442-Rugby: la vague...les réactions après la défaite 8 posts

Rugby : analyse d'une défaite programmée...

Grémi

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LA FRANCE (sarkozyste) BATTUE PAR LES ANGLAIS (9-14)

Ranson

Ranson

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(Mondial 1998) Chirac   1 - 0   Sarkozy (Mondial 2007)

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Rugby: la (nouvelle) vague Blacks, Blancs, Bleus



Le XV de France (g) et le XV de la Rose ...


Après s'être défaits, avec l'enthousiasme que l'on sait, des noirs Néo-Zélandais, voilà les 22 laportiens promis à dominer les blancs sujets de sa gracieuse Majesté. Les Bleus atteignant la finale, ce serait une grande victoire de cette Coupe du monde.

En résumant ainsi, par une trilogie colorée, un parcours qui restera quand même un bijou d'approximations, on constate que le slogan n'a qu'un très lointain lien de parenté avec celui, presque similaire de 1998 quand les Beurs remplaçaient les Bleus dans l'imagerie nationale.

On ne célèbre pas aujourd'hui, par ces adjectifs, une France multiple et bigarrée. On met en avant une France rageuse et victorieuse, une horde triomphante, synthétisée par Vercingétorix-Chabal, qui s'est imposée sur le devant de la scène et semble prête à tout emporter sur son passage, ouvrant la brèche à la liesse nationale.

La conquête de la gloire avec le même schéma restrictif

Le fait de rencontrer notre meilleur ennemi sportif, samedi au SDF en demi-finale de la Coupe du monde, ajoute à cette traînée de ferveur qui s'empare de la Gaule. Peu importe, finalement, si le plan mis en place contre les Blacks avait fait flop avec un 0 – 13 assez cinglant pendant la plus grande partie de la première mi-temps et si la magnifique salvation du deuxième acte n'était venue qu'avec un vent de folie offensive et, notamment, une course inspirée de Michalak. Les Bleus repartent pourtant à la conquête de la gloire avec le même schéma restrictif et l'encadrement, en confirmant les mêmes 22, confirme qu'il a enfin trouvé son équipe type du non-jeu. Voilà pour la critique.

La différence, fondamentale avec Cardiff, c'est que cette fois, le Stade de France jouera comme un élément déterminant. A ce niveau de la compétition la pression positive du pays autour du rugby et une exaltation guerrière "so frenchie" deviennent pour l'équipe de France (celle-ci mais aussi n'importe quelle autre, qu'elle compte des Castaignède ou des Codorniou, voire des Maso à l'époque, dans ses rangs) un argument de poids et un moteur presque inarrétable. Et, hormis les débats, qui n'ont pas disparu par l'enchantement de la victoire, sur la gestion technique de Laporte depuis quatre ans, il y a un autre fait déterminant pour les équipes du dernier carré: leur isolement.

On ne sent pas la patrie en danger. Vraiment pas.

Les Argentins et les Sud Af' vivent en vase clos. On ne peut pas croire que des SMS ou des courriels leur fassent le même effet que le délire pro-bleus actuel. Quant aux Anglais, ils pousseront un ou deux vibrant "Swing low" et s'en remettront ensuite à leur pack et à Jonny. Ce qui peut être suffisant. Pourtant, on ne sent pas la patrie en danger. Vraiment pas. Mieux, elle est sur orbite.

Reste quand même qu'il ne faut pas être grand clerc pour deviner que les Anglais préfèrent dix fois un Beauxis en 10, avec ses coups de pied sur Robinson, leur super-Poitrenaud à eux, qu'un Michalak imprévisible à l'ouverture. Après le quart de finale de Cardiff on se demande bien pourquoi!

France-Angleterre, samedi, 21h, sur TF1.

Jacques Cortie est rédacteur en chef du site Desfillesenovalie.



13/10/2007
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