834-Promenons nous dans les bois/ Réforme des retraites 18 posts


 merci chimulus



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Préparez-vous les nanards. Vous allez travaillez plus, plus longtemps, pour moins de pognon. C'est ça la réalité de la « réforme » (contre-réforme, régression) dont les sarko-trafiquants viennent de dévoiler les grandes lignes

 

L'enjeu de l'évolution nécessaire du système de retraite est de surmonter les problèmes démographiques (papy-boumeurs) qui risquent de mettre à mal la retraite par répartition. Pour cela, il convient évidemment de mettre à contribution le travail ET le capital. De manière équilibrée. Tè ! Fumes ! Sarko a tranché, en bonne petite marionnette du Medef : le travail est accablé tandis que le capital est quasiment épargné, les mesurettes dérisoires le touchant n'étant que des leurres et des instruments de communication. C'est là-dessus que nous allons entendre baver des sarko-trafiquants de service sur les médias à la botte.

 

Selon Eric Aubin, responsable des retraites à la CGT : "Les mesures qui seraient imposées aux salariés seraient de l'ordre de 22,6 milliards d'euros alors que les mesures demandées aux ménages plus aisés et aux entreprises seraient de l'ordre de 4,4 milliards". Soit un effort demandé touchant cinq fois plus les salariés que les riches et les entreprises !

 

Le but n'est pas réellement de mettre en place un système de retraite viable et juste, mais avant tout d'envoyer un signal aux marchés et aux partenaires européens. Pour cela, Microlax 1er a choisi de faire payer les pauvres et ceux qui ont commencé à travailler tôt en épargnant actionnaires, entreprises et pleins de thunes. On ne pouvait évidemment pas attendre autre chose de cette bande de nuisibles inféodés aux financiers véreux et aux patrons voyous.

 

La riposte doit être massive, puissante, multiple. Il faut évidemment aller en masse à la manif prévue par les syndicats le 24 juin. Mais chacun de nous peut aussi agir auprès du député de sa circonscription. Le texte viendra en débat à l'Assemblée et septembre. D'ici là, chacun de nous peut interpeller, pas lettre, par courriel, son député et lui faire clairement savoir que sa réélection (dans deux ans) sera largement conditionnée par son attitude et son vote lors du débat.

 

C'est la guerre (des classes). Tous les moyens sont bons pour la gagner. Sarko compte sur cette « mère de toutes les réformes » pour se refaire la cerise et nous en remettre pour cinq ans de bagne. Il faut donc faire échouer cette « réforme » inique, scandaleuse afin qu'il soit enfin renvoyer à sa vraie place, aux poubelles de l'histoire.

 

Banzaï !



l faudrait savoir ce que l'on veut !

LA REFORME DES RETRAITES.jpg




Pour l'Elysée, les "vieux" coûtent trop cher à l'Etat


Invité de l'émission "Parlons Net", sur France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l'assurance maladie. Pour régler "l'effet du vieillissement' sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu'il qualifie de "progressiste" : faire payer les "très vieux" qui coûtent trop cher selon lui à l'Etat.

Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy évoque une anecdote personnelle : "J'ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000€ pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou quelques années de vie".

Et de poursuivre qu'il trouve "aberrant" que l'Etat "m'ait fait ce cadeau, à l'oeil".

Et il poursuit : "Je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droits".

Il s'en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy.

Que restera-t-il aux "très vieux" et "très pauvres"? A part la corde on ne voit pas... Il n'est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l'intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012 contre 30% pour le candidat du PS.

Une question: combien ont coûté les études de ce "monsieur"  à la collectivité ... pour arriver finalement à dire tant de conneries ???

 
REACTIONS A LA "REFORME" des RETRAITES

Martine Aubry, première secrétaire du PS : "C'est une réforme irresponsable --et je pèse mes mots-- dans la situation actuelle". "Le report de l'âge de départ à 62 ans est une mesure idéologique qui ne règle pas les problèmes du financement des retraites". "Je le dis avec solennité, le PS aux côtés des organisations syndicales, va combattre le projet et proposer sa réforme". "C'est une réforme injuste et qui ne règle absolument pas le problème des retraites". "Le gouvernement s'apprête à piller le fonds de réserve des retraites qui était pour les jeunes de demain". Par ailleurs, "le gouvernement a parlé de 2018, après c'est le trou noir". Quant aux mesures de cotisation imposées au capital, ce sont "des petites mesurettes", "inutile de vous dire que ça ne va pas faire mal". "On dit courage, je ne vois que de l'injustice". "Ce n'est pas une réforme, c'est masquer la réalité jusqu'à l'élection" de 2012, "c'est indigne d'une démocratie", s'est encore exclamé la numéro un du PS, pour qui, "avec ces mesures du gouvernement, les Français ont de quoi être angoissés". (Déclaration, mercredi 16 juin)

 

Ségolène Royal, présidente (PS) de la région Poitou-Charentes a dénoncé "un triple reniement", le premier, "le plus grave" selon elle, consistant à renier "la promesse" de Nicolas Sarkozy en 2007 de ne pas toucher à la retraite à 60 ans. Ensuite "avec cette réforme, pour la même durée de travail, les retraites vont baisser. C'est travailler plus pour gagner moins".

Enfin, Nicolas Sarkozy "avait promis une réforme équitable. Non seulement le capital est peu mis à contribution et le bouclier fiscal qui protège les grandes fortunes est maintenu, mais en plus, ce sont les plus précaires qui sont frappés" (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

François Hollande, ex-premier secrétaire du PS : "C'est la réforme la plus injuste qui a été arbitrée par le président de la République".

Selon lui, Nicolas Sarkozy a voulu avant tout "envoyer un signal aux marchés et aux partenaires européens" et "il a choisi de faire payer les pauvres et ceux qui ont commencé à travailler tôt".

Cette réforme "va pénaliser ceux qui sont entrés tôt dans la vie active, qui pouvaient partir à 60 ans, qui avaient tous leurs droits (...) et qui devront travailler non plus 41 années mais 42 ans, 43 ans voire 44 ans", a-t-il dénoncé.

Selon le député de Corrèze, "les catégories les plus modestes" vont supporter "40% de l'effort demandé" alors que "les plus favorisés vont donner le moins à la réforme".

Il a reconnu que le renforcement de la taxation des retraites chapeau était "nécessaire" mais que cette mesure ne concerne qu'une "toute petite cohorte alors que c'est sur beaucoup de Français, beaucoup de salariés modestes que l'effort va être porté".

Si la gauche revient au pouvoir, elle "reviendra sur tous les paramètres" de cette réforme, a promis François Hollande. (Déclaration sur Canal +, mercredi 16 juin)

 

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale : "C'est une mesure profondément injuste qui va toucher les ouvriers en premier lieu, c'est évident, ceux qui commencent jeunes, ceux qui travaillent dur".

Pour le chef des députés socialistes, "le gouvernement avance avec un double langage puisqu'il dit que d'un côté il y a un problème démographique, et d'un autre côté il dit il y a un problème de crise financière".

"Ce que je retiens du projet, c'est d'abord le signe aux marchés financiers qui font la loi. Je pense que c'est à cela qu'il faut résister", a-t-il dit, demandant "qu'on puisse examiner dans la transparence (...) les propositions du Parti socialiste dès les travaux parlementaires de juillet". (Déclaration sur RTL, mercredi 16 juin)

 

Bertrand Delanoë, maire de Paris (PS): "Ce sont bien les plus modestes, les carrières longues et souvent âpres, qui supportent donc l'essentiel du plan annoncé. L'injustice atteint un sommet avec le mode de financement retenu: en puisant allègrement dans le Fonds de réserve pour les retraites, le gouvernement transforme en tirelire l'épargne des salariés. Plan inadapté donc, injuste et inefficace" (Blog, mercredi 16 juin)

 

Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire: "Injuste et inefficace à la fois, c'est la réalisation de la plus mauvaise réforme que l'on pouvait imaginer. Nous nous mettons en mouvement, aux côtés des organisations syndicales, pour obtenir son retrait" (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

Christian Paul, député PS de la Nièvre: "Les ouvriers sont les sacrifiés et les oubliés de cette réforme" qui "manque de vision et de courage". "Nous le combattrons sans relâche durant l'été, au Parlement. Nous serons aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales, pour résister et proposer une alternative crédible" (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

Claude Bartolone, député PS : "En voulant repousser l'âge légal de la retraite en France, le gouvernement va "transformer de jeunes retraités en vieux chômeurs" (Déclaration sur France Info, mercredi 16 juin)

 

Elisabeth Guigou, député PS de Seine-Saint-Denis : "On a bien compris que tout cela est un jeu de rôles entre le Premier ministre qui dit des choses plus dures et le Président qui fait mine de revenir en arrière. Personne ne sera dupe". (Déclaration sur Radio Classique, mercredi 16 juin)

 

François Rebsamen, sénateur PS : "conforme" à la politique du gouvernement, "socialement injuste et profondément inégalitaire" (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris: "Il faut avoir une foi de charbonnier en Sarkozy pour trouver dans cette réforme une pérennisation de notre système de retraite" (Note sur son blog, mercredi 16 juin)

 

Henri Emmanuelli, député PS des Landes : "Surréaliste. Si je comprends bien, M. Sarkozy légifère pour quand il ne sera plus là" (Déclaration sur RMC, mercredi 16 juin)

 

Les Verts jugent "d'une iniquité révoltante" le projet gouvernemental de réforme des retraites, les salariés "les plus modestes" étant "les plus touchés", alors que "les hauts revenus sont épargnés".

"Une fois encore, le gouvernement fait peser sur les salariés le poids écrasant de ses réformes".

"Ce sont les plus modestes qui seront les plus touchés : ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui n'ont pas fait d'études, ceux qui remplissent les tâches les plus pénibles et qui devront travailler plus longtemps encore, tous ceux qui auront connu de longues période de chômage et n'auront jamais droit à une retraite décente". "Ils subiront la double peine: à la fois recul de l'âge légal à 62 ans et en même temps allongement de la durée à 41,5 ans". "Comme d'habitude, les hauts revenus sont épargnés. Leur contribution à l'effort collectif ne sera que cosmétique". (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche : "La fin de la retraite à 60 ans, c'est la fin d'un monde". "C'est la base, c'est le terrain, c'est les petits qui vont payer".

"Je suis très en colère et très triste, parce que la fin de la retraite à 60 ans (...) c'est la fin d'un monde, c'est la fin d'une manière de vivre et c'est la fin des jours heureux".

"Vraiment, c'est une souffrance qui va être infligée à des tas de gens, alors que nulle part, vraiment, n'a été faite la démonstration que nos arguments étaient faux lorsque nous disions qu'il n'y a pas besoin de ça pour remettre d'aplomb l'équilibre des comptes des régimes de retraite".

Le président du Parti de gauche a également estimé que la taxation des hauts revenus prévue dans le projet d'Eric Woerth était "une très mauvaise plaisanterie".

"Les fonctionnaires vont perdre jusqu'à 3% de salaires et là on parle de 1% pour les très hauts revenus. Et encore, on ne sait pas si c'est une augmentation de 1% de leurs cotisations sur la dernière tranche de l'impôt, ou si c'est sur le total", a-t-il souligné.

Selon lui, cette disposition est "un truc cosmétique, un petit truc pour faire croire que tout le monde passe à la caisse". "Ce n'est pas vrai. C'est la base, c'est le terrain, c'est les petits qui vont payer", a-t-il affirmé. (Déclaration sur France Info, mercredi 16 juin)


LES SYNDICATS

 

Eric Aubin, responsable des retraites à la CGT : "Ce que l'on propose, c'est de réécrire le texte en prenant en compte ce que disent les organisations syndicales" et que "ça se traduise concrètement de façon à ce que ça ne soit pas les salariés qui paient".

Selon Eric Aubin, le projet de réforme est "une injustice flagrante". "Les mesures qui seraient imposées aux salariés seraient de l'ordre de 22,6 milliards d'euros alors que les mesures demandées aux ménages plus aisés et aux entreprises seraient de l'ordre de 4,4 milliards".

"La première conséquence de ce projet de loi, c'est une baisse du niveau des pensions et une injustice vis-à-vis des plus précaires et des femmes", a-t-il affirmé. Reporter de 65 à 67 ans l'âge de la retraite sans décote "veut dire que plus de 30% des femmes devraient travailler jusqu'à 67 ans", 28% travaillant aujourd'hui jusqu'à 65 ans. (Communiqué, mercredi 16 juin).

 

Marcel Grignard, numéro 2 de la CFDT, estime que la réforme des retraites proposée par le gouvernement était "injuste et inefficace" et que "les jeunes générations feront les frais" d'une prochaine réforme jugée "inévitable". "Pour la CFDT, il est clair que le projet de réforme est injuste, essentiellement à la charge des salariés. Il ne vise que le court terme et ne règle pas les problèmes d'avenir".

"Une prochaine réforme sera inévitable et les jeunes générations en feront les frais" ajoute le syndicat (…) Ce projet est très très loin d'être la réforme que nous voulons pour répondre notamment aux exigences de justice et nous avons toutes les raisons de poursuivre la mobilisation avec la journée du 24 juin". (Communiqué, mercredi 16 juin).

 

Jacques Voisin, président de la CFTC: "Nous ne pouvons être qu'en désaccord! Sous couvert de pérenniser notre système de retraites, cette réforme ne fait que répondre à des impératifs financiers dont le mot d'ordre est de réduire les déficits publics et ce à n'importe quel prix (...). L'effort demandé à tous les salariés est de 4 mois par an (pour atteindre ce qui deviendrait l'âge légal de 62 ans, ndlr), alors que l'augmentation de l'espérance de vie au-delà de 60 ans est de moins de 2 mois par an!".

"Avec le report de l'âge de départ en retraite, les efforts demandés aux salariés représentent près de 90% des économies réalisées à l'horizon 2020, alors que les revenus du capital n'y contribueront que pour 10% (...). Le dossier de la pénibilité se solde donc par une fin de non-recevoir".

Estimant que "le principe d'équité est rompu", "la CFTC appelle tous les salariés et leurs familles à manifester leur opposition à ce projet de réforme injuste et violent en se mobilisant le 24 juin", date de la journée d'action intersyndicale. (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU : "Le gouvernement n'a pas entendu ce qu'on a dit depuis des semaines. Il persiste sur l'allongement de la durée du travail et sur une réforme supportée essentiellement par les salariés avec des mesures fiscales à la marge". Pour elle, "c'est une réforme brutale et totalement injuste qui se met en place", qui "ne réglera pas le problème du financement".

"Il n'y a rien sur l'emploi. On continue a entretenir les inégalités entre les hommes et les femmes, et l'alignement public-privé se fait au détriment des fonctionnaires avec une perte de pouvoir d'achat", a-t-elle notamment jugé.

"C'est l'intervention des personnels qui sera déterminante pour corriger cette réforme très mauvaise pour l'avenir de l'ensemble des salariés, dans le public comme dans le privé", a-t-elle ajouté, alors que l'intersyndicale CGT, CFDT, CFTC, FSU, UNSA et Solidaires appelle à des grèves et des manifestations le 24 juin, et prépare déjà la rentrée sociale de septembre.

Pour Bernadette Groison, "on rentre dans une période où les choses vont se durcir. On rentre dans une période de tensions". (Déclaration à Associated Press, mercredi 16 juin)

 

 

L'UNSA dénonce une réforme des retraites "injuste" qui "pénalisera avant tout les salariés aux périodes d'activités incomplètes", alors que les prélèvements nouveaux se feront à "dose homéopathique", "frappant très peu les hauts revenus". "La principale mesure consiste à reporter l'âge légal de l'ouverture des droits de 60 à 62 ans en 2018" et "à repousser de 65 à 67 ans (...) l'âge à partir duquel il sera possible de toucher une pension sans décote quand on n'a pas suffisamment d'annuités de cotisations".

"Avec ce projet de réforme, pour beaucoup de salariés qui ne pourront se permettre d'avoir une retraite amputée par la décote, l'âge effectif de la retraite sera donc de 67 ans". "C'est en cela que ce projet est profondément injuste car cette mesure pénalisera avant tout les salariés aux périodes d'activités incomplètes et, en majorité, ce sont des femmes". "Pour les salariés effectuant des travaux pénibles, ce recul de l'âge n'est en rien compensé par les mesures contenues dans le projet, alors que leur espérance de vie est la plus faible", dénonce le syndicat. Quant aux prélèvements nouveaux, poursuit l'UNSA, "ils se feront à dose homéopathique" et "frappent très peu les hauts revenus". (Communiqué, mercredi 16 juin)

 

Attac fustige "la répartition guillotinée". "Le gouvernement va encore aggraver la baisse du niveau des pensions en portant la durée de cotisation à 41,5 ans en 2020. Seront particulièrement pénalisés, non seulement ceux qui auront travaillé tôt, mais aussi de nombreux salariés, essentiellement des femmes, qui devront attendre plus longtemps l'âge du taux plein". "Le prélèvement sur le capital est ridiculement bas, de 3,7 milliards d'euros en 2010 pour un déficit annoncé de 32 milliards". (Communiqué, mercredi)

RETRAITES

Malgré des interprétations fantaisistes des journalistes, les sondages sont clairs : les solutions proposées par le gouvernement sont rejetées par au moins ¾ des Français.Lesquels avancent leurs propres solutions : taxer le capital et les spéculateurs (74 %) ;augmenter les impôts des plus riches (82 %) et supprimer le bouclier fiscal (68 %).

 

Pendant ce temps, les plans de rigueur continuent leurs ravages à travers l'Europe : la Lituanie, la Roumanie, la Grèce mais aussi l'Espagne et le Portugal. Sans oublier l'Allemagne, la Grande Bretagne et la France, ni le Danemark. Partout la recette est la même : réduction du déficit public

(traduction : moins de fonctionnaires, moins de services publics, moins

d'aides sociales...), augmentation d'impôts (pas pour les plus riches, par exemple on ne  touche pas au bouclier fiscal français), dépeçage des services publics survivants, généralisation des taxes, hausses des prix et gels des salaires (et même baisse dans certains cas). Partout, ces plans engendrent un même rejet de la population avec des manifestations ou autres formes de mobilisations importantes.

 

Si les citoyens sont si nombreux à refuser les  plans catastrophes, c'est qu'ils ne croient en rien que cela apportera une solution à leurs problèmes. Au contraire, ils pensent – et ils ont bien raison – que cela aura un impact négatif sur l'emploi et qu'on en profitera pour baisser

les retraites. Chacun voit bien que cette révolution conservatrice qui s'étend à toute l'Europe, avec la complicité de dirigeants qui se disent socialistes comme Monsieur Papandréou, président de l'Internationale Socialiste, a, avant tout, pour objectif de permettre aux banques de se refaire une santé sur le dos des citoyens. Et, tant pis, si ça a pour

 conséquence une montée de l'extrême droite, comme au Danemark.

 

                                                                       Résistance sociale




09/06/2010
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