686- PS, notre avenir est dans leurs mains 100posts 100 posts

24heures et 48 heures avant un vote décisif au parti socialiste,il n'est pas possible à un homme de gauche,  socialiste non encarté de se désintéresser de ce qui va se passer dans les sections d'un parti né à Epinay en 1971,voilà 37 ans et demi.J'y étais acteur.Demain ou après demain je serai spectateur,un spectateur intéressé et un peu angoissé, je l'avoue, tant je sens que les choses changent et je suis pour le progrès,l'adaptation,vertu essentielle de la vie...

Ce parti est-il mort pour mieux renaître?ou est-il condamné à muter vers une forme d'organisation plus médiatique,plus proche d'un parti démocrate anglo-saxon?Le PS va t'il exploser,se scinder,ou au contraire infléchir sa route,s'adapter au XXIème siècle mais rester fidèles à ses valeurs fondamentales?"C'est en coulant vers la mer qu'un fleuve est fidèle à sa source";beaucoup de ceux qui disent vouloir changer veulent " que tout change pour que rien ne change"...

J'avoue que cela me préoccupe comme cela préoccupe les électeurs et les élus de gauche.Sans m'immiscer dans ce débat même si j'ai mon idée que beaucoup n'ignorent pas, tout respectant ceux qui ont à choisir, je leur dis que la France les regarde et qu'ils ont notre avenir dans leurs mains,avenir dont ils seront comptables demain.

Je publie ici le point devue de CIVIS1,un enseignant-chercheur,extérieur lui aussi au parti dont le billet m'a paru prendre un peu de hauteur et dont je partage l'analyse.                                    Marc Baldy




















"Vu de l'extérieur il me semblerait que, contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire, ce qui se passe actuellement chez les socialistes est quelque chose de plus compliqué et de plus important qu'une simple guerre de chefs ; quelque chose d'un choix qui les oppose dans des motions difficilement conciliables, quelque chose de l'ordre d'une analyse et d'une vision différentes du monde tel qu'il    tel qu’il va et tel qu’il pourrait aller mieux et qui tiennent à la fois de l’économie politique et de la démocratie, dans ce laboratoire si particulier qu’est la France de 1789, celle républicaine et laïque de la loi de 1905 celle solidaire des tel qu’il va et tel qu’il pourrait aller mieux et qui tiennent à la fois de l’économie politique et de la démocratie, dans ce laboratoire si particulier qu’est la France de 1789, celle républicaine et laïque de la loi de 1905 celle solidaire des acquis sociaux de 1945 et de 1968.acquis sociaux de 1945 et de 1968.





















 





























 
dessin de chimulus groupe les entartreurs réunis pour LePost

Vu de l’extérieur il me semblerait que, contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire, ce qui se passe actuellement chez les socialistes est quelque chose de plus compliqué et de plus important qu’une simple guerre de chefs ; quelque chose d’un choix qui les oppose dans des motions difficilement conciliables, quelque chose de l’ordre d’une analyse et d’une vision différentes du monde tel qu’il va et tel qu’il pourrait aller mieux et qui tiennent à la fois de l’économie politique et de la démocratie, dans ce laboratoire si particulier qu’est la France de 1789, celle républicaine et laïque de la loi de 1905 celle solidaire des acquis sociaux de 1945 et de 1968.








Article de Civis1,annoncé en tête de cette rubrique.

Que nous masquent les commentaires des médias alignés qui continuent à nous présenter un PS en déconfiture, malade de bouffissures éléphantesques ? Elle est usée jusqu’à la corde, leur histoire de Zoo alors que la déontologie obligerait à une analyse de ce qui oppose les différentes motions du Congrès du parti socialiste. Quelle image s’applique-t-on à nous servir au lieu d’expliquer aux Français la responsabilité qui incombe aux militants socialistes en ce moment ? En quoi les motions présentées sont-elles difficilement conciliables ? Quand parlera-t-on de contenu plutôt que de rivalités pachydermiques dignes d’une cour d’école ?

Car c’est à n’y plus rien comprendre tant on nous change subrepticement nos cardinaux ! De l’Est-Ouest du gauche-droite (PC/PS) on est passé du Nord-Sud de ceux d’en haut et ceux d’en bas qui réclament maintenant une vision stratégique planétaire. Les shadoks quoi ! Pour rester au niveau de la comparaison récréative.

Pour ceux qui ne s’en souviendraient pas, les shadoks avaient fait leur apparition, quelques jours avant les émeutes de Mai 1968. Pieplu sur sa planète Shadok, expliquait qu’il y avait deux sortes de Shadoks : les Shadoks avec des pieds en bas qui vivaient au-dessus de la planète et les Shadoks avec les pieds en haut qui vivaient de l’autre côté et qui servaient à soutenir la planète par en dessous. « Comme la planète Shadok changeait de forme, il y avait des Shadoks qui tombaient. C’était très gênant, mais surtout pour les Shadoks qui tombaient. »


Comment les média alignés ont-ils réussi, lors des élections, à faire croire aux Français que le Parti socialiste n’avait aucun programme ? Comment cette rumeur a pu faire florès sans que ceux qui la colportaient aillent y voir de plus près ? Comment ont-ils convaincu une majorité d’électeurs que la droite, qui venait de passer 5 ans au pouvoir à détricoter le social, les services public et le code du travail à tout va, pouvait seule gouverner et que le parti socialiste, malgré les bons résultats du mandat Jospin, était incapable de gouverner la France ?

On n’arrivera pas à nous faire oublier que la conscience politique de ces soi-disant briscards du P.S. les a quand même amené à faire barrage au candidat Le Pen. Politiquement la gauche l’a payé très cher en terme d’image et à quoi bon faire sortir par la porte ceux que l’UMP laisserait ensuite rentrer par ses fenêtres ? Combien restait-il de médias libres lors des dernières législatives pour pointer du doigt ceux qui, dans l’ombre, travaillaient l’opinion d’un électorat lepéniste hétérogène dans ses penchants racistes ?

Où est-il probable que se soit retrouvé l’électorat transfuge d’un Le Pen peu recommandable sinon dans les rangs de la droite actuelle au pouvoir depuis plus de 5 ans ? Tant il nous faisait peur ce mouvement et ces discours nationalistes, les mesures à prendre contre un antisémitisme rampant trouvent-elles à s’y évaluer dans une proportion restante de 5 % tandis que les suffrages des 15 % de transfuges seraient attribués à un racisme de couleur rassuré par le discours sécuritaire et la politique d’immigration des dirigeants actuels ?

Dans la bande dessinée évoquée plus haut et dans le naufrage politico-financier actuel, si les shadoks doivent pomper, imaginons sur les ponts les shadoks d’en haut, en train de se disputer les canaux de sauvetage en nombre insuffisant, pendant que les shadoks d’en bas, ceux de la cale, pompent de toute leur force pour maintenir à flot le navire. A l’instar de ce qui se passe en ce moment dans le parti socialiste, n’est-il pas intéressant de voir que dans le naufrage du Titanic, certains shadoks mettent en cause le renflouement du système, refusant d’ écoper, ou de changer les pièces des pompes tombées en panne ? Dans le cadre de la motion de Reims la motion d’Hamon a tenté une perspective de cet ordre-là.

Finalement, les militants sont appelés à trancher à partir d’une offre assez démocratique et cohérente entre ce qui serait les positions extrêmes Royal/Hamon avec, au centre, la possibilité d’un vote Aubry. Cette élection se passera-t-elle dans une clarté démocratique irréprochable, ce qui n’est pas toujours le cas au sein des partis politiques ? Henri Emmanuelli donnait sur les ondes toutes garanties de ce côté-là.
La France d‘en bas, la muette, celle des travailleurs a bien conscience de l’enjeu et de l’importance de ces élections au sein du Parti Socialiste 












actualité

dessin de Delize,yahhoo! cartoons

Tentative de pronostic



Michel Wieviorka sur Rue89

Michel Wieviorka

Sociologue, j'enseigne à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).



Le 75e congrès du PS est derrière nous, et les commentaires de la presse et des observateurs ne sont pas tendres: ils soulignent le désarroi de bien des militants, qui auraient voulu un autre dénouement, ils parlent d'un désastre, d'un grave échec, d'une crise profonde, totale -intellectuelle, organisationnelle et surtout de leadership. L'opposition est ainsi perçue comme incapable de proposer, même à terme, une alternative au pouvoir en place, et du côté de l'UMP, on ne se prive pas d'ironiser.

Il faut partir de ce diagnostic: le PS, pour redevenir un acteur crédible sur la scène nationale, a fort à faire. Mais il serait injuste de lui demander de tout entreprendre et réussir d'un coup, et absurde de s'attendre à ce qu'il mette la charrue avant les bœufs. Avant d'élaborer des projets, des propositions constructives, des réponses précises aux défis du temps présent, à commencer par la crise économique, sociale et financière actuelle, il lui faut se doter d'une organisation nouvelle, rajeunie, davantage ouverte aux femmes et à la diversité. Et avant de pouvoir procéder à de tels changements, il lui faut y voir clair dans son leadership.

De ce point de vue, le Congrès de Reims n'est pas une catastrophe pour le PS, il n'a fait que différer le moment de la clarté. Le vote de jeudi et vendredi prochains, en effet, viendra compléter celui du 6 novembre qui indiquait le poids relatif des six motions alors en compétition, et on connaîtra alors le nom du premier secrétaire. Mais on connaît déjà la composition du Conseil national, qui est à l'image des résultats du vote du 6 novembre.

Avec Royal, on risque une cohabitation orageuse

Dès la semaine prochaine, le PS pourra s'organiser et se mettre au travail, bâtir des idées, des propositions adaptées aux exigences politiques actuelles. Dans cette perspective, les candidatures n'apportent pas les mêmes chances de réussite. Celle de Ségolène Royal, en effet, porte en elle le risque d'une cohabitation orageuse. Car si une leçon se dégage des débats du Congrès de Reims, c'est bien celle d'une différence tranchée entre les porteurs de sa motion, et ceux des trois autres grandes motions (Aubry, Delanoë, Hamon). Le Conseil National du PS est composé à près de 70% de partisans de Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoît Hamon, et de quelque 30% de signataires de la motion de Ségolène Royal, qui y est donc très minoritaire. Certains électeurs voudront certainement éviter une cohabitation désastreuse.

Pour se projeter vers l'avenir, le PS doit se renouveler et en particulier s'ouvrir à la jeunesse, aux femmes et à la diversité. Il y a là à première vue un point favorable à Ségolène Royal, qui souhaite transformer le PS en parti de masse, avec une adhésion très peu coûteuse, et à Benoit Hamon, qui a axé sa campagne, entre autres arguments, sur sa jeunesse et ce thème du renouvellement.

Mais si, comme il est vraisemblable, il y a deux tours pour l'élection du premier secrétaire, et si, comme on peut le penser, ce deuxième tour met face à face Ségolène Royal et Martine Aubry, alors l'avantage de Ségolène Royal se défait. En effet, les électeurs de Benoit Hamon, soucieux d'un fort ancrage à gauche, devraient aller alors massivement à Martine Aubry –et apporter à son action les éléments de la jeunesse et de l'exigence du renouvellement.

Ainsi, si l'on centre l'analyse sur le PS lui-même et son fonctionnement, un réel avantage devrait aller à Martine Aubry. En est-il de même si l'on examine la question du point de vue de la relation directe qui s'opère nécessairement entre les trois candidats, et les électeurs, qui ne sont pas seulement des militants ou des cadres du PS?

Le pari de Ségolène Royal est clair: elle joue précisément la carte des simples adhérents, ceux qui avaient assuré sa victoire face à Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn pour la désignation du candidat du PS à la présidentielle. Mais pour que ce pari soit gagnant, il faudrait qu'elle mobilise en masse les abstentionnistes du scrutin du 6 novembre d'ici jeudi (près de 45%), ce qui semble difficile, faute de temps.

Vers qui vont se reporter les partisans de la motion Delanoë?

Une autre façon de réfléchir consiste à s'intéresser aux électeurs de la motion de Bertrand Delanoë, qui ne présente aucun candidat mais vient d'appeler à voter pour Martine Aubry. On peut penser que les membres de cette coalition plutôt hétéroclite se disperseront, y compris sous la forme de l'abstention. Compte tenu de sa composition, incluant notamment des ex « jospinistes », des ex « rocardiens » et des « strausskahniens », tous plutôt éloignés de Ségolène Royal, on peut envisager qu'environ deux tiers de ses voix se retrouvent pour Martine Aubry.

La prévision électorale est un exercice délicat, surtout lorsqu'elle ne peut pas s'appuyer sur des sondages d'opinion. Mais ces éléments d'analyse nous conduisent à risquer un pronostic: celui d'une victoire, au deuxième tour, de Martine Aubry. Ce sera à elle, ensuite, de mettre le PS en ordre de marche, pour qu'il élabore sa vision de la société, et sa stratégie politique face à la droite.


Aubry, Hamon et Royal, 3 candidats à la tête d'un PS écartelé

Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal s'affronteront jeudi pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

Aubry, Hamon et Royal, 3 candidats à la tête d'un PS écartelé

Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal s'affronteront jeudi pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste. (Benoît Tessier)

Au dernier jour du congrès de Reims, dimanche, Bertrand Delanoë a annoncé qu'il ne présentait pas de candidat à la tête du PS, laissant à ses partisans leur liberté de vote.

Dans la nuit, les quatre courants internes s'étaient séparés sur un constat d'échec, incapables de former une nouvelle majorité pour reprendre en mains le PS après trois défaites consécutives à la présidentielle.

Ségolène Royal, qui estime incarner le "nouveau Parti socialiste" face aux deux autres candidats, a lancé un appel aux jeunes.

"La France a besoin d'eux, le Parti socialiste a besoin d'eux et si je suis élue j'aurais farouchement besoin d'eux", a lancé l'ancienne candidate à l'Elysée.

"C'est un authentique combat politique (qui commence) et de ce combat peut naître une espérance ou le désespoir", a souligné de son côté Benoît Hamon.

A 41 ans, l'ancien leader étudiant, aujourd'hui député européen, est le benjamin de la compétition face à deux anciennes ministres du gouvernement de Lionel Jospin.

Le message des militants, "c'est un ancrage à gauche et le renouvellement. Je suis le seul candidat qui réunit les deux critères", a-t-il dit aux journalistes après son discours à la tribune.

PS "PROCHE DU COMA", HOLLANDE A "HONTE"

Il a de nouveau évoqué les alliances électorales avec le centre, principale ligne de fracture entre Ségolène Royal et ses adversaires internes. "Ne jouons pas une fausse partition: il y a des divergences entre nous (sur les centristes) Leurs options économiques sont libérales et incompatibles avec les nôtres", a-t-il fait valoir.

Le suspense le plus total a plané jusqu'au dernier moment sur la candidature de Martine Aubry, finalement annoncée peu avant 10h00 du matin par Claude Bartolone.

"Je n'avais pas prévu", s'est-elle presque excusée devant les journalistes après un discours à forte teneur sociale devant les congressistes.

A la tribune, Bertrand Delanoë s'est dit "déçu et triste" de cette configuration.

Depuis jeudi, les rivaux de Ségolène Royal tentaient de former un front commun mais leurs négociations ont achoppé sur le "dispositif humain" - le nom du candidat unique pour affronter la présidente de Poitou-Charentes.

En raison de ses divisions internes, "le Parti socialiste est dans un état de santé proche du coma", a diagnostiqué le maire de Paris devant ses partisans réunis dans leur tente blanche.

Devant cette fragmentation, "j'ai honte pour le Parti socialiste", a lâché le premier secrétaire sortant, François Hollande, qui quitte son poste après onze ans à la tête du PS.

Les trois candidats ont multiplié les appels du pied en direction du camp Delanoë, comptant sur eux pour faire la différence jeudi soir.

"J'aurai besoin - nous aurons besoin - de toi Bertrand et de tes amis et au-delà", a déclaré Ségolène Royal, qui a également rendu hommage à François Hollande, son ex-compagnon.

"Nous aurons besoin de toi François (...) Tous les militants savent ce qu'ils te doivent d'avoir maintenu contre vents et marées l'unité de notre Parti socialiste."

Edité par Pascal Liétout L'EXPRESS dimanche16 novembre

Ségolène rassemble (dessin)

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Reims, l'aurore au bout de la nuit?...NON,ce matin c'est râté!!!

Ce soir la commission des résolutions se réunira une grande partie de la nuit.Y siègent des représentants de toutes les motions proportionnellement au score obtenu au plan national.Il est plus que probable qu'au bout de la nuit une stratégie et un projet majoritaire et un nom sortiront de cette longue séance de travail.


Cette majorité,sauf déraillement toujours possible  en cours de nuit, réunira deux motions au moins,celles de Martine Aubry ,de Bertrand Delanoë, et probablement celle de Benoit Hamon.La stratégie et le projet seront ceux exposés à la tribune par Martine Aubry,validés par l'équipe Delanoë.Des amendements seront apportés,quelques dispositions modifiées.Le nom pourrait être celui de Martine Aubry mais elle n'a formulé aucune exigence quand au "dispositif humain" a t'elle déclaré.Si les amis de Delanoé la rejoignent, majoritairement, derrière Harlem Désir par exemple tout parait possible.Chacun a pu noter ses propos amicaux et ses remerciements à  François Hollande  pour la tâche accomplie et l'accolade à Bertrand Delanoë à sa descente de la tribune.

Benoit Hamon ne devrait pas trouver à redire et faire partie de l'équipage.Il peut aussi maintenir sa candidature comme premier secrétaire devant les militants,mais  l'accord est possible sur ces bases.


La motion E et Ségolène Royal peuvent encore se rattacher et intégrer cette majorité potentielle et même proposer un premier secrétaire comme Vincent Peillon.C'est peu probable à mon sens.Il me semble que Ségolène ira jusqu'au bout et que deux lignes s'opposeront:la sienne et celle dont je viens de parler.

Certes,les militants,le 20 novembre peuvent encore la désigner,même minoritaire au congrès, comme première secrétaire mais pour ceux qui ont l'expérience des congrès et au vu de la séance en direct cet après-midi,on peut penser que dès ce soir une majorité plus ou moins forte,plus ou moins relative, existe dans ce congrès de Reims et dans le parti:Les délégués,je ne dis pas la salle, le manifestant très clairement( 2/3,1/3).

Alors,l'aurore au bout de la nuit? Je le crois.(Eh bien non c'est râté!L'absence d'accord entre Delanoë et Martine Aubry est inexplicable))

    Marc Baldy


suspense sur un accord Delanoë-Aubry

La maire de Lille Martine Aubry et le maire de Paris Bertrand Delanoë, à Reims le 15 novembre 2008



Pour le député du Nord Yves Durand, la maire de Lille "est la seule qui est au point d'équilibre et peut rassembler une nouvelle majorité" au Parti socialiste. "Si ce n'est pas Martine Aubry, c'est Ségolène Royal" qui deviendra première secrétaire, "donc, chacun doit prendre ses responsabilités, notamment Bertrand Delanoë", poursuit-il.

Martine Aubry (Sipa)

Martine Aubry (Sipa)

La candidature de Martine Aubry au poste de numéro 1 du Parti socialiste est "fortement probable". C'est ce qu'affirme le député du Nord Yves Durand, proche de la maire de Lille.
"C'est fortement probable", a répondu le secrétaire national du PS, interrogé à ce sujet à Reims où le PS est réuni en Congrès. La maire de Lille "est la seule qui est au point d'équilibre et peut rassembler une nouvelle majorité" comprenant Bertrand Delanoë, Benoît Hamon et leurs amis respectifs, a ajouté Yves Durand.
"Je ne vois pas qui d'autre peut le faire", a-t-il dit.

"Si ce n'est pas Martine Aubry, c'est Ségolène Royal"

Selon l'élu du Nord, "le rassemblement qui peut se faire autour d'elle" serait "conforme au vote des militants" le 6 novembre, marqué par "une demande d'ancrage à gauche et de changement".
"Si ce n'est pas Martine Aubry, c'est Ségolène Royal" qui deviendra première secrétaire, "donc, chacun doit prendre ses responsabilités, notamment Bertrand Delanoë", a estimé Yves Durand.
Selon lui, "l'accord de fond est assez facile à trouver" avec Bertrand Delanoë et les partisans de sa motion, mais "il faut que chacun trouve sa place" dans le dispositif de rassemblement. Le député a rappelé que "Mme Aubry ne pose pas de préalable sur son propre nom".
Yves Durand a aussi estimé qu'avec Benoît Hamon, un accord est "assez facile" à trouver.











 





REIMS :Bordel noir au PS


Alors qu'on attendait qu'elle franchisse le Rubicon, l'ex-candidate à l'Elysée dont la motion est arrivée en tête du vote des militants (29%), a voulu mettre ses adversaires au pied du mur, en entretenant le suspense sur sa candidature jusqu'au dimanche matin, au moment où seront annoncées à Reims les postulants au premier secrétariat.

La situation est telle que certains redoutent un jeu de massacre dans la ville des sacres. "Halte au feu!", a lancé Vincent Peillon, bras droit de Ségolène Royal, en dénonçant "les conciliabules d'arrière-boutique".

Mais les conciliabules sont allés bon train: jeudi matin, des représentants des motions de Bertrand Delanoë (25,29%), Martine Aubry (24,32%) et Benoît Hamon (18,46%) se sont rencontrés à l'Assemblée nationale, pour la première fois depuis le vote des militants le 6 novembre.

Mais, selon un proche d'une des motions, les amis du maire de Paris ont opposé une fin de non-recevoir à une candidature de Martine Aubry ou Benoît Hamon au poste de premier secrétaire. Résultat: "on pourrait s'orienter vers un accord entre les deux motions Aubry et Hamon avec comme candidat Benoît Hamon", souligne cette source.

Du côté de la présidente de Poitou-Charentes, on a continué de rechercher un accord: Mme Royal a adressé des missives à ses trois rivaux, leur assurant qu'elle veut une hausse salariale incluant le SMIC -pour convaincre Aubry - et souhaite un "parti de militants" - pour rassurer Delanoë.

Le maire de Paris a écrit à Mme Royal en l'assurant qu'il s'inscrivait "dans une logique d'échange" tout en rappelant les " différences".

Il a adressé aussi une missive aux militants mettant en garde contre les "postures tactiques" et les "logiques individualistes", et se disant prêt à contribuer à un rassemblement "sur la base d'une ligne politique claire".

La maire PS de Lille a jugé les propositions de Ségolène Royal "pas à la hauteur des enjeux", tout en souhaitant un rassemblement "sans exclusive".

Ses proches soulignent qu'ils ne sont "pas convaincus par les propositions de Ségolène Royal. "Martine Aubry n'est ni candidate, ni pas candidate" au poste de premier secrétaire, ajoutent-ils dans une formule sibylline.

Un responsable strauss-kahnien, lui, ne "voit pas comment on peut faire un front uni anti-Ségolène. L'opinion ne comprendrait pas. Et Martine n'a pas envie de se crasher contre un mur". Selon lui, le Congrès est assez mal parti: "Egoïsme et passions personnelles", résume-t-il.

Ségolène Royal a clairement laissé entendre qu'à défaut d'un accord au terme du Congrès dimanche, "le suffrage universel" des militants prévu le 20 novembre pour élire le premier secrétaire trancherait entre les orientations proposées aux socialistes".

"On n'est pas obligés de faire émerger aux forceps une majorité car, après, il y aura le vote des militants", a-t-elle affirmé mercredi soir à quelques journalistes, exprimant ainsi sa confiance dans son aptitude à réunir une majorité.

Le nom du premier secrétaire que proposera Mme Royal "n'est pas négociable": "Il appartient aux autres motions d'arrêter leurs choix par rapport à cette proposition", souligne un proche de l'ex-candidate à l'Elysée.

La patron sortant du parti, François Hollande, soutien de M. Delanoë, a aussi souligné que, faute de majorité, les militants auraient le dernier mot. En attendant, selon lui, Mme Royal doit "faire la preuve" qu'elle peut rassembler.

AFP YAHOO NEWS FIN DE SOIREE JEUDI


tu es la plus belle!

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Pour une majorité à gauche ET renouvelée

Les militants ont voté,peu,d'après les chiffes dont je dispose (55 %).Il est vrai qu'il faut être physiquement présent le jour et aux heures fixées,pas toujours facile pour les actifs.

Si ce chiffre est bon,il signifie que près d'un militant sur deux s'est abstenu,sans compter ceux nombreux qui n'ont pas réglé leur cotisation 2008 (j'ai lu 60 000 quelque part).Ce seul fait parle de lui même.Cette faible mobilisation prouve la lassitude  ou le désaveu de nombreux socialistes encartés ou pas,et des électeurs de gauche en général.

La plupart des commentateurs estiment que Ségolène Royal a gagné,sa motion arrivant en tête.Ils relèvent aussi le bon score de Benoit Hamon,à l'aîle gauche du PS

Personnellement,sans prendre partie,-je suis socialiste même si je n'appartiens plus au parti qui porte ce beau nom-, je fais miens les commentaires de Martine Aubry dont je n'ai jamais été un supporter enthousiaste,parce qu'ils me paraissent lucides et justes:

"les militants ont demandé une majorité à gauche et renouvelée.C'est cette majorité qu'il nous faut".

Voilà pour la "ligne";la bonne méthode c'est,comme toujours, de Rassembler,les hommes et les femmes viendront avec.Pour moi,ce n'est pas julien Dray,trop tortueux à mes yeux,ni Rebsamen avec sa stratégie de faux frère,c'est Benoit Hamon,Razzye Hamadie,Vincent Peillon,ou même Pierre Moscovici même si ce n'est pas la même philosophie,son regard,quand on le rencontre montre qu'il y a pas mal de choses sous ce crâne de chauve.Filippetti m'a plu comme quelques autres femmes...

Au fait,ce n'est pas à moi de choisir! mais aux militants disent-ils.Enfin! j'espère... sans trop y croire!Au concours de faux-culs et des renégats,il y aura du monde!Au fond,Reims,ce ne sera pas pire que les combats de prêtres chrétiens de diverses obédiences au saint sépulcre...

                                                    Marc Baldy


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"Koztoujours, tu m'intéresses ! »

Le meilleur serait Peillon. Tablons sur Rebsamen.



Au jeu, on gagne davantage à parier sur les outsiders que sur les favoris. Alors amusons-nous. Mon hypothèse est malheureusement moins farfelue que je ne l'aurais espéré car le nom de Vincent Peillon est en effet revenu à plusieurs reprises comme possible Premier. Cela étant, "comment donc ?", me dîtes-vous, en roulant vos yeux ébahis et incrédules ? "Vincent Peillon ? Mais l'homme n'est la tête de liste d'aucune motion". Et c'est pourtant bien Ségolène Royal qui est arrivée en tête, même si, comme le dit justement Henri Emmanuelli - homme dont je n'ai de cesse de célébrer la rigueur et la justesse d'analyse - elle a tout de même perdu en route 50% des soutiens qu'elle avait trouvés en 2006 au sein du parti.

Laurent de Boissieu, journaliste politique à La Croix, fait une appréciation différente, qui a le mérite de la logique arithmétique. Un tableau croisé entre le positionnement politique de fond (social-démocratie vs social-libéralisme) et le positionnement adopté face au MODEM lui suggère que Bertrand Delanoë resterait le mieux placé pour rassembler. Il affiche toutefois lui-même clairement la limite de l'analyse : "la politique a ses logiques que la logique ignore…"

Mais l'hypothèse lue dans un chat sur le site du Monde me paraît convaincante1. Jean-Michel Normand y qualifie de "peu probable" une candidature de Ségolène Royal. On comprend que le coup du "frigidaire" n'a probablement été suscité que par un simple réalisme politique, plutôt que par un souci quelconque de l'intérêt du parti.

1. Pourquoi Ségolène Royal s'encombrerait-elle du parti ?

On pourrait certes faire le parallèle avec Nicolas Sarkozy qui a, lui, eu à cœur de prendre le parti pour l'emporter. Mais le PS ne fonctionne pas comme l'UMP. On pourrait aussi évoquer Mitterrand. Mais il me semble que celui-ci s'imposait naturellement, quand Ségolène Royal fait face à un TSS.

Ensuite, il est évident que le futur Premier Secrétaire va endurer des mois de calvaire dans un parti remuant, et qui ne s'annonce pas aisément gouvernable. S'il sera la cible permanente de la majorité présidentielle, il sera aussi celle de nombre de ses camarades. Obtenir la désignation d'un Premier Secrétaire dévoué à sa cause serait, pour Ségolène Royal, une position manifestement plus confortable.

Enfin, nous n'oublierons pas que Ségolène Royal a, somme toute, surgi de nulle part à l'automne 2005, juste à temps pour être désignée en 2006. Serait-ce dans son tempérament, sa psychologie, sa stratégie naturelle, d'être non seulement une cible mais aussi la "femme du parti" d'ici 2011 et la désignation du candidat à la présidentielle ? Surtout lorsque DSK reviendra, lavé de ses historiettes récentes et auréolé de son expérience internationale, reviendra, vierge de toute querelle partisane2.

Il serait donc possible que Ségolène Royal ne souhaite pas être Première Secrétaire. Il semblerait au demeurant que certains de ses soutiens, dont Gérard Collomb - premier signataire de la motion, on l'oublierait - ne la suivrait pas.

2. Vincent Peillon a bien des qualités que les autres n'ont pas.

Il me semblerait difficilement explicable au bon peuple que le PS n'accorde pas une place convenable à celle qui fut la candidate du PS, qui est arrivée en tête du vote des militants, ce que confirme encore si cela était nécessaire un dernier sondage3.

Le nom qui devrait être avancé dans les prochaines 48 heures (à l'heure où j'écris ces lignes) pourrait être celui de Vincent Peillon, François Rebsamen ou Julien Dray.

Mon pif me dit que bien qu'il ait des atouts - dont celui d'avoir été trotskyste, pour rassurer l'aile gauche - la personnalité de Julien Dray ne convient pas pour un poste de premier secrétaire. Je ne m'étends pas sur les raisons, c'est dû à mon pif, au fait que je trouve trop "violent" et qu'il se soit déclaré candidat, ce qui est con, il faut toujours toujours dire que les questions de personne ne sont pas les plus importantes, et que ce sont les militants qui décideront, ah ben non c'est vrai on est au PS soit en pleine IVème République, mais passons.

Restent Rebsamen et Peillon. Peillon a occupé diverses positions au sein des instances nationales du PS. Il le connaît bien et pourrait être utile à Ségolène Royal à ce poste4. Il a l'avantage d'avoir figuré parmi les têtes d'affiche du NPS, ce qui pourrait être une caution utile, puisqu'il s'agirait, selon certains, d'assumer le fait d'être à gauche.

Peillon est également "jeune" et bel homme, ce qui pourrait plaire à Jack Lang, et à d'autres, et qui pourrait lui permettre d'illustrer un certain renouveau.

Peillon est enfin un homme d'une certaine densité. Philosophe de formation, il a été Secrétaire du groupe des experts du PS en 93-93, Secrétaire National à la Direction des Etudes de 97 à 2000. Il paraît ainsi capable d'impulser la dynamique nécessaire pour aboutir à une proposition programmatique digne de ce nom. A mon sens, Vincent Peillon ferait un bon Premier Secrétaire du PS.

Rebsamen, à ma connaissance, n'est pas spécialement un homme d'études ou d'expertises. Pour continuer à le dire gentiment, il n'est pas non plus un personnage de premier plan et on ne le voit guère impulser un mouvement d'ampleur pour le parti.

3. Mais les qualités de Vincent Peillon ne sont pas nécessairement des atouts.

On a vu des amis de trente ans se découvrir des vocations qu'on leur ignorait. Or les qualités de Peillon en feraient peut-être aussi un bon présidentiable.

Ségolène Royal aurait, en revanche, de bonnes raisons de se fier à la fidélité de Rebsmanen. Elle en aurait d'autant plus que l'on imagine mal François Rebsamen nourrir des ambitions présidentielles

Et puis, s'il s'agissait seulement de trouver le meilleur… Là, c'est de la politique. Et nous ne sommes qu'à 3 ans de la désignation du prochain candidat à la présidentielle. Dans les tractations de couloir pré-congrès, l'hypothèse d'une candidature de compromis au rabais n'est pas la moins probable. François Rebsamen ne ferait probablement pas peur à grand-monde : ni à Ségolène Royal, ni aux partisans des autres motions qui pourraient en revanche craindre tout autant de mettre en selle Vincent Peillon.

Ce ne serait probablement pas l'intérêt du PS, mais les socialistes ont-ils vraiment à coeur l'intérêt de leur parti ?


Notes

  1. Je m'aperçois que Peillon est évoqué dès les premières lignes. Flûte.
  2. sauf à ce qu'il s'illustre à nouveau, ce qui est probable, ou que d'autres affaires - comme celle dont témoigne Tristane Banon et qui, à mon sens, devraient en toute rigueur lui interdire d'être Président de la République si elles étaient avérées - ne soient opportunément ressorties
  3. amusant : on en lisait moins de ce genre avant le vote
  4. les autres aussi, cela dit




 

Pour Emmanuelli la stratégie de Ségolène Royal est une"Stratégie minoritaire"

"Les autres motions, qui restent fidèles au rassemblement de la gauche, représentent 70% du parti. Une stratégie qui réunit 30% des voix ne peut l'emporter face à l'écrasante majorité des socialistes", souligne-t-il. L'ex-président de l'Assemblée nationale affirme que "l'unité ne peut se faire sur une stratégie minoritaire. Or, Royal a bien une stratégie minoritaire (...) Je ne vois pas l'avenir du PS dans une alliance avec le centre droit". Il "souhaite que "les amis de Martine Aubry, de Bertrand Delanoë et les nôtres s'entendent" car ils "sont d'accord sur l'essentiel : l'opposition à un contrat de gouvernement avec le centre". "Tous, nous voulons un PS qui soit ancré à gauche, sur des contenus de gauche". Interrogé sur Benoît Hamon, candidat au poste de premier secrétaire, Henri Emmanuelli a répondu qu'"il incarne le rassemblement de la gauche et le renouvellement" qui "est l'autre versant de l'aspiration au changement dans le vote" des militants sur les motions le 6 novembre.



01/11/2008
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