479-Darquier,un cadurcien collaborateur des nazis

Antisémite,responsable en partie avec Bousquet de la déportation et de la mort de 75 000 juifs,ce triste individu,cet escroc,fils d'une bonne famille de Cahors,était connu de nos compatriotes:Jean et Pierre Gayet,Pierre Orliac,Pierre Combes....qui ont témoigné à charge dans la longue enquête de Carmen Callil:"Darquier de Pellepoix,ou la France trahie".

Son père Pierre était médecin,rue Wilson, fut maire de Cahors,avant de céder son siège à son ami de Monzie comme il lui laissa poser sa candidature au siège de député qui lui semblait acquis.


Ce collaborateur zélé des nazis, violemment antisémite,Louis Darquier  est né à Cahors en  1897.Il est mort à Madrid en 1980 sans  payer ses crimes et ses escroqueries.Il devint Commissaire général aux questions juives sous le régime de Vichy, entre mai 1942 et février 1944.

"Dès 1933, il avait trouvé dans un antisémitisme forcené un marchepied à son plan de carrière. Il s'enrichit personnellement par la spoliation et la vente des biens des Juifs arrêtés ou enfuis.Il incarna jusqu'à la caricature une certaine droite française enracinée dans une tradition antisémite portée par Charles Maurras et défendue par Pierre Laval et Philippe Pétain."

Responsable en partie de la déportation de soixante-quinze mille Juifs français vers les camps de la mort, Darquier qui se parait du titre usurpé de baron de Pellepoix se réfugia à Madrid en 1944 où il vécut, protégé par les franquistes et la droite catholique intégriste, jusqu'à la fin de ses jours.

"Condamné à mort par contumace en décembre 1947, il vit sa peine prescrite en 1968. La France ne demanda jamais son extradition."C'est par une interview qu'il avait accordée à EXPRESS,à la fin des années 60 que fut connue le rôle de Bousquet.

"Très jeune, cet escroc portant canne et monocle épousa Myrtle, une Australienne aussi alcoolique et mythomane qu'il était vantard, coureur de jupons et violent. Elle lui donna une fille, Anne, qui, abandonnée par ses parents en Angleterre, deviendra psychanalyste"

Cest une ses patientes, Carmen Callil une australienne installée en Angleterre qui se livre à une " enquête exceptionnelle, détaillée, poignante, souvent révoltante, éclairant les zones laissées dans lombre par les historiens officiels."

"Elle nous livre les destins croisés d'une jeune femme et d'un peuple entier, abandonnés et trahis tous deux par un père et par un homme dont la mémoire des crimes ne doit jamais sombrer dans l'oubli. " (L'éditeur Buchet Chastel)



22/11/2007
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