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"nouvelobs.com.com"  - 18 septembre 2007

RETRAITES

Sarkozy : "Réformer sans tarder" les régimes spéciaux

NOUVELOBS.COM | 18.09.2007 | 17:09

Dans son discours de politique sociale, le chef de l'Etat a aussi évoqué  "l'assurance maladie, qui n'a pas vocation à tout prendre en charge sans rien contrôler", l'assouplissement des 35h00, "incontournable", la fusion ANPE-Unedic, qui "aura lieu", la "suppression des marges arrière" pour "aller chercher le pouvoir d'achat".

lire_la_suite78http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20070917.OBS5329/sarkozy__reformer_sans_tarderles_regimes_speciaux.html

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EFG

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PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a proposé mardi un "nouveau contrat social" pour la France, accueilli avec circonspection par les syndicats et vivement critiqué par l'opposition.

Le président de la République a proposé aux partenaires sociaux de participer à une refonte totale du système social français, mais les a avertis qu'il ne laisserait pas les discussions "s'enliser".

Il a notamment donné deux semaines à Xavier Bertrand, ministre du Travail, pour entamer la concertation avec les syndicats sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, afin de les aligner sur le régime de la fonction publique. Les négociations, a-t-il précisé, se feront "entreprise par entreprise".

"Il y a aujourd'hui trois certitudes", a-t-il déclaré : "Notre système social n'est pas tenable financièrement, notre système social décourage le travail (...) ; enfin, notre système social n'assure pas l'égalité des chances."

Ce système "produit aujourd'hui plus d'injustice que de justice", a-t-il dit. "Il faut donc en changer (...) C'est un nouveau contrat social, profondément renouvelé, profondément différent, que nous devons élaborer ensemble",

Le chef de l'Etat, qui s'exprimait devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), dans l'enceinte du Sénat, a confirmé sa volonté de procéder à la fusion, contestée par les syndicats, de l'Unedic et de l'Agence nationale pour l'emploi dans un grand "service de l'emploi".

Nicolas Sarkozy a en outre plaidé pour une remise à plat de l'indemnisation du chômage et des sanctions pour les chômeurs qui refusent des "offres valables d'emploi".

Les organisations syndicales ont réagi diversement aux propositions du chef de l'Etat, la CFDT insistant sur le rythme, beaucoup trop rapide à son goût, de la négociation, et la CGT lançant un premier appel à la mobilisation sur le fond, en estimant que le poids des réformes reposerait uniquement sur les salariés.

"DISCOURS TOTALEMENT DECALÉ"

"Sur l'ensemble des sujets (le chef de l'Etat) trouve le moyen de reporter sur les seuls salariés les solutions susceptibles d'être mises en oeuvre", a dit le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

"Il y a donc là, pour moi, un discours totalement décalé", a-t-il ajouté. "Ça doit être selon moi une incitation à plus de mobilisation puisqu'il n'y a pas, qu'il s'agisse des salaires, qu'il s'agisse de la précarité de l'emploi, de réponse appropriée aux attentes des salariés."

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a jugé le calendrier annoncé par Nicolas Sarkozy impossible à tenir et suggéré que Le gouvernement propose un "agenda social" détaillant les étapes des négociations sur ses projets de réformes.

François Chérèque a en revanche évité de se prononcer sur le fond, dans l'attente des négociations.

Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a critiqué l'impatience montrée selon lui Nicolas Sarkozy. "Ça peut durer 15 jours, trois mois ou quatre mois. La négociation, ce n'est pas un jeu de rôles", a-t-il dit. "On ne règlera pas tout en 15 jours, sauf à accumuler les dossiers. L'impatience n'est pas toujours un gage de réussite."

Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, a jugé Nicolas Sarkozy "très ambitieux, très volontariste mais un peu surréaliste en termes de balayage de tous les dossiers qui sont devant nous", et estimé qu'il fallait "travailler davantage sur la méthode et le calendrier."

Dans le monde politique, les réactions ont été nettement négatives de la part des socialistes et des communistes.

Le député du PS Henri Emmanuelli a dénoncé les "reculs sociaux" et estimé que le président de la République reprenait "le catalogue de revendications du Medef".

Le Parti communiste a estimé que Nicolas Sarkozy cherchait à "dynamiter le modèle social français" et a appelé à "la résistance, sans réserve et immédiate, de l'ensemble de la gauche."

Hervé Mariton, député UMP "villepiniste" a quant à lui jugé qu'"il y avait beaucoup de pédagogie, beaucoup de propositions justes" dans le discours du chef de l'Etat.



Les invités aux obsèques de Jacques Martin








18/09/2007
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