439-Cécilia:La rupture c'est fait! - 23 posts 2)La rupture vue de l'étranger

Entre sarcasme et admiration, le divorce Sarkozy vu de l'étranger

Ça devait finir par arriver! "L’exercice du pouvoir, c’est du Viagra en plaque", écrit Didier Dana dans le Matin suisse. Curieusement, alors qu'officiellement, c'est Cécilia qui a pris le large, la séparation des Sarkozy est l’occasion, dans la presse étrangère, de rappeler les libertinages des dirigeants français. "Les présidents français sont des Casanova ", continue le Matin.

Le New York Times rappelle d’autres vies amoureuses peu conventionnelles, "Félix Faure, mort dans le lit de sa maîtresse en 1899", "François Mitterrand qui a eu une fille avec sa maîtresse "…

La séparation des Sarkozy n’a pas été une surprise. "Les rumeurs circulaient depuis des semaines, mais les quotidiens les plus importants du pays avaient largement ignoré le sujet", note le New York Times.

Ces derniers mois, Madame Sarkozy était invisible, se souvient le Guardian. Et quand elle était là, "elle avait l’air tendue ou absente". De son côté, le président "vivait une vie de célibataire, assistant aux matchs de la Coupe du monde de rugby et organisant des dîners d’après-match dans des restaurants parisiens qui duraient jusqu’au petit matin".

"Un jour de mauvaises nouvelles pour annoncer une mauvaise nouvelle"

Ne restait plus qu’à officialiser cette séparation. Après "un mutisme étonnant pour une présidence habituée à communiquer tous azimuts" selon le suisse Le Temps, "le palais de l’Elysée a apparemment décidé qu’un jour de mauvaises nouvelles était un jour parfait pour annoncer une mauvaise nouvelle", observe The Independent.

Le Los Angeles Times se fait l’écho des interrogations sur le timing de cette annonce, "détournant l’attention des médias sur les détails croustillants d’un mariage implosant", les images des manifestants étaient à peine visibles, note le L.A Times. Mais "les Français sont plus habitués aux fonctionnaires en grève qu’aux présidents qui divorcent".

Au Havre, le New York Times a entendu des manifestants scander "Cécilia, on est comme toi, on en a marre de Nicolas!". Pourtant, note le Los Angeles Times, "sur les deux fronts, public et privé, le président est resté silencieux jeudi".

"Il a ouvertement reconnu être dépendant de sa femme"

Et maintenant, que va t-il se passer? Le New York Times trouve "plus sérieuse la question de savoir si la fin de son mariage va affecter la façon dont M. Sarkozy gouverne la France. Connu pour ses mouvements d’humeur et souffrant épisodiquement de migraines, il a ouvertement reconnu être dépendant de sa femme".

De son côté, le Guardian rappelle qu’il avait même perdu des kilos pendant leur séparation de 2005. Et le Telegraph de Londres cite des confidences d’un "ami" qui admettant que Nicolas Sarkozy "est connu pour être un coureur de jupons" se souvient qu’il envoyait à Cecilia "dix-huit textos par jour pour dire 'je t’aime'"

"Pour Nicolas Sarkozy, le diable s’est bel et bien habillé en Prada" résume le quotidien suisse 24Heures. Dans le Matin de Suisse, Didier Dana va jusqu’à s’exclamer "bon débarras" à propos du départ de Cécilia de la vie de Nicolas. Et, rappelant l’excuse de l’angine blanche pour sécher le déjeuner des Bush: "Cécilia, malade imaginaire et d'une incroyable légèreté, avait atteint les rivages de la grossièreté. "

"Les Français, comme on s’y attendait, ont réagi en haussant les épaules"

Mais alors, "la réconciliation n’était-elle qu’un leurre?" demande Le Temps qui s’interroge sur les conséquences de cette mise en scène politique. Le vote des Français à la présidentielle aurait-il été différent s'ils avaient appris que Nicolas Sarkozy, comme Ségolène Royal, s'apprêtait à devenir célibataire? "Les Français, comme on s’y attendait, ont réagi en haussant les épaules" écrit le Los Angeles Times qui n’a pas dû bien examiner les chiffres des ventes des hebdomadaires français portant Cecilia en Une.

Tout juste surpris que les déboires conjugaux des Sarkozy aient fini par être couverts par la presse française, le quotidien trouve le dénouement de la saga d’une "dignité rafraîchissante: pas de récits aux tabloïds, pas de bagarre sur les finances, pas de disputes sur la garde de leur fils de dix ans".

Bref, "l’exemple français pousse à se demander quand les Américains se mettront à aborder le mélange inflammable du sexe et de la politique avec plus de sensibilité". Les électeurs américains devraient cesser de croire que "des hommes politiques dont les mariages sont en difficultés sont des gens imparfaits": "Le bonheur ou son absence dans un mariage n’est pas un bon indicateur prévisionnel des performances d’un dirigeant




NICOLAS VS CECILIA

Les Sarkozy ont materialisé leur séparation lundi 15 octobre

NOUVELOBS.COM | 17.10.2007 | 11:53

Le président et son épouse se sont rendus ensemble devant un juge, lundi 15 octobre en fin de journée, pour matérialiser la procédure de séparation. David Martinon, porte-parole de l'Elysée : "No comment".

lire_la_suite78http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/medias/20071017.OBS0192/les_sarkozy_ont_materialis



Les Sarkozy seraient passés devant le juge lundi

Selon le Nouvel Obs, les époux Sarkozy auraient matérialisé une séparation qui ne va pas sans problèmes juridiques.

Le Nouvel Obs vient d'annoncer sur son site que le Président et sa femme se seraient rendus au tribunal lundi en fin d'après-midi pour matérialiser leur séparation. Selon LCI toutefois, c'est seule que Cécila se serait rendue au tribunal de Nanterre, lundi matin. Le juge aurait par la suite été reçu à l'Elysée. Interrogé par l'AFP suite à cette révélation, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a déclaré qu'il n'avait "aucun commentaire" à faire.

Juridiquement, se séparer de son épouse quand on est président de la République relève de l'exploit. La raison est simple, elle tient en trois phrases de la Constitution française qui définissent le principe de l'immunité présidentielle:

Article 67

"Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.
Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.
Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l'expiration d'un délai d'un mois suivant la cessation des fonctions."

En clair, cela signifie que le chef de l'Etat ne peut faire l'objet d'aucune poursuite ou acte judiciaire quelconque. Et ce, quelle que soit la juridiction, civile, pénale ou administrative. "C'est le principe de l'inviolabilité, précise Maître Edgar Vincensini, il n'est en aucun cas possible de poursuivre le Président". Problème: pour se séparer de son conjoint, il faut forcément passer devant un juge. Et ce même si les Sarkozy optaient pour une simple séparation de corps, procédure rare qui autorise officiellement et durablement les époux à vivre chacun de son côté sans être pour autant divorcés.

D'après les articles du code civil, trois possibilités s'offrent au couple, outre la séparation de corps:

Le divorce peut être prononcé en cas :
- soit de consentement mutuel ;
- soit de rupture de la vie commune ;
- soit de faute.

Compte tenu du passif abondamment médiatisé du couple présidentiel, la procédure pour faute aurait pu être envisagée. Pas celle pour "rupture de la vie commune" qui doit être effective depuis au moins six ans. Mais, dans le cas présent, seule la première possibilité était juridiquement envisageable, parce qu'elle permet à Nicolas et Cécilia Sarkozy de valider la procédure, tout en restant dans les strictes limites du droit constitutionnel. Le divorce par consentement mutuel se passe de la façon suivante:

Article 230

"Lorsque les époux demandent ensemble le divorce, ils n'ont pas à en faire connaître la cause ; ils doivent seulement soumettre à l'approbation du juge un projet de convention qui en règle les conséquences.
La demande peut être présentée, soit par les avocats respectifs des parties, soit par un avocat choisi d'un commun accord.
Le divorce par consentement mutuel ne peut être demandé au cours des six premiers mois de mariage."

Seul hic, le divorce par consentement mutuel suppose évidemment d'être d'accord sur tout. C'est le "projet de convention" qui porte sur le partage des biens, une éventuelle pension alimentaire, la garde des enfants... Mais cela se complique avec l'immunité présidentielle. "Imaginons qu'il refuse de présenter son enfant, dans le cadre des dispositions prévues, commente Maître Francis Chouraqui, et bien elle ne pourra pas porter plainte." De quoi rendre les discussions longues, complexes et contradictoires...

Que saura-t-on de cette séparation? Officiellement, rien...

Il est fort probable que l'on ne sache jamais rien des dispositions juridiques de cette séparation. Là encore, l'explication tient aux spécificités du droit français qui prévoit une validation devant le Tribunal de Grande Instance, hors de toute publicité.

L'article 248 du code civil est formel: "Les débats sur la cause, les conséquences du divorce et les mesures provisoires ne sont pas publics."

Depuis plusieurs mois, avant même l'élection présidentielle, la rumeur courrait toutes les salles de rédaction: les Sarkozy ont conclu une convention de séparation devant soit un avocat soit un notaire. Mais bien sûr, comme toute bonne rumeur, personne n'a été en mesure de la confirmer.






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Elle gère la fin de son couple en Suisse

ALAIN JOURDAN | 13 Octobre 2007 | 00h05

Cécilia Sarkozy serait toujours à Genève. Elle aurait pris ses quartiers dans un autre hôtel, le Beau Rivage. La Tribune a tenté, en vain, d'obtenir une interview. La première dame de France semble vouloir garder la maîtrise de l'agenda qui devrait déboucher sur l'annonce de sa séparation. Hier, le porte-parole de l'Elysée refusait toujours d'infirmer ou de confirmer les informations diffusées par plusieurs journaux français à propos de la procédure de divorce qui pourrait être engagée devant le Tribunal de Nanterre. Dans son édition de vendredi, L'Est Républicain a annoncé qu'un communiqué tomberait dans la journée. Ce vendredi soir, la séparation n'était toujours pas officialisée mais diverses sources dans l'entourage présidentiel confirmaient l'imminence de cette annonce. Selon L'Est Républicain, Cécilia Sarkozy aurait participé jeudi à une séance photo pour illustrer un article d'un grand magazine consacré à cette séparation.

Selon nos informations, une équipe de télévision l'aurait également suivie au cours de ces derniers jours. Plusieurs journalistes français ont été dépêchés à Genève ces dernières heures.

lire_la_suite78http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/monde/detail_monde/(contenu)/144764



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Cécilia Sarkozy angoisse la sécurité suisse

 

La première dame de France débarque souvent en Suisse à l'improviste. Problème?

Ian Hamel - 13/10/2007
Le Matin Dimanche

Cécilia Sarkozy a été aperçue récemment à la Réserve, un hôtel proche de l'aéroport de Genève-Cointrin. Hier, notre confrère «La Tribune de Genève» annonçait même qu'elle avait changé de quartier, en descendant au Beau-Rivage, un autre prestigieux hôtel genevois. L'épouse du président français passe régulièrement en Suisse. Sans avertir vraiment. Pour une tout autre personne privée, nul problème. Mais elle est l'épouse d'un chef d'Etat. Et lorsque l'épouse d'un chef d'Etat foule de ses pieds un territoire étranger... quelques précautions s'imposent.

Ce que tout le monde veut avant tout éviter, c'est ce que, dans le monde diplomatique, on appelle le syndrome «Diana». Une Mercedes qui percute un pilier du tunnel de l'Alma, à Paris, une victime illustrissime, des autorités injoignables, une surveillance prise au dépourvu.

Syndrome «Diana»
Pour éviter ce cauchemar, les autorités du pays hôte n'ont qu'une obsession: assurer au maximum la sécurité des personnalités étrangères de passage sur leur territoire, qu'elles soient en visite officielle ou privée. Encore faut-il être au courant de cette présence. Afin d'actionner les différents services. Au sein de la police fédérale à Berne, c'est le Service fédéral de sécurité qui traite de la protection des personnalités avec les missions étrangères. Que la visite soit officielle ou privée. En fonction de la situation et des souhaits du VIP, ce dernier se voit attribuer un, deux policiers, parfois davantage, ou pas du tout. Mais en ce qui concerne Cécilia Sarkozy, ni Berne, ni Genève, ni même les milieux diplomatiques français n'ont été mis au courant de ses voyages répétés. La première dame de France n'a prévenu personne. Ce qui est parfaitement son droit. Mais qui bouscule les traditions qui consistent à se tenir au courant, par politesse, des escapades, même privées, de personnes de si haut rang.

Agents de sécurité armés
Un détail toutefois risque de faire grincer des dents le Service fédéral de sécurité. La «Tribune de Genève» n'a-t-elle pas révélé jeudi dernier que Cécilia avait passé deux nuits à l'hôtel la Réserve «protégée par ses gardes du corps»? Or, «lorsqu'une personnalité étrangère séjourne en Suisse en compagnie d'agents de sécurité étrangers, très vraisemblablement armés, la règle veut qu'ils s'annoncent», commente un policier fédéral. En clair, un barbouze, même français, ne peut pas agir comme il l'entend en Suisse.

lire_la_suite78http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse/actu_suisse__1?contenu=310786

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Cécilia et Nicolas : la rupture clandestine ?

Trois semaines que Cécilia Sarkozy aurait quitté son président de mari, à en croire la presse suisse ! La Tribune de Genève et 24 heures ont publié cette nuit le même article, à une phrase près. Le premier journal ajoute une information du Canard enchaîné d'hier : que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, « a fait chercher dans les annales quels sont les présidents français ou étrangers qui ont divorcé » en cours de mandat. Pour le reste, le texte est identique, qui démarre en boulet de canon : "La presse hexagonale est prête à officialiser la séparation du couple présidentiel. Les rédactions sont dans les starting-blocks. Les journalistes attendent un communiqué de l'Elysée ou une déclaration de Cécilia Sarkozy pour faire leurs gros titres. « Les pages sont déjà montées », confirme le rédacteur en chef d'un grand magazine." La Tribune est plus explicite encore dans la légende de la photo illustrant le papier : "Cécilia et Nicolas Sarkozy ne vivent plus ensemble. Les journaux attendent la permission de l'Elysée pour annoncer leur séparation." Conclusion identique dans les deux médias : "Les ennuis de couple présidentiel ne sont plus du domaine de la sphère privée. Pourtant, la presse française ne sait toujours pas comment les aborder. Une question d'éthique ? Pas seulement. Les patrons de presse sont tous amis avec le président. Tant que l'info n'est pas officielle, elle n'existe pas. Cécilia et Nicolas Sarkozy ne vivent plus sous le même toit. Est-ce suffisant pour pouvoir parler de séparation ? Quelques journaux commencent à s'y aventurer. Beaucoup attendent une « permission » élyséenne pour pouvoir l'écrire. D'autres spéculent encore sur un nouveau rabibochage de dernière minute."

En France, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, s'offusquait lundi dans les colonnes de son journal, dans un éditorial titré Cécilia, la rumeur et l'internet. Sa thèse : les journaux sont sérieux, donc ils ne parlent pas d'une rumeur, au contraire des blogueurs, qui devraient avoir honte de la colporter. Un peu court : s'il n'est pas avéré que la rupture soit définitive, est-il interdit d'en faire état ? On peut objecter que l'information serait sans importance - c'est évidemment ce que prétendent les sarkozystes, sur l'air indigné du "c'est leur vie privée, ne fouillez pas dans les poubelles". Mauvaise foi : qui a constamment mis en scène sa famille, s'étalant en sa compagnie dans la presse people ? Qui met sans cesse en avant sa femme, allant même jusqu'à la dépêcher en mission officielle en Lybie, s'extasiant ensuite à plusieurs reprises de son travail "remarquable" ? De cela, on aurait le droit de parler, et l'on en est d'ailleurs abreuvé dans tous les médias, mais silenzio stampa dès que le couple ne correspond plus à l'image idyllique que Sarkozy veut en donner ? De qui se moque-t-on ? Et si les protestations de Joffrin, mettant la déontologie journalistique en avant, n'étaient qu'une pitoyable tentative de cacher la vérité : que les médias français tremblent de froisser le locataire de l'Elysée et s'autocensurent tant que celui-ci ne leur donne pas le feu vert ? Est-ce ainsi que doit se concevoir une information libre ?

Jean-Marc Lech, président d'Ipsos évoquait l'information sur BFM, où il a été interviewé le 10 octobre par Hedwige Chevrillon.

AGORAVOX, Olivier Bonnet jeudi 11 octobre.Publié ici à 14heures sans commentaires.



Sarkozy Cécilia en Suisse - 121007.jpg

La Tribune de Genève ce matin:

Depuis la polémique sur son rôle dans la libération des infirmières bulgares, la première dame de France aurait même fait plusieurs séjours sur les bords du Léman. En début de semaine, Cécilia Sarkozy était à Londres pour préparer le mariage de l'une de ses filles, mais mercredi elle était de retour à Genève. Des clients de la ­Réserve confirment l'avoir vue au spa. Un journaliste de 20 Minutes a pu faire confirmer l'information par une employée de l'hôtel.

Le procès de Laurent Joffrin posté par SarkozyNews qui cite la planb.org (coordonnées ci-dessous).Joffrin n'est pas d'accord,encore ce matin,pour aborder ce sujet qu'il juge  relever de la vie privée

Gardes, faites entrer L'accusé !
Le président : Accusé Laurent Mouchard, dit « Joffrin », levez-vous. Vous venez de prétendre que Libération, dont vous êtes devenu PDG grâce à Édouard de Rothschild, sera, je vous cite, « le journal de la société contre le pouvoir économique » [rires dans la salle]. Mentir est chez vous une vieille habitude. Là, c'est l'infraction de trop.
L'accusé : Mentir ? Édouard est un entrepreneur moderne, sociétal, qui multiplie les initiatives citoyennes !
Le procureur : Comme le licenciement de 82 journalistes ?
La défense : Ces bras cassés ont fait plonger le cash flow de la marque Libé ! Mon client a montré que « s'ils avaient passé le temps qu'ils ont passé en AG à écrire des articles, on n'en serait pas là ! » La presse dont il rêve sera riche en pop up, en suppléments publicitaires altermondialistes. Il sait faire. Lisez son éditorial du cahier « Spécial cadeaux » du Nouvel Observateur : « À l'ombre du sapin, tous, pro et anti-consommation, se réconcilient. Militants austères ou consommateurs enragés, ils ne connaissent alors qu'un seul défilé : celui qu'ils forment devant les caisses enregistreuses. Et, après Noël, ils se rassemblent sous une seule banderole où on lit : "Soldes ". » C'est le socialisme de demain !
Le président : Accusé, mettre la gauche à droite, est-ce adroit ? [Il glousse.]
L'accusé : Sur ce terrain, barbiche mise à part, hé, hé !, j'avance à visage découvert depuis plus de vingt ans. En 1984, l'émission « Vive la crise ! », c'était moi. Montand et Minc récitaient ma partition. Mon adagio télévisé était subtil : à bas les grosses caisses des syndicats corporatistes avinés, vive les symphonies techno-monarchistes de Philippe de Villiers.

lire_la_suite78http://www.leplanb.org/page.php?article=44



11/10/2007
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