d'informatique selon le Cnous. Et la SNCF a décalé le versement de la pension de retraite des cheminots. Jusqu'ici elle était payée tous les trois mois, d'avance. A compter du 1er janvier 2012, le versement s'effectuera en deux fois: 1/3 le 1er jour du trimestre, les 2/3 restants à J+9.
Il faut dire que l'intensification de la crise de la dette dans la zone euro s'accompagne d'une baisse de la liquidité des Etats. La France, dont la dette est l'une des plus traitées du marché (environ 165 milliards d'euros ont été échangés chaque jour en octobre selon les estimations d'Euroclear), peine à trouver des liquidités pour honorer ses engagements de fonctionnement, notamment vis-à-vis du
traitement des fonctionnaires.

Le 28 novembre, Olivier Sarkozy, directeur financier du fond d'investissement Carlyle et frère du président, a indiqué sur la chaîne  d'informations économiques américaine CNBC : "Une ruée sur les liquidités a commencé en Europe parce qu'il a un problème insoluble de 3 trillions de dollars de dettes."

Un chiffre qui pourrait être bien supérieur selon le Telegraph, qui chiffre à 7 trillions d'euros (7 000 000 000 000 euros) la somme nécessaire  pour sauver la monnaie unique. Pendant ce temps-là, les cours boursiers des banques française dégringolent. Comme le Crédit Agricole  (cliquez sur le lien et choisissez la courbe sur 10 ans). Une inquiétude entretenue par le Figaro qui annonce dans son édition d'aujourd'hui que les "Etats n'ont plus les moyens de sauver leurs banques".

La crise de confiance est, selon le quotidien, en train de monter "d'un cran par rapport à la situation qui prévalait en septembre 2008 après la faillite de Lehman Brothers". 
 Dégringolade des pays européens

 Notre confrère de la Stampa annonce que l''Italie va demander 600 milliards au FMI et que l'Irlande réclame une remise de sa dette (de type 50% grec) et des fonds, chiffré en centaines de milliards..Dans un article paru aujourd'hui, le Telegraph annonce que les coûts de financement en dollars ont grimpé en Europe jusqu'aux niveaux du grand crash de 2008, que les "organisme prêteurs luttent désespérément pour couvrir leur 2 trillions de dollars de déficit (2 000 000 000 000 $)."

Le quotidien rapporte  aussi que les banques centrales et les fonds souverains asiatiques ont choisi de ne pas acheter d'obligations d'États européens parce qu'ils "ont perdu confiance l'euro." Moody's a dégradé la semaine dernière la notation de 12 banques allemandes publique (notamment la Landesbanken). Fragilisant la capacité d'intervention du pays.De leur côté, la situation des citoyens européens n'est pas meilleure. Pour ne prendre que lui, l'endettement des ménages français  a augmenté de 7% en un an, passant à 1 086,86 milliards d'euros (un trillion) en juin 2011. En 10 ans, selon la Banque de France,
le taux d'endettement des ménages est passé de 35% à 55% par rapport au PIB.

Le pire peut être à venir

Les Echos rapportent que hier Standard & Poor's a dégradé quinze grandes banques mondiales, vingt-quatre heures après que Moody's a abaissé de deux crans en moyenne les titres de 87 établissements européens.Guy LeBas, analyste chez Janney Montgomery Scott cité par Reuters, souligne que ces banques verront leurs coûts de financement grimper et donc que les problèmes de liquidité, de financement des entreprises et des ménages risquent de devenir encore moins aisé.La balle est désormais dans le camp de la BCE, de la Fed et de ceux qui fabriquent la monnaie...


 

Nikola und Angela uber alles ! 

Ach ! On fien de zaufer l'Europe, Angela et moi, ou bludo Moi, Zarkozy, furher de Frankreich und Angela, furhera von Deutchland! 

 

On a zaufé l'Europe en laizan à des Fonkzionairs de la Komizion européene la haute main zur le Putchet des Zetats. Tezormais, le Putchet de la Vranze, tout comme zelui de l'Allemagne, de Italia et des zautres Pays de la Zone euro zeront zurfeillés par zes Fonkzionairs de la Komizion. Eh, achtung ! Zi le Putchet depaz l'Ekilipr : Kondrafanzion ! Faudra payer ! Et plus cher ke le Defizit krée ! Za, z'est de la pone Koufernanz ! z'est une idé d'Angela ! Ach ! Gutt. E ch'ai baizé le Kalbar, bien zur…

 

Ch'auré pu exicher, en kontreparti, l'Elekzion du Parlement européen au Zufrach uniferzel, ze ki aurait doné enfin un peu de Demokrazi à zete Europe ke ne konprene plus les Zeuropéens, mais Angela n'était pas chaude pour za. Und moi, za ne m'aranché pas, fu ke mes Zelectzeurs zouferainistes me l'aurait reproché ! D'autant plus ke la Demokrazi, che m'en tampone le Kokillard !

  

Foilà ! Che fou laize, che dois faire les Biberons de Guilia puis retroufer Angela pour zaufer le Monde.

 

Pfffuittt ! Arbeit, touchours Arbeit !

 

 jean victor   joubert   http://lantifadas.midiblogs.com/          

        ****

Menace sur le AAA : pour Moody's, le plan de rigueur français n'a pas suffi


Un tsunami financier menace la planète
 
 
Le montant des produits dérivés qui circule de Tokyo à Londres, de Paris à Athènes est compris entre 600 000 et 700 000 milliards de dollars. Cela représente 12 fois le PIB dégagé en un an sur la planète. Il est devenu totalement impossible qu'une pareille bulle artificielle perdure a contrario des réalités économiques concrètes. Les transactions fictives ont  envahi les transactions commerciales réelles. Les capitalistes à la recherche du profit maximum ont pris des risques insensés. Ils ont bloqué les salaires et, à la place, ils ont développé un crédit à des taux usuraires. La contradiction explose. Les plus grands Etats du monde ne cherchent pas à réguler l'économie casino, les « paradis fiscaux », les krachs boursiers répétés, les inégalités insupportables. Les dettes indignes, privées et publiques, gonflées par la spéculation et encouragées par la déréglementation boursière généralisée finissent par polluer tous les échanges. Panique et chaos menacent le monde si les peuples consciemment et collectivement n'y mettent fin.
 
Mais tout cela n'est pas venu par hasard. Il y a des responsables. Ils sont identifiés. On peut les désigner. On peut agir pour les empêcher de continuer à nuire. On sait parfaitement qu'il y a une politique alternative et qu'on peut la mettre en œuvre.
 
Trop souvent, les  médias, parlent des « marchés » comme s'ils étaient anonymes. Mais ce n'est pas le cas. Qui sont les responsables de tout cela ? 737 sociétés contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales (selon une étude d'économistes et de statisticiens, publiée en Suisse en été 2011), qui met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales et révèle qu'un petit groupe d'acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d'entreprises à travers le monde. Ces gens-là sont dans l'ombre, mais ils ont des gouvernements en pleine lumière qui agissent pour eux.
 
La dictature des marchés financiers s'est emparée de l'humanité depuis plusieurs décennies : d'un côté, 3 hommes sur la planète possèdent plus que 48 états les plus pauvres, de l'autre un milliard d'humains souffrent quotidiennement de faim. Les noms des fautifs, on les connaît ! On peut enquêter, révéler, juger les spéculateurs, les usuriers, les tricheurs, les voleurs, les corrompus. Même si ces gens-là ont de gigantesques moyens pour imposer aux peuples, par la propagande, par la désinformation, des gouvernements à leur service. Ces gouvernements-là, on les connaît aussi et il est du ressort des citoyens de les mettre en minorité, de les battre politiquement.  
 
Après les alertes 1987 et en 2000, qui l'ont ébranlé, mais qu'il a cru surmontées, ce monde de la finance semblait ne plus avoir de limites. Puis, il a pris,  de plein fouet, la crise de 2007-2008, et celle-ci se prolonge en collapsus général. C'est devenu une crise systémique : les fonds spéculatifs affolés et avides, les actionnaires cyniques et rapaces, volent d'une place boursière à l'autre, coulent les industries, désertifient les territoires, pour tenter de sauver les énormes marges auxquelles ils étaient habitués. Leurs gesticulations aggravent le processus et leurs peurs contaminent. Tout cet enchaînement produit partout un dramatique cortège de chômage massif et de misère humaine.
 
Dans une première phase, ces 737 hommes qui dirigent la planète ont eu comme réflexe de se sauver de la crise de 2007/2008 en faisant prêter par les nombreux gouvernements des états qu'ils contrôlaient, des sommes énormes aux grandes banques en péril. Au passage, certains capitaux placés se sont effondrés, d'autres se sont purgés et renforcés, mais l'opération, un court temps, a réussi auprès des plus forts. Des centaines de milliards de dollars et d'euros ont été apportés sur le papier par les états aux financiers privés, sans aucune condition et sans garantie de retour, relançant la course aux profits maximum.
 
Du coup, ils se sont ré-enrichis, sans vergogne, tout en provoquant 20 millions de chômeurs de plus. En 2010, le monde comprenait 10,9 millions de millionnaires en dollars, un record qui surpassait le niveau atteint juste avant la crise dite « des subprimes. En 2009, le nombre de ces millionnaires dans la région Asie et Pacifique égalait celui de l'Europe. Un an plus tard, l'Asie-Pacifique comptait 3,3 millions de millionnaires, contre 3,1 millions en Europe. La région Amérique du Nord conservait néanmoins la tête des principales zones du monde, avec 3,4 millions. Quant à la fortune cumulée de ces millionnaires, elle a aussi dépassé le niveau de 2007, avec 42 700 milliards de dollars, soit un patrimoine moyen de 3,9 millions de dollars par millionnaire.
 
Pas une seconde, ces néolibéraux n'ont eu la volonté réelle de corriger le système, d'affronter et d'arrêter la spirale infernale qui se dessinait. Ils ont continué de plus belle et leurs gouvernements amis, les Sarkozy, Merkel, Cameron, ont travaillé à faire perdurer le système. Ces gouvernements de droite ont multiplié les G7, G12, G20 et même G120 sans volonté sérieuse de réguler les Bourses, les banques et les paradis fiscaux. Sous prétexte de « rassurer les marchés », au contraire, ils en ont profité pour restaurer leurs marges en faisant payer les peuples, expliquant qu'il fallait rembourser la dette, bloquer les dépenses, adopter des politiques d'austérité et de désastreuses « règles d'or ».
 
En Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France partout, le poids de la dette publique sert d'argument de chantage non pas contre les banquiers fautifs, mais contre le salariat. Dans l'esprit des néolibéraux, tout est toujours bon pour réduire la part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée et accroître la part des profits et des dividendes - même s'ils retournent, pour la plupart, gonfler les bulles spéculatives. Ils n'ont donc pas hésité à poursuivre la baisse des salaires, ils ont attaqué les services publics qui avaient résisté, réduit les retraites et les protections sociales qui freinaient pourtant l'impact de la crise. Tout cela, au prétexte de donner des garanties aux prétendues agences de notation érigées en garde-chiourmes des dettes publiques. Ces remèdes ont évidemment fait pis que le mal : ils ont développé des récessions lesquelles ont encore aggravé les dettes publiques.


I
l faut inverser la spirale, remettre en cause les règles faussées du jeu, lever le secret bancaire, fermer les Bourses, réglementer de façon drastique les nouvelles conditions de dépôt et de crédit, imposer des pôles financiers publics, nationaliser les banques recapitalisées avec l'argent public, redresser l'investissement, quitte à purger l'ensemble du système dans l'intérêt des peuples. Un « choc » est nécessaire, mais dans l'autre sens : il eut été salutaire que les gouvernants agissent, non plus au service des petits clans de riches, mais dans l'intérêt des populations, des salariés qui produisent les richesses et n'en reçoivent pas la part qu'ils méritent.
 
Évidemment, s'engager dans une telle rupture,  a quelque chose de révolutionnaire,  nécessite l'appui du peuple de gauche conscient que les marchés financiers ont pris des risques et que c'est à eux de les assumer. En France, cela passe par la défaite de Sarkozy et de sa politique en 2012. Nous voulons donc convaincre qu'il y a un avenir avec la gauche au pouvoir, que la réduction des déficits publics proviendra de l'augmentation des recettes, de l'augmentation de l'impôt sur le revenu des plus riches et des sociétés, non de la diminution des dépenses qui étrangle financièrement les services publics et sociaux.
 
En conclusion pratique , pour permettre cette réorientation, nous proposons que la gauche élue impose la réalisation d'un audit parlementaire et citoyen de la dette publique pour déterminer quelle partie, légitime et raisonnable, devra être honorée, quelle partie pourtant légitime devra être restructurée, révisée dans ses modalités et quelle partie, illégitime, sera annulée.
 
Est-ce qu'une telle décision de restructuration, d'annulation totale ou partielle est possible ? Oui, c'est ce qu'avait fait la Russie en 1998. C'est que le gouvernement de Nestor Kirchner avait imposé à ses créanciers, en 2005, après avoir annulé pour 70 % de sa dette publique, alors que l'Argentine était en cessation de paiement depuis 2002. La Russie et l'Argentine n'ont eu, par la suite, qu'à se féliciter de leurs décisions. C'est ce que le gouvernement grec devrait prendre l'initiative de faire avant que ses créanciers ne lui imposent une restructuration de sa dette publique à leurs conditions.  
 
La « règle d'or »  « zéro déficit » est un non-sens. Il est « inadmissible » comme l'a expliqué Lionel Jospin de constitutionnaliser pareille règle. Il est du ressort du Parlement, des élus de la République de bâtir des budgets adaptés aux circonstances. Il faut balayer des préjugés genre : « Qui paie ses dettes s'enrichit » ? Non : celui qui paie ses dettes enrichit surtout les rentiers qui possèdent la dette. « Un Etat est-il comme un ménage et ne doit-il pas dépenser plus que ce qu'il gagne » ? Non : un état n''est pas du tout un ménage et il peut et doit faire de bonnes dettes si cela s'avère nécessaire pour l'école ou pour la santé dans le pays, il s'agit là d'investissements. Et il a les moyens de trouver les recettes qu'il faut. La France en ruine, après la seconde guerre mondiale, avait un endettement égal à 290 % de son PIB et elle a opté pour la Sécurité sociale, la retraite et le droit du travail pas pour la rigueur.
 
Sarkozy est le pire président de toute la V° République pour son asservissement à la finance et toute sa politique antisociale. L'ensemble de la crise de la dette à laquelle on doit faire face, il en est, avec ses amis du Fouquet's, le co-auteur, le co-responsable, lui qui faisait campagne électorale pour la baisse des impôts des riches et les prêts « à la consommation » garantis (comme aux Etats-Unis) par des hypothèques « rechargeables ». Il est, malgré toutes ses gesticulations, soumis à ses amis banquiers.

 
Il faut absolument le battre en 2012, mais évidemment pas en suggérant une autre forme de rigueur ou de soumission face à la finance. Il faut, au contraire, dénoncer la dette indigne et tracer une autre politique alternative de redistribution des richesses : hausse des salaires à commencer par le Smic , limitation des revenus, faire reculer le chômage de masse en travaillant mieux, moins, tous. La gauche peut et doit s'unir tout entière autour d'un tel programme pour une VI° République sociale, démocratique, parlementaire, laïque, écologique.

Une autre politique financière doit être le retour à la souveraineté monétaire à l'échelle de l'Europe : une plus grande intégration politique, une Europe fédérale et démocratique, est nécessaire pour encadrer rigoureusement les marchés et contrôler l'euro. La banque centrale européenne doit être soumise au pouvoir politique issu du suffrage universel : en finir avec une BCE prétendument indépendante, mais en fait au service des spéculateurs. Il faut que le pouvoir démocratique et transparent des citoyens l'emporte sur celui, obscur, des « hommes en noir munis de leurs attachés case » de la troïka, de la Banque Centrale Européenne, de la Commission européenne et du FMI.



d'après gérard Filoche http://www.democratie-socialisme.org

journalRESO@yahoogroupes.fr ou  resistance.sociale@laposte.net

dessin de AUREL yahoo cartoons

les banquiers à la rescousse

La Tribune de Genève- Magazine Bilan










24/11/2011
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